⛰ De quoi parle ce livre ?

Ce livre explique comment créer, classer et revoir ses notes de manière intelligente. L’auteur nous explique comment appliquer la Zettlekasten method ou slip box, une méthode qu’utilisait le prolifique sociologue allemand Niklas Luhmann. Cette méthode à déjà fait ses preuves dans le domaine de la recherche et l’auteure nous donne des astuces pour l’appliquer à notre vie. Elle nous donne au passage de nombreux conseils sur la mémoire.

🧠 Pensée

J’ai appliqué les conseils de ce livre et aborde les contenus que je consomme d’une manière totalement différente aujourd’hui. Tout mon temps est rentabilisé car je peux me souvenir de tout. Mon système de prise de note utilise la méthode PARA ainsi que la slip box. Comme outils, j’utilise Notion et de ma remarkable.

🥰 Qui aimera ce livre ?

Toute personne frustré d’oublier les concepts évoqués dans les livres ou autres contenus qu’elle consomme. Cette méthode de prise de note n’est qu’une fraction de ce qui existe, mais c’est une bonne introduction au monde des “knowledge workers“.

🚀 Le livre en 4 phrases

  1. Il faut agir sur son environnement pour faire les choses. Minimiser par son environnement au minimum l’utilisation de sa volonté
  2. Ecrire des notes simple, claire, courtes avec des liens à d’autres notes et avec suffisamment de contexte
  3. Maitriser ses outils pour rendre le travail fluide
  4. Utiliser toujours la même manière de faire pour faire confiance à notre système et ainsi se concentrer sur la réflexion

📒 Résumé et notes

Introduction

L’amélioration de l’organisation de tous les écrits fait la différence. Penser, lire, apprendre, comprendre et générer des idées est le travail principal de tous ceux qui étudient, font des recherches ou écrivent. C’est ce que Call Newport appelle dans son livre Deepwork des “knowledge workers” Étudier ne prépare pas les étudiants à une recherche indépendante. C’est une recherche indépendante.

Se fixer comme objectif 3 notes par jour est un bon début pour constituer ce qu’on appelle une mémoire externe ou un second cerveau.

1 – Tout ce que vous devez savoir

Créer un écrit à partir de quelque chose qui est déjà écrit est incomparablement plus facile que de tout assembler dans votre esprit et d’essayer ensuite de le récupérer à partir de là.

La qualité d’un article et la facilité avec laquelle il est rédigé dépendent plus que tout de ce que vous avez fait par écrit avant même de prendre une décision sur le sujet. C’est a dire cela dépends des informations que vous avez accumulé par écrit sur un sujet avant de penser à écrire un article à propos de ce sujet.

2 – Tout ce que vous devez faire

Qui vous êtes n’est pas si important mais ce que vous faites l’est. Faire le travail requis et le faire de manière intelligente mène, sans surprise, au succès.

Ce qui fait une différence significative sur l’ensemble du spectre de l’intelligence, c’est autre chose : la quantité d’autodiscipline ou de maîtrise de soi que l’on utilise pour aborder les tâches à accomplir. Nous savons aujourd’hui que la maîtrise de soi et l’autodiscipline ont bien plus à voir avec notre environnement qu’avec nous-mêmes (cf. Thaler, 2015, ch. 2) – et l’environnement peut être modifié.

Par exemple : Personne n’a besoin de volonté pour ne pas manger une barre de chocolat quand il n’y en a pas autour.

Chaque tâche intéressante, significative et bien définie sera accomplie, car il n’y a pas de conflit entre les intérêts à long et à court terme. Avoir une tâche significative et bien définie bat la volonté à chaque fois. On peut ne pas avoir de volonté, mais on peut aussi ne pas avoir à utiliser notre volonté et cela indique qu’on se prépare au succès. C’est ici qu’intervient l’organisation de l’écriture et de la prise de notes.

Notes personnelles : Pour avoir plus d’informations sur la volonté et ses limites, aller voir Stress Less Accomplish More, Deepwork, Les quatres accords toltèques

3 – Tout ce que vous devez avoir

Les bons outils n’ajoutent pas de fonctionnalités ou plus d’options à ce que nous avons déjà, mais ils aident à réduire les distractions par rapport au travail principal, qui est ici la réflexion.
Notes personnelles : Comme outils, j’utilise Notion et de ma remarkable.

Si vous pouvez faire confiance au système, vous pouvez abandonner la tentative de tout garder ensemble dans votre tête et vous pouvez commencer à vous concentrer sur ce qui est important : le contenu, l’argument et les idées.

Avoir une structure claire dans laquelle travailler est complètement différent de faire des plans sur quelque chose. Si vous faites un plan, vous vous imposez une structure. Le défi consiste à structurer son flux de travail de manière à ce que la perspicacité et les nouvelles idées puissent devenir les forces motrices qui nous poussent vers l’avant et non des choses qui vous embrouille.

Seulement si vous pouvez faire confiance à votre système, seulement si vous savez vraiment que tout sera pris en charge, votre cerveau lâchera prise et vous laissera vous concentrer sur la tâche à accomplir.

Des études sur des personnes très performantes ont prouvé à maintes reprises que le succès n’est pas le résultat d’une forte volonté et de la capacité à surmonter la résistance, mais plutôt le résultat d’environnements de travail intelligents qui évitent la résistance en premier lieu.

Tout le monde est motivé lorsque la ligne d’arrivée est à portée de main.

Être expérimenté avec un problème et intimement familier avec les outils et appareils avec lesquels nous travaillons, idéalement jusqu’à la virtuosité, est la condition préalable pour découvrir leurs possibilités inhérentes

 

4 – Quelques aspects à garder en tête

  • Avoir lu plus ne signifie pas automatiquement avoir plus d’idées. Surtout au début, cela signifie avoir moins d’idées avec lesquelles travailler, car vous savez que d’autres ont déjà pensé à la plupart d’entre elles.
  • L’effet Duning-Kruger est le fait que le débutant se sent mieux qu’ils ne sont vraiment.
  • La création d’une mémoire externe ne consiste pas seulement à recueillir des pensées, mais à établir des liens et à susciter de nouvelles idées.
  • Les gens qui ont eu du succès, ayant été félicités pour ce qu’ils sont (doués et talentueux) plutôt que pour ce qu’ils font, ils ont tendance à se concentrer sur le maintien de cette impression, plutôt que de s’exposer à de nouveaux défis et à la possibilité d’apprendre de l’échec.

Notes personnelles : On retrouve également cette notion dans “This book will make you dangerous”

  • L’effet de simple exposition : faire quelque chose plusieurs fois nous fait croire que nous sommes devenus bons dans ce domaine – complètement indépendant de nos performances réelles (Bornstein 1989). On a malheureusement tendance à confondre familiarité et habileté. De la même façon, dès que nous nous familiarisons avec quelque chose, nous commençons à croire que nous le comprenons également. En plus de cela, nous avons aussi tendance à l’aimer plus
  • Nous pouvons nous entraîner à rester concentrés sur une chose plus longtemps si nous évitons le multitâche, éliminons les distractions possibles et séparons autant que possible les différents types de tâches afin qu’elles n’interfèrent pas les unes avec les autres.

Pour creuser le sujet, voir le livre Deepwork

  • Selon la célèbre loi de Parkinson, chaque type de travail a tendance à remplir le temps que nous lui consacrons, comme l’air remplit chaque recoin d’une pièce
  • Plus nous ressentons de pression, plus nous avons tendance à nous en tenir à nos anciennes routines – même lorsque ces routines ont causé les problèmes et le stress en premier lieu. C’est ce qu’on appelle l’effet tunnel (Mullainathan et Shafir 2013)

Les quatre principes sous-jacents

5 – Ecrire est la seule chose qui compte

Les différentes étapes pour réaliser de bonnes notes sont :

  • Assembler les notes
  • Les mettres en ordres
  • Les convertir avec nos propres mots
  • Les revoir.

Il existe beaucoup d’outils pour prendre des notes ou apprendre sur des sujets. Mais tous ces systèmes sont indépendants ce qui fait qu’il est difficile d’obtenir une synthèse. Chaque manière de collecter les infos devient alors un projet en elle même, que l’on utilise jamais vraiment. Il est donc important de mettre la slip box à une place centrale. La slip box est une manière de classer ses notes comme le faisaitle sociologue allemand Niklas Luhmann. A travers ce livre, l’auteure nous apprend à utiliser cette méthode

L’auteure conseille Zotero comme logiciel de référencement !

Notes personnelles : La slip box ou Zettelkasten method est un moyen efficace de classer les concepts entre eux. Cependant pour d’autres types d’informations, la méthode PARA peut être complémentaire. J’utilise pour ma part les deux méthodes.

  • On fera 3 types de notes :
    • Les notes fugaces : qui seront temporaires
    • Les notes permanentes : qui ne bougent pas dans notre slip box
    • Les projects notes : qui seront archivées une fois le projet fini

Ils ne faut pas confondre ces trois types de notes sinon plus notre slip box grandira, plus elle demandera de travail alors que l’on veut l’inverse.

L’écriture n’est pas un processus linéaire, mais circulaire : le problème de trouver un sujet est remplacé par le problème d’avoir trop de sujets à écrire.

Le top est donc d’écrire plein de notes fugaces qu’on revoit à la fin de la journée et qu’on passe ou pas en permanent note ! Une sorte de filtre quotidien qui permet de mettre en place une base saine.

Il ne faut pas hésiter à modifier ses notes permanentes dans la slip box. A en supprimer. Plus notre slip box s’ameliorer, meilleurs nous devenons.

Il faut bien séparer ses rôles en écritures pour ne pas séparer son attention. Par exemple si on écrit une thèse, on l’écrit tout d’un coup en mode écrivain. Ensuite on schift en mode correcteur et on corrige tout d’un coup. Puis on revient en mode écrivain et on corrige ce que le correcteur (nous) a relevé.

Toujours avoir une page imprimé de son manuscrit à côté de soi pour ne pas divulguer des informations trop tôt dans sa thèse/article/roman qu’on abordera plus tard !

Si vous voulez apprendre quelque chose sur le long terme, vous devez l’écrire. Si vous voulez vraiment comprendre quelque chose, vous devez le traduire avec vos propres mots. Écrivez exactement une note pour chaque idée et écrivez comme si vous écriviez pour quelqu’un d’autre

6 – La simplicité est primordiale

La simplicité est primordiale car si une note est trop compliqué, trop longue, on aura pas envie de la relire. On ne pourra donc pas améliorer cette note ni relire son contenu qu’on a peut être oublié.

Assemblez les notes et mettez-les en ordre, transformez ces notes en un brouillon, révisez-les et vous avez terminé.

Dans l’ancien système, la question est : sous quel sujet dois-je stocker cette note ? Dans le nouveau système, la question est : Dans quel contexte vais-je vouloir retomber dessus ?

7 – Personne ne commence vraiment de zéro

Pour choisir un sujet il vaut mieux compiler sa slip box et si des questions éveillent notre curiosité, on pourra partir sur ce projet. On ne part ainsi pas de 0 car on a des connaissances sur le sujet et on est quasi sur que ce sera intéressant.

Plus vous vous intéressez à quelque chose, plus vous le lirez et y réfléchirez, plus vous collecterez de notes et plus il est probable que vous générerez des questions à partir de tout cela.

8 – Laissez le travail vous faire avancer

Même le travail acharné peut être amusant tant qu’il est aligné avec nos objectifs intrinsèques et que nous nous sentons en contrôle. Les problèmes surviennent lorsque nous organisons notre travail d’une manière si inflexible que nous ne pouvons pas l’ajuster lorsque les choses changent. On est alors bloqué malgré nous dans un projet qui semble développer une vie propre indépendante de notre volonté.

Ce n’est pas un signe de professionnalisme de maîtriser une technique et de s’y tenir quoi qu’il arrive.

Oshin Vartanian a comparé et analysé les flux de travail quotidiens des lauréats du prix Nobel et d’autres scientifiques éminents et a conclu que ce n’est pas une focalisation implacable, mais une focalisation flexible qui les distingue.

La clé de la créativité est de pouvoir basculer d’un esprit ouvert et ludique à un cadre analytique étroit.

 

L’effet Zeigarnik

RAM humaine
En désactivant l’effet Zeigarnik, on libère de la mémoire court terme, RAM pour les ordinateurs

 

Effet Zeigarnik : les tâches ouvertes ont tendance à occuper notre mémoire à court terme – jusqu’à ce qu’elles soient terminées.

La mémoire court-terme doit être “vidée” pour performer a son maximum. Nous n’avons pas besoin de terminer des tâches pour convaincre notre cerveau d’arrêter d’y penser. Tout ce que nous avons à faire est de les écrire d’une manière qui nous convainc que ces choses seront prises en charge.

Ça marche pareil pour la slip box. On divise l’écriture en autre petites tâches rapides à faire. On s’assure d’avoir écrit toute sa pensée et d’avoir bien fait toutes les connexions auxquelles on pensait comme ça notre cerveau peut se reposer sans penser sans cesse à notre idée. On a ainsi le champs libre pour de nouvelles idées.

On peut volontairement ne pas poser une question sur le papier pour que notre cerveau nous la renvoie souvent et qu’on puisse réfléchir dessus.

Transférer des idées dans la mémoire externe permet aussi de les oublier. Et même si cela semble paradoxal, l’oubli facilite en réalité l’apprentissage à long terme.

Les six étapes d’une écriture réussie

9 – Tâches séparées et imbriquées

Il faut limiter la prise de décision. En effet celle-ci consomme de l’énergie ! Donc si on utilise toujours le même matériel pour prendre des notes et qu’on traite chaque note de la même façon, on économise de l’énergie !

Les experts, quant à eux, ont intériorisé les connaissances nécessaires pour ne pas avoir à se souvenir activement des règles ou à réfléchir consciemment à leurs choix. Ils ont acquis suffisamment d’expérience dans diverses situations pour pouvoir se fier à leur intuition pour savoir quoi faire dans quel genre de situation. Leurs décisions dans des situations complexes ne sont explicitement pas prises par de longues considérations analytiques rationnelles, mais viennent plutôt de leur intuition.

En ce qui concerne la mémoire à court terme : nous pouvons avoir un maximum de sept choses en tête en même temps, plus ou moins deux selon les personnes.

Note personnelles : Joshua Foer dit exactement la même chose sur les experts et le nombre de choses que nous pouvons garder à l’esprit dans son livre “Moonwalking with Einstein”

10 – Lire pour comprendre

Se tester

Lorsqu’on lit, on a l’impression de comprendre et donc d’apprendre par le biais de confirmation. Tant que on ne se teste pas, on ne peux pas vérifier si on a acquis ou pas le concept. Ainsi un système externe tel que la slip box permet de se tester régulièrement et donc d’apprendre davantage.

Le principe d’agrégation

On a tendance a mieux retenir les choses que l’on comprends. Si par exemple on nous donne une suite de chiffres sans signification on va galérer 857944 alors que si on retient Vendée/deux Sèvres/Nantes c’est très facile. Comme en moyenne on retient 7 infos à court terme il est important de mettre du lien dans tout ce qu’on apprends.

Notes personnelles : Ceci est le principe d’agrégation abordé dans “Moonwalking with Einstein”

Devenir un expert

Pour pouvoir devenir un expert, nous avons besoin de la liberté de prendre nos propres décisions et de toutes les erreurs nécessaires qui nous aident à apprendre. Les enseignants ont tendance à confondre la capacité de suivre (leurs) règles avec la capacité de faire les bons choix dans des situations réelles.

Les manipulations telles que la variation, l’espacement, l’introduction d’interférences contextuelles et l’utilisation de tests, plutôt que de présentations, en tant qu’événements d’apprentissage, partagent toutes la propriété qu’elles apparaissent pendant le processus d’apprentissage pour entraver l’apprentissage, mais elles améliorent souvent l’apprentissage.

Quelques astuces :

  • Lorsque nous essayons de répondre à une question avant de savoir comment, nous nous souviendrons plus tard mieux de la réponse.
  • L’exercice aide à transférer des informations dans la mémoire à long terme
  • Les lecteurs universitaires expérimentés lisent généralement un texte avec des questions en tête et essaient de le relier à d’autres approches possibles, tandis que les lecteurs inexpérimentés ont tendance à adopter la question d’un texte et les cadres de l’argument et à le prendre pour acquis. L’inibition active est importante. Elle permet de supprimer le surplus d’info pour apprendre d’autre chose et surtout nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur un sujet.

Du sens pour apprendre bien et sans friction

Bien apprendre signifie bien comprendre, ce qui signifie se connecter de manière significative aux connaissances antérieures. Ainsi les informations ne peuvent presque plus être oubliées et seront récupérées de manière fiable si elles sont déclenchées par les bons indices les reliants à d’autres connaissances.

Notes personnelles : Joshua Foer dans “Moonwalking with Einstein” discute de cet aspect souvent oublié et qui pourrait nous apporter tellement dans notre système éducatif. La connaissance amène la connaissance.

Quand même des élèves très intelligents échouent dans leurs études, c’est le plus souvent parce qu’ils cessent de voir le sens de ce qu’ils étaient censés apprendre (cf. Balduf 2009), sont incapables de faire le lien avec leurs objectifs personnels (Glynn et al. 2009) ou n’ont pas la capacité de contrôler leurs propres études de manière autonome et selon leurs propres conditions.

Rien ne nous motive plus que de voir un projet auquel nous pouvons nous identifier avancer, et rien n’est plus démotivant que d’être coincé avec un projet qui ne semble pas valoir la peine. Le risque de perdre tout intérêt pour ce que nous faisons est élevé lorsque nous décidons dès le départ d’un projet à long terme sans trop savoir à quoi nous attendre. Nous pouvons atténuer considérablement ce risque en appliquant un schéma d’organisation flexible qui nous permet de changer de cap chaque fois que nécessaire.

Plus nous avons de contrôle pour orienter notre travail vers ce que nous considérons comme intéressant et pertinent, moins nous devons mettre de volonté pour faire avancer les choses.

11 – Take Smart Notes

Ecriture manuscrite

Différentes études indépendantes indiquent que l’écriture à la main facilite la compréhension. L’écriture manuscrite rend impossible la copie pure, mais facilite au contraire la traduction de ce qui est dit (ou écrit) dans ses propres mots.

L’avantage le plus important de l’écriture est qu’elle nous aide à nous confronter lorsque nous ne comprenons pas quelque chose aussi bien que nous aimerions le croire.

Lier des concepts de contextes différents

Il faut ajouter un index a notre slipbox. Et étiquetter nos titre de note pour les retrouver toutes si on cherche un sujet précis. Mais cet index ne dois pas être trop complet ! En effet il faut qu’on se “perde” dans les notes qu’on a écrit pour redécouvrir des concepts. Les mots clés pour l’index doivent nous servir à mettre la note dans un contexte. Toujours penser en tant qu’ecrivain (comment cette note peut me servir) et pas en tant qu’archiviste (comment je stocke cette information). On pourra ainsi associer les nouveaux concepts qu’on découvrira par la suite et les mettre dans de nouveaux contextes.

Il faut visualiser son soi du futur comme un abruti et écrire les notes en conséquence. Ainsi il faut que les notes soit le plus simples, claires et courtes possibles.

La slip box permet de détecter des subtilités par exemple quand deux auteurs parle d’un même concept mais l’utilise différemment. On s’en rendra compte car en rentrant la note du deuxième auteur on verra le concept du premier

En reliant deux notes apparentées, peu importe où elles se trouvent dans la boîte ou dans des contextes différents, de nouvelles pistes de réflexion surprenantes peuvent être établies

Même si la méthode de créer des liens permet d’apprendre plus efficacement il faut l’appliquer à tout car si on apprends pas bien une notion et qu’on fait reposer sur elle d’autres apprentissage, ont risque d’oublier ces autres apprentissage avec la notion

« Les personnes créatives savent mieux reconnaître les relations, établir des associations et des liens et voir les choses d’une manière originale, voir des choses que les autres ne peuvent pas voir » (Andreasen 2014).

Notes personnelles : Notion également abordée dans Black Box Thinking

Ne garder que l’essentiel

L’une des tâches les plus difficiles consiste à supprimer rigoureusement ce qui n’a aucune fonction dans un argument, ce qu’on pourrait appeller « tuez vos petits ». Cela devient beaucoup plus facile lorsque vous déplacez les passages douteux dans un autre document et que vous vous dites que vous pourriez les utiliser plus tard

12 – Développez des idées

La simple copie des citations change presque toujours leur sens en les dépouillant de leur contexte, même si les mots ne sont pas modifiés. C’est une erreur courante de débutant, qui ne peut conduire qu’à un patchwork d’idées, mais jamais à une pensée cohérente.

Il faut accepter le plus tôt possible qu’une vue d’ensemble du slip-box est aussi impossible que d’avoir une vue d’ensemble de notre propre pensée pendant que nous réfléchissons.

Les oppositions aident à façonner les idées en offrant un contraste.

Quand il s’agit de trouver les bonnes questions, il ne suffit donc pas d’y penser. Nous devons faire quelque chose avec une idée avant d’en savoir assez pour faire un bon jugement.

13 – Partagez votre point de vue

Une idée gardée privée est aussi bonne qu’une que vous n’avez jamais eue.

Rien ne nous motive plus que l’expérience de devenir meilleur dans ce que nous faisons. Et la seule chance de s’améliorer dans quelque chose est d’obtenir un retour d’information concret et opportun. il faut chercher des commentaires à notre travail, pas les éviter. Rechercher activement et accueillir les commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs, est l’un des facteurs les plus importants de succès (et de bonheur) à long terme.

Note personnelle : C’est l’essence même du livre “Show Your Work!” de Austin Cleon

Si la perspicacité devient une menace pour votre réussite scolaire ou écrite, vous le faites mal.

Le feedback permet l’apprentissage

L’autre leçon n’est pas que nous ne pouvons pas apprendre de nos expériences, mais que nous ne pouvons apprendre de nos expériences que si des commentaires suivent peu de temps après.

Notes personnelle : Pour apprendre le feedback doit être immédiat. Si ce n’est pas le cas, l’expérience n’est alors pas corrélé à la qualité du savoir faire. Voir “Black Box Thinking” et “Moonwalking with Einstein”

14 -Faire de la prise de note une habitude

Habitudes à prendre

  • Toujours se demander “qu’est ce qui manque à ma slip box”
  • Toujours essayer de trouver des idées simples.
  • Se poser les bonnes questions pour améliorer notre slipbox.
  • La restriction permet d’avoir une structure simple qui nous permet de ne plus réfléchir sur comment prendre des notes et donc de gagner en productivité. Il me faut standardiser toutes les tâches de sa vie pour les optimiser.

Instructions pour la slip-box

1. Faites attention à ce que vous voulez retenir.

2. Encodez correctement les informations que vous souhaitez conserver. (Cela inclut la réflexion sur les indices (titres) appropriés.)

3. Exercez-vous au rappel.

Autres conseils

Il est recommander de traiter une note numérique comme si l’espace était limité. Chaque note doit tenir sur l’écran et il ne doit pas être nécessaire de faire défiler.

Essayez de travailler sur différents manuscrits en même temps. Le processus de lecture et d’écriture produit inévitablement de nombreux sous-produits involontaires. Toutes les idées ne peuvent pas tenir dans le même article, et seule une fraction des informations que nous rencontrons est utile pour un projet particulier.

Si nous décidons plutôt d’écrire, disons, trois notes un jour spécifique, de revoir un paragraphe que nous avons écrit la veille ou de vérifier toute la littérature que nous avons découverte dans un article, nous savons exactement à la fin de la journée ce que nous avons pu faire. accomplir et peut ajuster nos attentes pour le lendemain.

Ressources personnelles pour en savoir plus sur la constitution d’un second cerveau

 

Ali Abdall : Il est le youtubeur américain qui m’a fait découvrir ce livre et ce concept. Il a créé une formation et écrit actuellement un livre sur le sujet

Tiago Forte : Tiens un blog “Forte Lab” dédié à ce sujet avec beaucoup de contenu gratuit et inspirant en anglais. Il a également créé un podcast “Building a second brain podcast”.