De quoi parle ce livre ?

Il nous donne un mode d’emploi et philosophie sur la manière de monter une petite compagnie tout seul grâce à des outils qu’il nous fournit tout au long du livre par des exemples.  Son raisonnement est très proche de celui de Stan Leloup dans votre empire dans un sac à dos et Tim Ferris dans la semaine de 4 heures.

🔍 Comment j’ai découvert ce livre ?

Plusieurs personnalités que je suis ont recommandé ce mail. Comme j’aspire moi-même à créer une company of one, j’ai logiquement eu envie de lire ce livre.

🧠 Pensées personnelles

Je pense que Paul Jarvis pour son livre a beaucoup de choses à nous apprendre et qu’il y a plein de subtilité que je n’ai pas réussi à saisir à cause de la langue anglaise.

🥰 Qui aimera ce livre ?

Des personnes qui veulent relativiser sur le fait de monter une petite entreprise. Gagner sa vie avec une petite entreprise est faisable et il est bien plus facile de démarrer son activité en partant de cette vision plutôt que de vouloir essayer de créer le prochain Google.

🚀 Le livre en 3 phrases

  1. Pourquoi monter une company of one dans un monde ou les plus grosses entreprises ont plus de pouvoir que des états ?
  2. Eviter les pièges de la croissance une fois son entreprise lancée.
  3. Les bonnes pratiques pour gérer sa company of one et tiré partie du fait d’être petit.

🎨 Impressions

Ce livre est un bon complément à la semaine de 4 heures et à votre empire dans un sac à dos, mais n’est pas un indispensable dans le genre digital nomade.

Comment le livre m’a changé

Un bon condensé de bonne pratique qui m’a permis de prendre du recul sur les connaissances sur le digital nomadisme que j’avais accumulé au cours des années.

✍️ Mes 5 meilleures citations

En faire plus est généralement l’approche la plus facile à un problème, mais pas la plus maligne

Un humain peut difficilement être remplacé par une machine dans une company of one car beaucoup de ses tâches consistent à résoudre de manière originale des problèmes complexes.

Pour atteindre l’autonomie, il peut être nécessaire de faire un job qui ne sera pas une company of one dans laquelle on absorbera tout ce qu’on peut en termes de compétences profondes.

Au lieu de vouloir grossir toujours plus il serait bon de mettre un seuil minimum ET un seuil maximum de ce qu’on veut atteindre.

La jalousie nous poussera souvent à en vouloir plus que ce qu’on voulait initialement par comparaison aux autres. Il faut apprendre à briller autrement socialement que par la taille de son entreprise, connaître ses points faibles et limites pour s’empêcher de tomber dans ce travers et de devenir un travaillomane

📒 Résumés et notes

La croissance n’est pas toujours la meilleure solution pour une entreprise. Même si elle augmente ses revenus, elle diminue la liberté, des problèmes plus complexes surviennent et l’entreprise perd parfois en résilience.

Il faut avant tout construire un projet qui fait sens pour nous et qui nous laisse suffisamment de temps pour vivre. Une option est de travailler juste assez pour vivre et d’utiliser le reste de l’année pour s’enthousiasmer.

Un freelancer n’est pas une company of one car il échange encore du temps contre de l’argent et donc ne décorrèle pas complément le temps et l’argent. La vraie company of one ne peut être atteinte que par les entrepreneurs.

Partie I : Commencement

En faire plus est généralement l’approche la plus facile à un problème, mais pas la plus maligne

Si vous êtes une company of one alors votre but est de créer un business qui colle à votre vie, pas l’inverse. Les caractéristiques d’une company of one sont : Résilience, autonomie, vitesse, simplicité.

Les gens résilients acceptent la réalité et s’y adaptent. Ils ne trouvent pas de “bonnes excuses”.

Un humain peut difficilement être remplacé par une machine dans une company of one car beaucoup de ses tâches consistent à résoudre de manière originale des problèmes complexes.

Atteindre l’autonomie

Pour atteindre l’autonomie, il peut être nécessaire de faire un job qui ne sera pas une company of one dans laquelle on absorbera tout ce qu’on peut en termes de compétences profondes.

Les grosses entreprises ont bien compris que les company of the one rendaient les gens heureux et productifs. Ainsi, certaines donnent 20% de temps aux employés ou ils travaillent sur le projet qu’ils souhaitent. D’autre leur laissent la totale gestion de leurs horaires. Cependant,  les grandes entreprises favorisent peu l’efficacité. En effet les horaires de travail sont souvent fixes, quelle que soit l’efficacité dont on fait preuve.

Une company of the one permet de ne plus avoir à gérer de patron, mais on doit maintenant gérer des clients. Une company of one nécessite d’être généraliste, touche a tout.

Pourquoi lancer une company of one

L’époque des jobs “secure” a disparu. Un diplôme ne garantit désormais plus un emploi.

Les outils numériques dont nous disposons aujourd’hui sont parfaits pour travailler de chez soi et même de grandes entreprises (wordpress) n’utilisent plus de locaux.

Parfois la meilleure manière de faire ce n’est pas d’augmenter le nombre de clients, mais simplement de faire un meilleur produit que la concurrence et augmenter les prix.

Être une petite compagnie c’est trop petit pour échouer alors que quand on est grand on a beaucoup de coûts et donc on peut facilement tomber. Il a été démontré que la durée de vie d’une entreprise dans le SP 500 est de 15 ans. Mieux vaut donc rester petit, non ?

Si on est une company of one, on engage que des free-lance et donc on a pas la responsabilité de la vie d’autres personnes (les salariés) sur le long terme.

Lancer une company of one

Les fonds d’investissement ne sont pas obligatoires pour lancer une société. Ils aident les sociétés à se développer plus vite, mais ne doivent en aucun cas devenir la base de revenus des sociétés. C’est une erreur faite communément.

De plus, les investisseurs ne recherchent pas le succès de l’entreprise, mais leurs propres rentabilités et donc leurs choix peuvent parfois être nuisibles a la société. Une entreprise qui veut à tout prix grandir se retrouve souvent à mettre plus d’énergie dans la croissance que dans son projet lui-même. Le travail perd alors son sens.

En tant que company of one, il faut nous concentrer exclusivement sur trouver une solution simple a un problème compliqué et surtout le lancer dès que possible à faible coût et accepté de faire des modifications de ce produit en fonction des retours clients quelques semaines plus tard.

Le crowdfunding est un bon moyen de lancer un produit qui aura des acheteurs. Il permet de s’affranchir des investisseurs et donc les fonds sont donnés davantage au mérite et l’entrepreneur a le contrôle de sa boîte sans avoir à tenir compte de l’avis des investisseurs.

Il faut lancer votre produit en se compliquant le moins la tâche techniquement. De nombreux outils sont aujourd’hui disponibles (stripe, YouTube) permettant de faire tourner un business manuellement jusqu’à ce qu’une automatisation devienne nécessaire en cas de succès.

Les pièges à éviter pour ne pas retomber dans le schéma classique

Au lieu de vouloir grossir toujours plus il serait bon de mettre un seuil minimum ET un seuil maximum de ce qu’on veut atteindre. Ce qu’on veut atteindre devrait ne reposer que sur des choses qui dépendent de nous.

Notes personnelles : Une pensée très stoïcienne. Pour découvrir plus en détail le stoïcisme, voir le résumé de Stillness is the key.

La jalousie nous poussera souvent à en vouloir plus que ce qu’on voulait initialement par comparaison aux autres. Il faut apprendre à briller autrement socialement que par la taille de son entreprise, connaître ses points faibles et limites pour s’empêcher de tomber dans ce travers et de devenir un travaillomane, ce qu’on veut à tout prix éviter avec la philosophie company of the one.

Une entreprise ne devrait pas penser à la croissance, mais avant tout à limiter le nombre de clients qui la quitte. En effet elle mettra ainsi le doigt sur les limites du business et en le réglant créera une communauté fidèle.

Il faut également savoir abandonner notamment lorsqu’on ne veut pas abandonner parce qu’on a trop investi ou parce que c’est notre projet.

Ce n’est pas parce que vous travaillez pour vous que vous devez travailler seul ne soyez pas un loup solitaire.

Les principales excuses pour ne pas lancer une company of one et leurs solutions

Les leaders n’ont pas besoin d’être extravertis. Ce qui fait la différence c’est lorsque le leader veut vraiment que ses disciples s’améliorent et qu’il est à l’écoute de leurs recommandations. Ce qui est important ce n’est pas d’être charismatique mais ben votre personnalité comme on le verra plus tard.

Conseils :

  • Il faut trouver un juste milieu entre autonomie et règles. Cela passe par des processus définis et en dehors desquels nos collaborateurs ont une totale liberté. De bons processus diminuent le nombre de personnes nécessaires.
  • Montrer sa gratitude à ses collaborateurs et ses clients

Les personnes qui lancent une entreprise ne doivent pas le faire dans le but de devenir gros

Souvent les gens se préoccupent de détails qui ne seront importants qu’une fois que l’entreprise sera énorme (automatisation, locaux) et donc repousse le lancement de leur projet alors qu’en voyant petit, ils cerneront mieux leur business et s’épargneront les démarches superflues

Partie II : Définir

Définir son but

Définir est important, car cela nous permettra, si le but est cohérent avec nos objectifs personnels, de nous accrocher au projet sur le long terme. Un but pertinent permet d’éviter le piège du “toujours plus de profit”.
Par exemple, l’entreprise Patagonia a créé son association 1% pour la planète ce qui lui fait perdre de l’argent, mais lui permet de rester cohérent avec le but du créateur.

Les clients s’accrocheront davantage à des entreprises aux buts cohérents en temps de crise

Le problème de la passion

La passion vient en général avec la maîtrise. Il ne faut pas choisir un métier parce que c’est sa passion. Il faut choisir un business pour résoudre un problème qui nous tient à cœur. La passion viendra peut être ensuite lorsqu’on sera devenu un expert pour résoudre ce problème.
Notes personnelles : Cette idée en particulier est partagée par Stan Leloup dans Votre empire dans un sac à dos.

tous les grands entrepreneurs parlent de passion et de courage de faire un métier qui leur plaît. Mais ils oublient de préciser deux choses :

  • Avant que ce métier soit leur passion, ça ne l’était pas. Ils ont développé leurs talents jusqu’à ce que ça devienne une passion.
  • Ils ont testé qu’il y avait bien une demande pour leur produit/travail avant de passer le pas.

Être productif en tant que company of one

La productivité peut être influencée par plein de facteurs :

  • Rester focus sur une tâche à la fois.
  • Ne pas en faire trop dans la journée. Dans une company of one on peut vite avoir l’impression de ne pas en faire assez alors qu’en fait on dépense juste du temps en gestion et en communication. Il faut apprendre à arrêter cela pour se consacrer à fond à notre travail de temps en temps et véritablement avancer.

Notes personnelles : Deux idées reprises et démontrées par Call Newport dans Deepwork.

Faire de sa personnalité une force

Votre personnalité est importante. Elle vous permet de vous démarquer des autres, d’être la pistache sur la crème glacée vanille ennuyante.

Il ne faut pas avoir peur de la polarisation. Nous vivons dans une économie de l’attention et nous ne pourrons pas plaire à tout le monde. En essayant de plaire à tout le monde, on prend le risque de ne plaire à personne.

Partie III : Comment gérer sa company of one

La relation au client

Un domaine où la company of one peut surpasser les grosses entreprises, c’est la manière de laquelle elle traite les clients. Les clients doivent être choyés. Une étude a montré que les entreprises qui faisaient le preuve du plus d’empathie (avec leurs clients et leurs employés) étaient celles qui réussissaient le mieux.

Ce que les clients attendent le plus des entreprises c’est de la chaleur (qui passe par des réponses personnalisées, une attention portée au client) et de l’efficacité (tenir ses promesses, rapidité)

Ici l’auteur s’oppose à Grant Cardone avec son approche “overpromise and over deliver”. En effet, en se focusant sur trop de promesses, on perd de vue l’essentiel. De petites promesses tenues sont là la meilleure façon de se faire recommander par l’entourage du client. De même peu de promesses peuvent nous laisser de la place pour en faire de nouvelles qui correspondront mieux aux besoins du client.

A) Pour déterminer les limites du business

Comme on l’a dit précédemment : “Une entreprise ne devrait pas penser à la croissance, mais avant tout à limiter le nombre de client qui la quitte. En effet elle mettra ainsi le doigt sur les limites du business et en le réglant créera une communauté fidèle.”

B) Pour étendre son audience

Le temps et les moyens développés pour satisfaire le client sont un investissement pour que celui-ci nous recommande à ses amis. Si c’est le cas, le transfert de confiance est immédiat et on gagne directement des clients fidèles.

Favoriser le bouche-à-oreille en envoyant aux clients un sondage sur la satisfaction vis-à-vis du produit quelques semaines après l’achat du produit. Ensuite, envoyer à ceux qui ont répondu une note supérieure à 7 un formulaire désigné pour facilement partager le produit.

C) Pour innover

De plus plus vous comprenez votre client plus il est facile de lui vendre votre produit et d’identifier ses besoins. Les clients peuvent être une grande source d’innovation (60% en moyenne).

Enseigner tout ce que vous savez

Une des meilleures façons de faire est de partager vos connaissances sur le sujet sur lequel on veut travailler. Le gens, voyant qu’on les instruit gratuitement et de bonne volonté, se tourneront vers nous en priorité quand ils auront un problème dans ce domaine.

La meilleure façon de vendre quelque chose à quelqu’un est de d’abord créer une relation avec cette personne. Si on apporte de la plus-value à la vie de quelqu’un, il se sentira redevable et achètera notre produit.

Les gens qui créer des relations avec leurs clients en se montrant réellement intéressés par leurs problèmes sont ceux qui réussissent.

Pour passer à la phase monétisable plus rapidement, il suffit simplement d’avoir à son talent qui va attirer des clients et d’aller parler à ses clients leur proposer d’abord ses services gratuitement puis de les faire payer en leur fournissant beaucoup plus de services. D’où l’intérêt de développer un talent en tant que salarié au début.

Quelques conseils techniques liées à la gestion d’une company of one

il faut se créer deux comptes un compte personnel et un compte pour l’entreprise.

Il faut se verser le minimum d’argent à soi-même, juste ce qu’il faut pour vivre. En effet, si on se fait un salaire, on est imposé. De ce fait cet argent donné aux impôts est de l’argent qui n’est pas utilisé dans l’entreprise et qui pourrait permettre de faire indirectement de l’argent sans rapport avec l’entreprise par exemple en l’investissant en bourse sur des index (ETF) avec un compte lié à l’entreprise.

S’il n’y a qu’une règle à retenir de ce livre c’est que si vous faites face à des opportunités de croissance questionnez les avants de vous y engagez

Le point crucial dans cette affaire est de savoir à quel moment on a assez et quelle est notre objectif dans la vie. En effet certaines personnes en voudront toujours plus et donc privilégieront la croissance et d’autres auront un seuil à partir duquel se disent que plus d’argent de leur changera pas leur niveau de vie et c’est à ce moment-là qu’il faut savoir ralentir et se stabiliser pour devenir résilient.