⛰ De quoi parle ce livre ?

C’est un récit que Tripp fait à destination des personnes voulant réussir dans leur vie, mais pour qui il manque quelque chose, mais ne savent pas quoi. Ce récit c’est une leçon de vie qu’a tirée Tripp de son expérience de coaching d’hommes qui étaient tous dans le même état d’esprit. Ce sentiment d’apprécier à nouveau sa vie en se sentant libre, connecté, vivant et en paix, Tripp appelle ça être dangereux.

🥰 Qui aimera ce livre ?

Toute personne se sentant un peu perdu dans sa vie, mais ne sachant pas par où commencer

🚀 Le livre en 4 phrases

  1. Il ne faut pas attendre d’avoir “assez” pour espérer accomplir ces quatre émotions (liberté, vitalité, paix, connectée). Il faut aligner ses actions avec ce qui nous rend plus forts dès aujourd’hui.
  2. Il faut guetter le moment ou par accumulation de pression, notre mindset passe de “gagner” à “ne pas perdre”. C’est à ce moment qu’on perd le fun de la situation et on essaye juste de ne faire aucune erreur pour ne rien “foutre en l’air”.
  3. La paix n’est pas une destination finale, c’est un état que l’on atteint que lorsque l’on reconnaît sa force. Éviter ce que l’on doit faire avec de la procrastination amène de l’anxiété et non la paix.
  4. Notre argent sert à acheter notre paix intérieure et non l’inverse

📒 Résumé et notes

 

Introduction

Tu deviens dangereux quand tu es un danger pour les excuses et les mauvaises habitudes qui te tirent vers le bas dans ta vie.

Avec l’amélioration du niveau de vie, beaucoup de gens sont devenus plus mous, isolés, auto- centrés. Cela les empêche d’apprécier les petites choses de la vie et de voir les opportunités. Il faut admettre qu’on aime se sentir confortable et en sécurité. qu’on arrive se sentir spécial. C’est pour cela qu’on apporte tant d’importance au succès.

Même les gens qui on eu beaucoup de succès sont confus parce que leur mindset du succès est mal calibré.

Ils pensent que le succès les protégera de la difficulté de la vie.

Beaucoup de célébrité du succès veulent nous aider dans un jeu que l’on ne peut pas gagner, une rat race, en nous donnant des conseils qui ont marché pour eux, mais ne colle absolument pas à notre vie.

C’est un faux espoir qui nous fait croire que la solution à tous nos problèmes c’est plus de talents et d’aptitude desquels on n’a finalement pas besoin. Cette envie de “toujours plus” nous maintient dans la roue du hamster.

Le succès nous sert d’excuse pour faire des choses qui nous rendent faibles :

  • on rate l’entraînement
  • on manque de sommeil.
  • on mange mal.
  • on ne joue pas
  • on manque de temps libre.
  • on a peu de relations stables.
  • on tolère les connards.
  • on tolère un environnement de vie oppressant

Le plus important est d’acquérir la paix, de savoir qu’on peut endurer tout ce qui va arriver au cours de la journée.
Notes personnelles : Cela peut faire référence à l’énergie d’adaptation dont parle Emilie Fletcher dans Stress Less Accomplish more, mais aussi au fait que plus on relève des défis, plus on s’entraîne à résister aux aléas de la vie. C’est le principe de résilience.
Notes personnelles 2 : Le concept de préservation d’énergie (volonté, attention…) est aussi abordé dans How to take smart notes, Deepwork, moonwalking-with-einstein

Il faut mettre en pratique ce qu’on apprend dans les livres et les podcasts.

Sans implémentation, l’information n’est que du divertissement.

Ne jamais croire un seul mot de ce qu’on vous dit tant que vous ne l’avez pas testé. Car tout ne fonctionne pas pour tout le monde.

Il faut arrêter de penser que notre vie à un but, qu’on a une raison d’être qui nous donnera une direction pour avancer.

Nos choix dans une journée sont façonnés par 3 questions :

  1. Quelle solution est la plus confortable ?
  2. Comment ne pas manquer une opportunité ou ne pas risquer quelque chose ? (Ne pas perdre des ressources qu’on a déjà accumulées). C’est cela qui nous empêche par exemple de quitter un travail que l’on n’aime pas.
  3. Quelle solution ne me fait pas passer pour un loser. Notre instinct de survie nous empêche de passer pour quelqu’un de stupide, car il y a des milliers d’années, c’était synonyme d’exclusion et donc de mort. Du coup on joue le caméléon dans nos relations pour protéger notre image. On va trahir notre nature pour éviter qu’on nous juge.

Ces trois questions apparaissent dans notre cerveau comme de véritables menaces. Elles nous font faire d’énormes concessions, mais les valent- elles vraiment ? Elle résume notre être à trois instincts primaires :

  • protéger
  • plaire
  • prouver

Ce sont les trois instincts qui orientent nos choix inconsciemment.

Nous pensons avoir une vie rationnelle vis-à-vis de nos objectifs de vie. En réalité nous laissons nos instincts décider et sommes très bons pour trouver des explications rationnelles pour nos choix dictés par la peur.

 

Chapitre 1 : Le succès nous rend faibles

La peur de retourner en arrière : C’est en général les gens avec un peu de succès qui sont le plus fragiles. En une vingtaine d’années, ils ont accumulé de l’argent, des expériences, des relations, mais sentent qu’ils manquent de sens et veulent passer à l’étape supérieure. Cependant au lieu d’être créatif, ils deviennent sérieux et rigides, car en procédant à un changement radical dans leur vie, ils ont peur de perdre tout ce qu’ils avaient accumulé.
Notes personnelles : Notion également abordée dans How to take smart note et Black Box Thinking

Il n’y aura jamais de ligne d’arrivée, car dès que nous atteignons un nouveau niveau, notre cerveau se recalibre et ce niveau devient la nouvelle norme.

Il faut quand même un minimum de confort et de sécurité dans la vie pour progresser. Trop de confort ou pas assez tue la force !

L’homme est un chasseur par définition, car à un champ de vision réduit pour favoriser le focus sur ce qu’il veut. Il n’a pas les yeux sur les côtés pour avoir un champ de vision élargi et guetter d’éventuels prédateurs. Cessons d’être des proies.

le tigre, un prédateur
Le tigre, un prédateur, à ses deux yeux devant sa tête pour aller vers son objectif, sa proie

Chapitre 2 : de la peur à la force

Les résultats mesurables que l’on souhaite obtenir (nos objectifs) sont l’expression des expériences et sentiments que nous voulons le plus dans nos vies.

Mais en nous concentrant sur le résultat plutôt que sur l’expérience ou le sentiment, on prend le risque de faire des sacrifices pour ce résultat et de se sentir vide une fois qu’on l’a atteint. En se concentrant sur l’expérience, on peut éviter ce piège.

On ne veut pas se sentir piégé ou épuisé ou isolé ou ennuyé. On veut se sentir libre, plein d’énergie et ressentir l’affection et l’amour, se sentir en paix.

Pour identifier si nos objectifs correspondent aux expériences que l’on souhaite vivre, on peut les lister comme ceci :

  • Résultats : objectifs et mesurables
  • L’ expérience que je vivrais selon moi avec ces résultats
  • Lier résultat et expérience en une même phrase

La plupart du temps, la liberté dépend de ce que les autres pensent, ressentent ou veulent. Mais tant que notre liberté dépend de quelque chose qu’on ne peut pas contrôler, ce n’est pas vraiment de la liberté.

Se sentir en vie passe par un état où on expérimente l’état de flow. Le fait d’atteindre cet état implique nécessairement un peu de risque. Se sentir en vie passe par le risque de mourir (mais pas au sens littéral). Chaque instant hors de sa zone de confort nous fait nous sentir en vie.

En général c’est quand notre cerveau veut nous faire croire que nous sommes en réel danger de mort que nous vivons l’expérience que l’on désire.

On permet la paix dans nos vies lorsqu’on ne fuit pas nos challenges.

Il faut savoir faire la différence entre le soulagement , qui est un état de transition entre deux menaces, et la paix véritable

La paix n’est pas une destination finale, c’est un état que l’on atteint que lorsque l’on reconnaît sa force. Éviter ce que l’on doit faire avec de la procrastination amène de l’anxiété et non la paix.

On considère ce que l’on a actuellement dans nos vies comme acquis. Il faut apprendre à apprécier qui on est et ce que l’on a au jour le jour. Ainsi, ce que l’on accomplira dans le futur compte moins.

En se rappelant tous les jours des choses qui vont bien, notamment pendant la méditation, comme :

  • j’ai réussi à me lever ce matin
  • mon vélo fonctionne bien
  • le serveur à été agréable

On apprécie chaque chose et on s’enlève de l’état d’esprit “jamais assez”. Ainsi les jours où tout va mal on aura juste un coup de mou et pas un ras-le-bol général dû à une accumulation de mauvaises sensations.

Le sentiment d’accomplissement est quelque chose de très vague. Il est plus facile à identifier si on se concentre sur des sentiments plus spécifiques comme l’amour, la liberté, le fait de se sentir en vie (vitalité) et la paix. On peut alors voir sur quel point on est en retard et donc sur quel point travailler pour atteindre le sentiment d’accompli­ssement.

Il ne faut pas attendre d’avoir “assez” pour espérer accomplir ces quatre émotions. Il faut aligner ses actions avec ce qui nous rend plus forts dès aujourd’hui.

Chapitre 3 : construire un feu : aligner nos actions avec ce qui nous rend­ forts

Notre argent sert à acheter notre paix intérieure et non l’inverse ! Toujours se rappeler de pourquoi on fait les choses. Se rappeler que même si quelque chose est cher, il nous permet de passer un moment incroyable. Il ne faut donc pas ruminer sur à quel point c’est cher et se pourrir l’expérience.

Si on ne fait les choses que pour la liberté, se sentir en vie, l’amour, la paix intérieure (et non protéger, plaire, prouver), on devient flexible, car on ne dépend plus d’aucun plan, d’aucune direction.

Lorsqu’on se sent pris au piège, il faut se poser ces questions :

  • Qu’est-ce qui peut me rendre plus fort maintenant ?
  • Qu’est-ce qui me fait vibrer ?
  • Dans quoi je m’améliore en ce moment ?
  • De quoi suis-je curieux actuellement ?
  • Qu’est ce que je veux apprendre maintenant ?

Plutôt que de chercher le chemin de vie parfait, dès qu’on ressent un peu d’excitation en faisant quelque chose, il faut la développer. Il faut faire ça pour toute chose et dans quelques années, nous verrons bien ou cela nous mène.

Toutes nos expériences sont liées à notre physiologie et à notre cerveau. À nous d’en prendre soin en faisant de l’exercice, en ayant une alimentation saine, en ayant des relations saines. En effet de mauvaises habitudes entraînent un mauvais mood qui entraîne de mauvais choix qui entraînent une mauvaise vie.

Réussir à maîtriser ses émotions notamment en changeant son alimentation (The mood cure Julia Ross) peut provoquer de drastiques changement dans nos vies.

La méditation permet de prendre du recul sur notre vie et sur nos choix.
Notes personnelles : Pour apprendre à méditer, consultez “Stress Less Accomplish More

Notre instinct nous pousse à éviter le danger et le risque. Dès que l’on fait quelque chose (par exemple scroller sur son téléphone) il faut toujours se demander si cela nous rend plus forts ! Il faut à tout prix traquer les choses qui nous font nous sentir plus libres, plus connectés, plus en vie, plus en paix. En les remarquant, on aura davantage envie de les refaire. Il faut arrêter de se fixer des objectifs arbitraires du style “getting things done”. En concentrant nos actions sur des expériences qui nous rendent plus forts, on construira une vie pleine de sens et sans friction.

Chapitre 4 : s’attendre à la résistance. Utiliser ses excuses pour faire des actions plus utiles.

Si on observe de la résistance à faire une nouvelle activité qui est a priori bonne pour nous, c’est qu’inconsciemment on pense que cette activité menace notre confort, nos ressources ou notre réputation. Lorsque l’on se sent inconfortable, c’est la résistance. Cela veut dire que l’on se place hors de sa zone de confort.

Première excuse : On fait mal les choses

Mais l’inconfort ne veut pas dire que l’on fait mal les choses. Il ne faut pas rester dans cette “paralysie analytique” ou on à l’impression qu’on fait mal les choses et qu’il faut abandonner, juste parce qu’on est inconfortable.

Par exemple, lorsqu’on fait du sport et qu’on a mal, on peut se dire qu’on est en train de se blesser et qu’il faut arrêter alors que la plupart du temps c’est cet inconfort qui est en fait le fait que nos muscles travaillent et se reforment.

Une des façons de contourner cette résistance est de diviser cette nouvelle activité en plein de petites étapes.

Deuxième excuse : la peur qu’un gros changement fasse tout s’effondrer

Troisième excuse : je dois avoir plus de passion ou d’expérience pour réaliser mon projet. Je ne suis pas prêt.

Mais c’est en faisant la chose que la passion vient. Ça ne sert à rien d’attendre qu’elle apparaisse comme par magie.

Excuse 4 : je n’ai pas le temps, l’argent ou l’énergie

La résistance adore se justifier quand on veut vraiment quelque chose. Au lieu de se justifier, il faut se poser la question de comment contourner ces obstacles.

Excuse 5 : Je ne sais pas quoi faire.

La résistance nous convint que rechercher des informations est nécessaire et est équivalent à faire le travail alors que c’est faux ! La plupart des adultes pensent que leur croissance est finie après l’école. Il leur est alors difficile d’apprendre de nouvelles choses, car ils ont du mal à se mettre dans la position de l’humilité du débutant.

Il faut toujours se rappeler que l’émotion que l’on ressent lorsque l’on apprend une compétence ne sera pas la même quand on sera compétent. On peut trouver le processus d’apprentissage vraiment pas intéressant et inconfortable et adorer la compétence par la suite.

Chapitre 5 : Soit Brave – Reste dans l’inconfort et développe ton leadership sur toi même.

Toujours se demander, si je mourais maintenant, serais-je content de la vie que j ‘ai mené. Quelles sont les choses que j’attendais de faire que j’aurai dû faire à tout prix ?

Se rappeler de la mort permet de ne pas prendre les choses trop sérieusement.

C’est souvent les personnes qui se sentent faibles qui commettent les actes les plus atroces pour se sentir fortes.

Utiliser sa force avec maturité, c’est traiter les gens comme on voudrait qu’ils nous traitent, ne pas se servir d’eux pour atteindre un objectif, ne pas parler dans leur dos. C’est ne pas vouloir appliquer sa force sur quel­qu’un d’autre. Car cette façon de faire brise notre paix intérieure, nous rend anxieux, car on a de se fait des ennemis et des choses à se reprocher.

Il faut

  • Savoir ce que l’on veut
  • prendre ses responsabilités.

Quand on est immature, on pense que notre malheur est dû au monde extérieur (notre job, le gouvernement, nos relations)

Il faut arrêter de voir les autres adultes comme des adversaires et essayer de co-créer avec eux. Lorsqu’on se prend à se plaindre, il faut se demander : Si je n’aime pas ça, alors qu’est ce que j’aime ? C’est probablement la solution à notre problème.

Les désirs sont changeants. Il faut donc identifier nos désirs plusieurs jours différents et les noter pour les identifier clairement.

Nos émotions à propos de se sentir stresser, isolé, piégé, ennuyé sont là pour nous permettre de corriger la trajectoire que nous avons donnée à notre vie. S’il “s’allume” c’est que quelque chose ne va pas. Il faut régler chaque problème un part un. On ne peut pas tout rattraper en peu de temps. Donc, dès qu’on se plaint il faut se demander ce que l’on veut puis trouver une solution.

L’anxiété est liée à des domaines qui comptent beaucoup dans nos vies : les relations, la santé, la finance

Anxiété = incertitude X impuissance d’après Chip Conley.

Un moyen de réduire son anxiété est de remplir la “feuille de balance d’anxiété”. Il suffit de lister sur une feuille pour chaque chose qui nous angoisse :

  • Qu’est-ce qu’on sait sur cette chose
  • Qu’est-ce qu’on ne sait pas
  • Qu’est-ce qui est en notre pouvoir
  • Sur quoi on a pas d’emprise

Le fait de répondre à ces questions motive, car permet de se remettre des priorités la vie. Cela est excitant, car ça montre le chemin vers notre idéal de vie.

 

Accepter de mettre les gens mal à l’aise

Il faut savoir s’extraire du schéma de pensée “je ne veux mettre personne mal à l’aise”. Il faut avoir l’audace de demander ce que l’on veut même si cela peut paraître déplacé. Les gens disent souvent oui et son ravi d’aider et cela nous permet de vivre notre vie comme on l’entend, en brisant nos barrières virtuelles. On aura alors plus d’énergie, car on réalisera à quel point le monde est plus vaste que ce qu’on avait imaginé.

On peut s’entraîner en demandant par exemple quelque chose qui n’est pas à la carte dans un restaurant, demander des upgrades gratuits en avion ou en hôtel

Cela nous entraîne encore une fois à sortie de notre zone de confort. En pratiquant régulièrement la sortie de notre zone de confort, nous créons de nouvelles connexions neuronales  qui vont venir inhiber notre centre de la peur. Cela permet de nous préparer pour quand de vrais challenges se présenteront à nous.
Notes personnelles : C’est la notion de plasticité cérébrale. Pour en savoir plus, consultez Limitless et Moonwalking with Einstein

Fini la politesse sociale par le fait de s’écraser. Tout le monde est notre égal, mais doit être traité comme on voudrait qu’on nous traite. Il faut mettre moins de distance avec les gens.

Savoir dire non de manière mature

Si on s’est construit sur nos instincts primaires (pas d’inconfort, protéger ses ressources, ne pas avoir l’air d’un idiot) alors notre entourage s’est aussi sélectionné là-dessus et nous encouragera à rester dans ce schéma de pensée. On veut absolument éviter cela.

Il faut être capable de dire non.
Notes personnelles : C’est un savoir-faire qui est cité dans de nombreux livres de développement personnel notamment dans Deepwork et Stillness is the key

Il faut être capable de dire non sans se positionner de manière trop forte. Ainsi une discussion peut se faire avec les autres et on ressent l’inconfort, mais au moins on parle du problème en tant qu’adulte mature. L’absence de non nous trahit nous même. Une décision sans discussion possible trahit notre entourage. Les deux amènent de la toxicité, du ressentiment et de l’isolement.

Il faut être ouvert et ferme. C’est-à-dire qu’une fois qu’on a pris une décision, il faut montrer à l’autre qu’on se sent concerné par les conséquences qu’aura sur lui cette décision et faire en sorte de les alléger pour cette personne en en discutant avec elle. On veut montrer qu’on se sent concerné, mais on ne demande pas la permission comme un enfant, car on est un adulte nature.

Il faut partir du principe que chacun est le responsable de son propre bonheur et considérer les autres comme des partenaires qui peuvent ensemble y arriver. Cette manière de penser vous permettra de vous sentir moins coupable lorsque vous dites “non”

Lorsqu’on a peur de quelque chose, se demander quel ressenti cette activité ferait naître en nous.

C’est de cette sensation dont on a peur, pas de l’activité en elle-même. Quand on se sent mal, qu’on pense avoir atteint notre limite, qu’on a l’impression de faire mal la chose, il faut quand même aller au-delà. C’est de cette façon qu’on se sentira en vie. L’auteur appelle cela la “tension”. Le fait d’extérioriser par des cris permet d’évacuer en partie cette tension.

Nous avons donc vu que nous pouvions aller bien au-delà de cette tension, notamment physique. Mais nous pouvons aussi aller au-delà de notre tolérance à la connerie de cette manière et ça, on ne veut pas que ça arrive. Souvent on s’enfonce dans le bullshit sans réfléchir parce qu’on fuit la tension émotionnelle.

La tension émotionnelle c’est la tension que tu ressens quand tu médites, mais que tu n’as pas envie de méditer. Mais en dépassant cette tension, tu peux réussir à simplement méditer.

 

Les étapes du challenge

Lorsque nous nous confrontons à un challenge, nous passons par 3 phases :

  • L’anxiété. Nous pouvons y rester coincés des années. C’est avant même de commencer le challenge.
  • Lorsque nous commençons le challenge, si mes talents et le challenge sont alignés, nous expérimentons le” flow” et la sensation d’être en vie. Nous sommes concentrés sur le challenge et n’avons pas le temps de ressentir de peur.
  • Après avoir réalisé le challenge. Nous sommes libérés de l’avoir fait et expérimentons un sentiment de paix. On est plus fort et on a plus peur de ce challenge.

Il faut comprendre que c’est la première phase qui est la pire pour pouvoir relever plein de challenge dans sa vie.

On peut retirer la tension dans sa vie en passant à l’action et non en restant dans l’anxiété des années.

 

Chapitre 6 : Jouer – Minimiser les risques et créer de sa propre façon

Il faut guetter le moment ou par accumulation de pression, notre mindset passe de “gagner” à “ne pas perdre”. Ainsi on perd le fun de la situation et on essaye juste de ne faire aucune erreur pour ne rien “foutre en l’air”.

Plus on accorde d’importance à quelque chose (argent, relations, carrière, sa propre image), plus sérieux on devient-(plus fixé et rigide aussi). Plus on devient rigide, plus on est vulnérable et on arrête de profiter de la vie. On n’ose plus rien ! On a un balai dans le cul.

On tue notre autorité, notre créativité, notre ingéniosité.

On finit par se sentir piégé, fatigué, isolé, ennuyé. La force c’est donc de savoir prendre des risques !

Nous avons tendance à moins jouer et davantage nous préparer pour avoir un bon travail ou de bonnes études. Nous sommes conditionnés pour penser que le jeu est une perte de temps face à toutes les autres occupations que l’on a. Mais ce manque de jeux est en fait un désavantage.

Le jeu nous encourage à expérimenter, nous donne de la volonté

Nous refusons de prendre des petits risques comme téléphoner à quelqu’un, avoir une discussion sérieuse avec quelqu’un, car nous avons peur que cela déclenche quelque chose. Mais la plupart du temps on a pas trop réfléchi à ce quelque chose qui n’est souvent pas si grave. Et lorsqu’on ne prend pas ces risques, les choses n’évoluent pas, rien ne se passe dans notre vie. On reste bloqué avec notre anxiété avec la peur de ce quelque chose auquel on ne réfléchit même pas.

Parler de ses problèmes et de ses peurs peut permettre de mettre en lumière le fait que ce quelque chose n’est pas si dramatique.

Pour mettre en lumière ses peurs il faut :

  • Les lister
  • Les justifier
  • Se demander ce qui arrivera si on essaye de changer les choses

Cela permet de relativiser et de voir que les conséquences dramatiques floues qu’on s’imagine sont irréelles.

Quand on se sent limité, par exemple qu’on n’est jamais allé aussi loin dans un jeu et qu’on n’a pas le droit à l’erreur, on a tendance à être mauvais. C’est pareil dans la vie. Car on se dit “il ne faut pas gâcher toute cette avancée “et on joue safe, on hésite.

Au lieu de jouer pour gagner, il faut jouer pour l’expérience de la liberté, d’être connecté, d’être envie d’être en paix.

Une idée reçue est que nos années d’études sont nos meilleures années. Mais si on désigne notre travail autour de notre style de vie, nos meilleures années durent toute la vie.

Si tu sais ce que tu veux, alors tu peux le mettre en place. Mais tu dois le faire, pas attendre le ticket gagnant.

Dans les tous les domaines ou on se sent isolés, stressés, isolés, piégés, c’est souvent parce qu’on fait les choses de la manière dont on pense qu’elle doit être faite. Mais cela est souvent hérité de notre entourage, de livres, de croyances populaires et ce n’est pas forcément adapté à nous. Pour contrer cela, on peut se poser la question suivante : qu’est-ce qui rendrait la chose amusante.

On peut desserrer la visse sans abandonner pour autant.

Follow the fun

Il faut habituer notre cerveau a trouver des manières fun de faire les choses ou on est bloqué. Plus on le fait, plus ça sera facile (par plasticité cérébrale).  Il faut faire les choses comme un jeu et faire ce qui doit être fait avec rigueur et discipline.

Nous avons vu comment être braves dans l’inconfort et comment être joueurs pour prendre des risques. Voyons maintenant comment s’extraire du regard des autres.

Chapitre 7 : Vis comme si tu n’avais rien à prouver et que tu jouais pour quelque chose de plus grand.

Le regard des autres

La vraie liberté s’obtient lorsqu’on se fiche du regard des autres. Plus besoin d’accomplir plein de choses pour prouver aux autres qu’on est quelqu’un de bien, car on s’en fiche. Tripp nous rappelle à quel point nous sommes petits en nous rappelant la taille de l’Univers. Il nous rappelle que dans notre société nous ne sommes plus vraiment en danger. Donc finalement nos problèmes n’en sont pas vraiment. Donc pas d’enjeux et pas besoin de se prendre la tête inutilement.

On a pas à relier notre bien-être à comment nous nous comparons aux autres ou à quel point nous atteignons les attentes des autres (notamment notre famille).

Selon le psychologue Michael Gervais, les gens qui sont les meilleurs dans leurs domaines, qui font avancer leur sport, leur industrie, sont pour la plupart rongés par l’anxiété. Parce qu’ils ont peur que quelqu’un révèle qu’ils ne sont pas si spéciaux. Beaucoup d’entre nous utilisent leurs accomplissements, leurs revenus, leurs connexions sociales, leur job prestigieux pour se défendre des autres qui pourraient dire” tu n’es pas assez”.

Quand on est bloqué de ce genre de mindset, on se fiche de notre autorité intérieure, car on attend de la validation des autres et donc c’est les autres qui décident à notre place.

Notes personnelles : L’important est de n’apporter de l’attention qu’aux choses que l’on peut contrôler. Stillness is the key

Si nous ne faisons pas attention, le jeu et le fun de cette compétition avec nos pairs peuvent devenir un combat sans fin. On s’empêche de profiter de sa vie parce qu’on est inconsciemment persuadé qu’on ne mérite pas d’être heureux. Comme on l’a vu dans Stress Less, Accomplish More “you receive what you think you deserve”

On devient faible lorsqu’on devient dépendant de quelque chose hors de notre contrôle. On devient fort lorsqu’on se détache de son attachement pour les attentes, les comparaisons, les achèvements et lorsqu’on se concentre sur les relations et activités qui nous font ressentis de l’amour, de la liberté, de la paix, le sentiment d’être en vie.

L’inverse de la quête d’attention est possible. Les gens qui pour protéger leur image se rabaissent et se fondent dans la masse. Il ne sont pas plus heureux, car gâche leur potentiel. Et c’est une forme d’égoïsme que de ne pas faire profiter au monde d’un talent qui pourrait rendre heureux des gens.

Si tu n’avais rien a prouvé que ferais-tu ? Tu profiterais de la vie n’est-ce pas ? Alors qu’attends-tu ? Parce qu’en réalité, tu n’a rien à prouver !

Beaucoup de gens se pensent obligés de prouver quelque chose à une personne en particulier. Alors une des façons de déjouer le mauvais sort est de se demander comment on se comporterait si cette personne n’existait pas.

Les activités qui nous procurent le plus de bien-être se révèlent souvent lorsqu’on se relaxe et qu’on leur laisse de l’espace.

Il faut apprendre a rire de soi-même et ne pas prendre la vie trop au sérieux.

“Seuls les morts survivent” est une phrase du coach Phil Stutz. Par mort, il désigne les gens capables de se dépasser en allant au-delà du protéger, plaire, prouver. Leur cerveau les met alors en garde d’une mort imminente. Mais ils renaissent et au lieu de ça vivent pleinement leur vie. Ils” survivent”.

Dans nos relations il faut se nourrir avec de l’amour et non de l’attention. Avec l’amour on va en profondeur des choses, avec l’attention on est vide et épuisé. Une autre façon d’oublier ce désir constant de validation est de se lever chaque matin en se disant “Aujourd’hui, j’abandonne tout espoir d’être reconnu et apprécié ou élevé par rapport aux autres”

La vie devient plus simple lorsqu’on se libère de notre besoin d’admiration, de reconnaissance et d’ approbation.

Plus on sera heureux et on réussira dans la vie, plus cela se verra, et plus des personnes nous haïront ou ne nous comprendront pas. Il ne faut pas en avoir peur, car il y aura toujours quelqu’un pour nous détester. Si on essaye de satisfaire tout le monde, on tuera dans l’œuf ce pour quoi on essaye de se battre.

Pour prendre conscience de tout ce qu’on fait dans notre vie pour éviter d’être critiqué ou mal compris :

  • il faut lister ces faits.
  • Ensuite, se demander combien de temps on passe à expliquer ce qu’on sait/veux ou à prouver quelque chose.
  • Enfin, qu’est-ce qui serait différent si on n’avait pas à se défendre de ce qu’on voulait ?

 

Agir pour plus grand que soit

En général, lorsqu’on trouve que nos relation et notre travail n’ont plus de sens c’est parce qu’on doit transcender notre existence. On doit cesser d’agir pour soi et agir pour soi et les gens qui nous sont chers. Et dès qu’on ressentira de nouveau cette perte de sens, il faudra agir pour sa tribu (changer d’échelle, essayer d’agir pour encore plus de gens dès qu’on commence à perdre du sens), les gens qui ont la même façon de penser que nous, les mêmes valeurs. Jouer pour quelque chose plus gros que nous redonnera du sens à notre vie.

Aider les autres nous aidera à nous sentir bien, vivant, aimer, pleins, en paix

C’est pour cette raison que Tripp est devenu coach.

Le fait de vouloir changer le monde et créer des associations caritatives est souvent notre but ultime, mais est uniquement là pour flatter notre ego.

Le vrai plaisir vient du fait d’aider les autres à surmonter un challenge qu’on a nous-mêmes surmonté dans le passé.

Conclusion

Il faut se rappeler d’être plus tolérant envers soi-même. Quand on est plus tolérant envers soi-même, on est plus tolérant envers les autres.

Nos désirs de succès ne sont que le mirage d’une profonde paix au loin.