⛰ De quoi parle le livre

Le livre parle de la capacité à se concentrer sur un travail de manière efficace. Une compétence qui se perd dans notre monde digital et qui de ce fait gagne de plus en plus en valeur.

🧠 Pensée personnelle

La lecture en anglais est complexe et on décroche vite, mais sur le fond, le livre est intéressant. Il permet de prendre conscience des actions que nous réalisons qui nous coutent cher en temps et en énergie et d’agir pour privilégier celles qui nous font avancer dans la vie.

🥰 Qui aimera ce livre ?

Les knowledge workers, c’est a dire toutes les personnes qui créent de la valeurs en manipulant de l’information et donc qui pensent que pour la réussite de leur travail ils doivent être connectés et produire sans cesse un travail interrompu. A la lecture de ce livre, ils reconsidèreront cela.

🚀 Le livre en 3 phrases

  1. Le deepwork est rare, à de la valeur et du sens. Les gens qui maitriseront le deepwork seront ceux qui s’élèveront dans les décennies à venir
  2. On peut réussir à trouver du sens et de la beauté dans son travail même en temps que knowledge worker
  3. Travailler beaucoup n’apporte pas forcément le deepwork. Un bon deepwork dépends d’un bon repos

✍️ Les meilleures citations

  • a deep life is not just economically lucrative , but also a life well lived
  • If you can’t learn , you can’t thrive.
  • Who you are , what you think , feel , and do , what you love — is the sum of what you focus on .
  • The best moments usually occur when a person’s body or mind is stretched to its limits in a voluntary effort to accomplish something difficult and worthwhile .
  • The ability to concentrate intensely is a skill that must be trained
  • When you work , work hard . When you’re done , be done
  • “ The more you try to do , the less you actually accomplish . ”
  • You have a finite amount of willpower that becomes depleted as you use it. Your will , in other words , is not a manifestation of your character that you can deploy without limit
  • You don’t need a rarified job ; you need instead a rarified approach to your work

📒 Résumé et notes

Partie I : L’idée du Deepwork

Chapitre 1 : Le deepwork à de la valeur

Définition du Deep Work : Une activité professionnelle réalisée dans un état d’absence de distraction pour pousser les capacités cognitives à leurs limites. Ces efforts créent de la valeur, améliorent les talents et sont difficiles à répliquer

Définition du Shallow Work : Travail logistique non demandeur de capacités cognitives élevée souvent effectué en étant distrait. Ces efforts ne créent pas beaucoup de valeur et sont facilement réplicables.

Les gens qui vont bénéficier de la nouvelle tendance économique seront :

  • Les travailleurs à haute valeur : ceux qui savent travailler avec des machines
  • Les stars dans leur domaines d’expertise. Car avec la mondialisation ils sont maintenant disponibles partout dans le monde
  • Les investisseurs : car les bénéfices reversés autrefois aux travailleurs ne le sont plus car le travail est maintenant effectués par des machines

Comment rentrer dans ces deux catégories ? En étant capable d’apprendre des talents compliqués en peu de temps et en produisant beaucoup a partir de ces talents développés

Ces deux compétences s’acquierent grâce au travail profond. Les prodiges n’existent pas. Il faut une application régulière et constante du talent pour progresser. La pratique régulière permet

  1. de se concentrer sur un talent spécifique qu’on essaye d’améliorer
  2. de recevoir du feedback et de se corriger

Lorsqu’on devient bon dans un domaine, nos neurones chargés de transmettre l’information liée à ce talent se myélinisent pour permettre un passage plus rapide de l’information. Le seul moyen de faire se myéliniser ses neurones est de travailler sans distraction

Produit de haute qualité = temps passé X focus

Lorsqu’on passe d’une tâche A à une tâche B, on a tout de même des résidus d’attention qui font que on est pas complétement dans la tâche B. Si on fait trop longtemps du “shallow work” on réduit de manière permanente notre capacité à nous concentrer. Certains métiers (haut exécutif, lobby…) ne tirent pas de valeurs du travail profond. Mais ce sont des cas particuliers.

Chapitre 2 : le deepwork est rare

Le travail profond est facilement atteignable en mettant en place quelques règles qui nous éloignent des distractions digitales d’aujourd’hui. Les impacts de la distraction sont difficiles à mesurer en terme de valeur. Beaucoup de biais cognitifs poussent les entreprises vers des comportements distractifs plutôt que du deep work. Être connecté tout le temps est nuisible au bien être des employés et à la productivité. Beaucoup d’entreprises y ont pourtant recours car elles suivent le principe de moindre résistance.

Principe de moindre résistance : sans métrique claire, les comportements iront toujours vers celui qui nécessite le moins de résistance.

Le problème c’est que pour beaucoup de comportement il est difficile d’établir des métriques (ce que Call Newport appelle cela le trou noir des métriques)

Le principe de moindre résistance et le trou noire des métrique permettent ainsi de nous protèger temporairement de nous concentrer et de planifier en utilisant des solutions de distraction (email, meeting). Cependant sur le long terme, les effets sont dévastateurs ! En effet on s’organiserait bien mieux si on avait pas moyen d’envoyer pleins de mails futiles et on avancerait bien plus vite si on avait qu’une seule réunion par mois car on serait obligé d’avoir réglé tous les problèmes superflus avant la réunion pour n’aborder que ceux qui comptes

Avoir de la clarté sur ce qui marche permet d’avoir de la clarté sur ce qui ne marche pas. Pour avoir de la clarté, il faut des métriques fiables . Si on a pas de but précis ni de variables observables pour mesurer l’efficacité de notre travail, on devient vite anxieux car on ne sait pas vraiment ce qu’on doit faire pour être bon.

Clarity about what matters provides clarity about what does not

NB : Trouver un indicateur pour prouver que mon travail sur le site web porte ses fruits, Essayer de faire un bilan mensuel de mes investissements

Pour prouver à la société qu’ils sont productifs (malgré le fait qu’ils ne peuvent pas car n’ont pas de métrique claire), les employés veulent paraître occupés et que tout le monde le voit. C’est le biais du “occupé pour paraître productif”

Dans notre société, tout ce qui a trait à internet est jugé cool et tu es bizarre si tu n’y adhère pas. Si c’est high tech c’est cool, une discussion n’est pas possible

Chapitre 3 : Le deepwork a du sens

l’auteur essaye de nous prouver que la satisfaction à travers le travail (même si c’est un travail nécessitant l’exploitation de savoir) est accessible tout comme dans le travail d’artisan. Pour cela, il utilise 3 arguments (neurologique, psychologique, philosophique)

Argument neurologique :

Si on focus notre attention sur les choses qui nous font nous rendre heureux, alors on sera plus heureux dans notre vie. Notre boîte mail par exemple, amènes des émotions de stress et ne nous permet pas de nous créer un monde plaisant.

Quand on perd le focus, notre esprit se concentre sur ce qui pourrait ne pas aller dans notre vie plutôt que sur ce qui va bien

Argument psychologique

Selon une étude, le moment où on se sent le mieux c’est lorsqu’on effectue une chose difficile, de valeur, a la limite de nos compétences (#kitesurf #lire en anglais). C’est l’état de flow. De ce fait si on a le travail adéquat, on préférera travailler que se relaxer.

Any pursuit — be it physical or cognitive — that supports high levels of skill can also generate a sense of sacredness

Plus on expérimente l’état de flow, plus on est satisfait. Gallagher dit que c’est le contenu de notre focus qui compte (et donc notre satisfaction dépends du bon choix de notre focus sur quelque chose qui fait sens pour nous) alors que la on parle juste d’aller profondément dans une activité quelque soit celle-ci la rend de toute façon satisfaisante. Le travail profond permet de générer le flow.

Argument philosophique

Avec le recul de la religion, plus aucune chose n’est sacré dans ce monde, et donc tout est soumis à un jugement “est ce que cela a du sens ou non” et au final plus rien n’a de sens et on atteint le nhilisme moderne. La solution est l’artisanat ! Le rôle de l’artisan n’est pas de générer du sens, mais de discerner par ses talents, le sens qui est déjà présent dans les choses. Ce qu’il y a de fascinant chez les artisans, c’est cette once de sacré qui luit dans leur regards lorsqu’ils sont au travail. Mais il n’y a pas que l’artisanat ! Toute activité nécessitant du talent peut générer cette étincelle de sacré. Notre travail n’a pas besoin d’être rare ! On a tendance à penser qu’il faut exercer sa passion et celle ci est souvent motivée par l’idée de la rareté

Ces humains qui pratiquent le deepwork et qui se subliment dans leur travail commun en y rajoutant du sacré, Call Newport Les appellent Homo Sapiens deepensis

More generally , the lack of distraction in my life tones down that background hum of nervous mental energy that seems to increasingly pervade people’s daily lives

PARTIE 2 : LES RÈGLES

L’auteur évoque des règles qui nous permettrons d’appliquer régulièrement le deepwork dans notre vie quotidienne

Chapitre 1 : Travailler profondément (dans un environnement adapté)

 

Lieu de travail parfaitIl faut se mettre dans un environnement qui nous permet d’extraire le plus de valeur possible de notre cerveau. L’architecte David Dewane avait envisagé 6 pièces (l’eudaimonia machine) à parcourir en sens unique qui nous prépare à un travail profond et nous permettent de le mettre en pratique.

Adapter son environnement pour stimuler les effets du travail profond dans un monde de distraction.

Dans la vie de tout les jours, nous avons tendance à laisser notre attention se concentrer sur des choses plus superficielles mais plus urgentes. Tout au long de la journée, nous avons des désirs susceptibles de nous faire abandonner notre travail profond (sexe, manger, dormir mais aussi surfer sur internet, regarder la télévision, jouer)

Notre quantité de volonté (ou énergie d’adaptation comme le disait Émilie Fletcher) est limitée

En utilisant des rituels et des routines, on limite notre quantité de volonté utilisée et on peut ainsi se mettre en condition pour du travail profond. Call propose 6 strategies.

 

  • Décider de sa philosophie de deepwork
    Il y a pleins de façon d’intégrer le deepwork a sa vie. Il faut juste trouver la manière qui a du sens pour nous.

    • La philosophie monastique de la programmation du deepwork.Le but est ici d’éliminer totalement les distractions dans son travail
    • La philosophie bimodalLe temps est ici divisé entre des phases de retraite de deepwork et des phases d’hyperconnexion comme dans notre vie moderne. Il faut au moins dédié 1 journée complète au mode de vie monastique pour en ressentir les effets. Les gens respectent que vous ne soyez pas joignable une journée si c’est annoncé.
    • La philosophie rythmiqueLa façon la plus simple de plonger dans le deepwork est de le transformer en habitude. Technique de la chaîne ou de l’horaire précis (on fait une chose tous les jour a un horaire précis). Cette philosophie n’est applicable que si le travail que vous avez a réalisé ne vous met pas de pression ou n’a pas de deadline particulière. C’est la philosophie la plus répandue parmi les deepworkers
    • La philosophie journalistiqueOn essaye de faire du deepwork dès qu’on a du temps libre. Cette approche est pour les deepworkers expérimentés. Car switché du shallow au deep est difficile et sans entraînement, on peut épuiser nos réserves de volonté très rapidement. L’auteur utilise cette méthode mais ne l’applique pas exactement. Au lieu d’appliquer le deepwork dès qu’il a le temps, il fixe en début de semaine, les moments dans la semaine ou il aura du temps pour faire du deepwork et ensuite il adapte le jour même. Ainsi en réduisant le besoin de prendre des décisions, il peut préserver de sa volonté pour le deepwork.

 

  • Créer des rituels
    Pour diminuer les frictions et pousser son cerveau à ses limites. (Par exemple pour ma procédure d’autopsie).La mise en place d’un rituel de deepwork nécessite de répondre à certaines questions :

    • Où aura lieu ce travail ?
    • Déterminer une durée de ce travail pour y mettre un peu de challenge
    • Avoir une métrique d’efficacité pour juger de l’avancée de son travail et pouvoir ainsi se reconcentrer si on perd le rythme ( je pense qu’avoir un objectif pour sa session peut aider)
    • Déterminer à l’avance ce qu’on a le droit de faire et de ne pas faire pendant sa session (par exemple avoir accès à internet). Pour limiter de piocher dans sa réserve de volonté
    • Avoir un environnement approprié : avoir tout le matériel dont on a besoin pour son travail et de quoi combler ses envies (eau, nourriture, calme, musique). Limiter sa perte de volonté
    • Pour trouver son rituel, il faut expérimenter pleins de choses. Mettre en place “de grands bouleversements” qui nous implique dans notre travail (temps, argent investi) et qui changent notre environnement.

 

  • Ne pas travailler seul
    Il faut s’exposer dans des endroits bondés avec beaucoup de discussions et d’idées de manière régulière tout en gardant un endroit dans lequel on peut faire du deepwork. Cela permet de garantir a la fois la sérendipité (découvertes duent au hasard) garantie par les interactions humaines et les bénéfices du deepwork. L’effet tableau blanc fait partie de la collaboration. C’est le fait que pour certains problèmes, le fait de partager un tableau avec quelqu’un d’autre pour le résoudre peut vous pousser plus profondément dans le travail que si vous étiez tout seul.La collaboration n’est donc pas interdite dans le deepwork. Elle est même encouragée.
    Mais il faut garder à l’esprit 2 règles :

    • La distraction reste un destructeur de deepwork. Il faut donc bien séparer ses temps d’interaction et ses temps de deepwork
    • Même si on est dans les conditions parfaites de deepwork, si une collaboration pour profiter de l’effet tableau blanc peut être utile, il faut le faire.

whiteboard

 

  • Gérer son deepwork comme un business
    L’auteur se sert de 4DX (les 4 disciplines de l’exécution) écrit par Christensen qui sert aux entreprises à passer de “ce qu’il doivent accomplir” à “comment l’accomplir”. Du “what” au “How”. Il a appliqué ces méthodes au deepwork

    • Se concentrer sur un but important et non sur tout à la fois. Il faut essayer de trouver un but qui nous apportera de grosses récompenses et de se concentrer dessus. “Le plus on essaie de faire, le moins on accomplit”.

Si vous voulez gagner la guerre de l’attention, n’essayer pas de dire non à la distraction mais dites oui a un sujet qui suscite un désir terrifiant et laisser se désir évincer tout le reste

    • Agir sur les leadmesures. Lorsqu’on se concentre sur un but, il faut mesurer le succès. Ce succès peut être mesuré en lead mesure et en lag measure (désigne ce qu’on essait d’améliorer). Le feedback apporté par les lag measure arrive souvent trop tard. Les lead measure designent les nouveaux comportements qui nous permettront d’atteindre notre objectif. Les lead measures permettent de tourner notre attention sur l’amélioration de nos comportements qui auront un impact sur le long terme. Par exemple au lieu de regarder le nombre d’immeuble que tu as acheter en une année (lag measure) compter le nombre d’heure que tu travailles par jour sur l’immobilier (lead measure). Commencer à décompter les heures de deepwork avec notamment un géreur de distraction peut être une bonne idée !
    • Tenir un suivit de ses leadmesures (feedback rapide). Par exemple noter le nombres d’heures de deepwork effectuer chaque jour et noter spécifiquement les moments où des points clés sont accomplis. Cela permet de voir en combien d’heures de deepwork on atteint ses objectifs et ça permet de voir objectivement si on travaille suffisamment et donc de se remotiver lorsqu’on ne travaille pas assez.
    • Faire des bilans régulièrement. Prévoir sa semaine en terme d’heure de deepwork et d’objectif. Revoir la semaine suivante si les objectifs et contrats passés avec soi-même ont été tenus. Cela permet d’identifier les raisons aux mauvaises performances de certaines semaines et d’anticiper pour la prochaine fois.

 

Chapitre 2: Aimer l’ennui

boring

 

Pour pouvoir effectuer du deepwork, il faut aussi du temps coupé de tout travail, du temps de détente qui permet à notre cerveau de se reposer. Cela est bénéfique car :

  • La science a montré que notre inconscient prend de meilleurs décisions que nous. En d’autres termes la délibération inconsciente est plus efficace que la délibération consciente. En revanche pour les problèmes avec des règles claires (résoudre un calcul de math) c’est le conscient qui est le plus approprié. Pour simplifier, notre conscient serait un ordinateur dans lequel on rentrerait des programmes simples qui nous retourneraient des réponses exactes alors que l’inconscient serait comme l’algorithme de Google qui nous répondrait à des questions plus complexes sur des bases probabilistes.
  • ART (attention restoration theory). En se ressourçant notamment dans les lieux de nature, améliore notre capacité à nous concentrer. On en revient à notre réserve limitée d’attention citée en début de livre (réserve de volonté) et dans Stress less accomplish more. Après 50 minutes dans la nature, les sujets ont un boost d’attention. D’autres activités tels que parler avec un amis, écouter de la musique en faisant le dîner, jouer avec ses enfants, aller courir restorent aussi l’attention. Il faut donc faire une coupure avec le travail le soir et s’interdire de bosser car sinon on ruine notre restauration de l’attention
  • La limite de concentration intense est de 1h par jour pour les novices et 4h par jour pour les experts. Donc finalement, le travail que l’on fait le soir au lieu de se reposer n’est pas du deepwork car on a déjà épuisé nos réserves dans la journée. Ce n’est donc pas du travail efficace, il vaut mieux s’en passer.
  • Nous avons donc vu qu’une fois le soir ou le weekend arrivé, il est important de se couper de toute relation au travail pour complétement se ressourcer et ainsi être plus efficace a la reprise. Pour ce faire il est important d’avoir un “shutdown ritual”. C’est un rituel a la fin du travail où on check que tout a été réalisé. On termine ce rituel en disant “shutdown complète” pour créer un ancrage psychologique. Cela permet d’éviter l’effet Zeigarnik (vu dans “how to take smart note“) qui dit que toute tâche incomplète va dominer notre attention. Pour terminer toutes ses tâches, il suffit d’écrire le plan qu’on a prévu de mettre en place pour réaliser ces tâches ou au moins les mettre dans une même liste de “a faire pour demain”. Ainsi on se libère de ”effet Zeigarnik”
  • Les gens qui font du multitasking et ne s’ennuient pas ont modifié peu a peu la structure de leur cerveau et son incapables de vraiment se concentrer et donc de réaliser du deep work. Il faut donc s’entraîner dans le but d’améliorer sa capacité à se concentrer et de dépasser le désir de distraction. Ne pas prendre des pauses de distraction, prendre des pauses de focus. Call suggère ici de travailler en bloc de temps (de 30min par exemple) où on utilise pas internet et où on utilise internet. On s’entraîne ainsi a faire des sessions de concentration de 30min assez régulièrement et on muscle cette aptitude.
  • Call propose des “Roosevelt Dash” c’est a dire des petites session dans la journées qui permettent de se focus sur la tâche qu’on doit faire sans empiéter sur son temps libre quitte même a en gagner ! Ces session doivent être de la concentration pure, dénuées de distraction, doivent être réalisees avec une deadline faisable. Il propose de commencer par une session par semaine et d’augmenter au fur et à mesure pour pouvoir au final avoir comme Roosevelt beaucoup de temps libre
  • La méditation productive : profiter d’un effort physique qui ne demande pas d’effort mental pour réfléchir sur un problème. Comme pour la méditation de pleine conscience, toujours ramener son esprit sur ce problème lorsqu’on commence à divaguer. Pour plus de succès, définir clairement les objectifs et points clés du problème avant la méditation productive, éviter de tourner en boucle pendant la réflexion, et se répéter de manière claire la solution si on la trouve.
  • Un effet secondaire d’améliorer sa mémoire est l’amélioration de son aptitude à se concentrer. Call nous explique la méthode du palais mental pour retenir un jeu de 52 cartes (voir le livre Votre cerveau est extraordinaire de Fabien Olicard et Moonwalking with Einstein de Josh Foer)

Chapitre 3 : Quitter les réseaux sociaux

social network abandon

Il faut accepter que ces outils ne sont pas le démon ultime et peuvent nous rendre heureux mais aussi être conscient que la limite pour accepter une telle perte de temps et d’attention devrait être bien plus élevé et qu’on devrait utiliser moins de ces outils

Les réseaux sociaux fonctionnent sur ce principe :

I’ll pay attention to what you say if you pay attention to what I say — regardless of its value

 

Les dangers de l’approche tout bénéfice

L’approche du tout bénéfice : c’est la philosophie selon laquelle, tout ce qui apporte des bénéfices (bien être, finance…) est à prendre en ignorant les complications qu’il apporte. Cette philosophie n’apporte en rien la tranquillité d’esprit.

Il faut considérer les outils de réseau comme de simple outils et ne garder que ceux qui nous permettent d’être plus efficace !

Identifier quelques avantages n’est pas suffisant pour investir dans un outils. Il fait aussi voir les coûts cachés comme le fermier faisant ses balles de foins préférant finalement acheter de la nourriture (la matière organique arrive ainsi sur l’exploitation, pas de frais de réparation et d’essence, surface libérée pour faire des poussins)

On préférera l’approche de l’artisant : identifie les facteurs clés qui déterminent le succès et le bonheur de notre vie personnelle et professionnelle et n’adopter des outils que s’ils améliorent ces facteurs clés.

Call nous propose 3 stratégies pour choisir l’approche de l’artisant plutôt que l’approche tout benefice

Stratégie 1 : Quelles actions principales nous guident vers nos buts

  • définir ses but professionnels et personnels.
  • Il ne faut pas que ces buts soient trop spécifiques pour le moment
  • Une fois que c’est fait, lister pour chaque but les 3 actions qui permettent de les atteindre. Ces actions doivent être très spécifiques.
  • Regarder chacun de ses outils et se demander si ils ont un impact significatif négatif ou positif sur ces actions.
  • Choisir en fonction du résultat de supprimer ou de garder ces outils dans votre vie

L’auteur donne le nom de “loi des minimums vitaux”. C’est en fait la loi de pareto qui dit que 20 pourcent des effets observés sont du à 80% des causes possibles ! En gros, les élèments qui contribuent à un résultat ne sont pas tout le temps bien distribués

Stratégie 2 : Observer ce dont on a vraiment besoin et prévoir

Faire la technique du déménagement : emballer toutes ses affaires comme si on allait déménager et ne sortir des cartons que ce dont on a besoin au cours d’une semaine de vie. Supprimer le reste.

Appliquer ce principe aux réseaux sociaux en se coupant de tout réseaux pendant 30 jours. Si au bout de 30 jours on a manqué a personne et que ces 30 jours ont été vraiment mieux que les précédents, alors on peut supprimer ces applications.

Pour éviter que les sites comme Reddit n’envahissent notre vie (on ne peut pas désinstaller ceux la), il suffit de toujours planifier des choses à faire sur nos temps libre. En évitant le vide, on évitera les pertes de temps de shallow work. De plus nous en sortiront reposé car l’esprit peut travailler sans se reposer du moment qu’il y a du changement ! Toujours être actif et prévoyant !

Stratégie 3 : Réduire le temps disponible

Cela permet de se concentrer sur les choses importantes (et donc de réduire le shallow work pour le deepwork). L’entreprise bootscamp a tester de ne faire travailler ses employés que 4 jours pas semaine et ça marche ! En plus ils ont instauré le mois de juin comme étant dénué de réunion, présentation et autres supports exigés. Les employés présentent leur projet au bout d’un mois sous la forme d’un article. Les projets présentés étaient alors bien plus novateurs !

Pour arriver à ce résultat dans notre vie personnelle il nous propose 3 stratégies :

  • Planifier chaque minute de notre journée : car on a tendance a mal évaluer le temps qu’on met à faire chaque tâche. Écrire sa journée en bloc de 30min sur sa remarkable et permettre de faire des corrections sur la partie de droite au fur et à mesure que la journee avance . Ce processus permet de choisir ce qu’on va faire de son temps dans sa journee
  • Quantifier la profondeur de chaque activité. Pour cela, on va se demander “combien de temps ça mettrait à former un lycéen a cette tâche ?”. Il faudra prioriser les tâches qui mettent beaucoup de temps à former le collégien par rapport aux tâches ou il faudra peu de temps. En effet ces dernières peuvent nous faire croire que nous sommes productives mais apportent beaucoup moins en bénéfices sur le long terme
  • Fixer des quotas d’heure de shallow work par mois. Pas plus 50% de son temps (et le boss voudra pas sous 30%). Réduire les déplacements (5 maximum par jour), ne pas dire oui à tout en étant non ambigu sur le non et ambigu sur la raison,
  • Finir a des horaires fixes tous les jours. Pour préserver son énergie. De toute façon le fait de finir tard est du au fait qu’on a accepter trop de shallow work. Il faut garder un mindset deepwork et se mettre en mode “rareté” c’est a dire n’accepter que des travaux qui en vaillent la peine.
  • Devenir difficile à joindre :
    • ne pas communiquer son email partout et préciser en cas de divulgation que “on ne répondra qu’aux propositions qui matches avec notre emploi du temps et nos intérêts”
    • répondre de manière complète aux email en ce demandant “quel est le but de ce projet et quelle est la manière la plus rapide d’y arriver ?”
    • Ne pas répondre. L’envoyeur du mail doit faire en sorte que le receveur réponde en le convaincant. Ainsi il faut que le message soit dénué d’ambiguïté, qu’il intéresse le receveur et que le fait de répondre au message soit important pour le receveur.

      As the author Tim Ferriss once wrote : “ Develop the habit of letting small bad things happen . If you don’t , you’ll never find time for the life – changing big things . ”