⛰ De quoi parle ce livre

Dans son livre, Tim Ferris nous dévoile son train de vie atypique qu’il nomme « art de vivre des nouveaux bien heureux ». Par l’exemple de ses expériences personnelles et de celles d’autres « Bien Heureux », ayant voulu apporter leur contribution suite à la lecture de la 1ere édition, Tim explique les fondements de cette manière de vivre et comment y parvenir en partant d’un train de vie normal, que l’on soit salarié ou entrepreneur.

Ce livre, bien que vendant parfois « trop de rêve » à mon goût, nous amène à réfléchir sur nos objectifs de vie, à réévaluer notre champ des possibles et nous fait prendre conscience d’à quel point la technologie peut nous donner un accès à la liberté ou à l’inverse nous en priver.

À la fin de chaque chapitre, Tim nous donne à réaliser un défi confort qui est une mise en application d’une fraction de ses conseils par un exercice simple réalisable par chacun d’entre nous.

Tout au long de son livre, des citations de divers auteurs sont disposées. Elles sont en accord avec le thème du sous-chapitre à chaque fois.

🔍 Comment j’ai découvert ce livre

Ce livre était recommandé par toutes les personnes que je suis sur internet. À force que tous y fassent référence, j’ai fini par le lire.

🧠 Pensée

Ce livre est véritablement le livre qui m’a ouvert les yeux sur le champ des possibles et les opportunités que nous avons en tant qu’Occidentaux du 21ème siècle. J’ai compris, par la lecture de ce livre plein de bon sens et de conseils de vie, que les livres pouvaient m’apporter énormément, qu’un bon livre pouvait changer notre manière de penser et donc notre vie. C’est le premier livre duquel j’ai voulu faire une fiche résumée tant il m’avait impacté, mais je n’avais pas encore de méthodologie à l’époque. 2 ans et 20 livres plus tard j’ai relu “la semaine de 4h” et en ai fait un résumé digne de ce nom. Je ne l’ai que davantage apprécié. Redécouvrant des passages que j’avais oublié et interprétant différemment certaines idées que j’avais ignorées à l’époque et qui maintenant me paraissent primordiales.

🥰 Qui aimera ce livre ?

Toute personne voulant échapper au mode de vie classique. Si vous avez la sensation de passer à côté de quelque chose d’immense en ayant le même train de vie que les gens de votre entourage, alors ce livre pourrait bien être le déclic qui confirmera vos doutes. Suivez le guide et engagez-vous sur une voie atypique, mais désormais bien balisée, car empruntée massivement par les lecteurs de ce livre depuis 2007.

🚀 Le livre en 3 phrases

  1. Il est possible de mener une vie de millionaire sans millions en jouant sur le multiplicateur de liberté (quand, avec qui, quoi)
  2. Pour se libérer du mode de vie classique il faut d’abord se libérer du temps, acquérir un revenu en pilote automatique et devenir mobile
  3. Mener ce genre de vie vous exposera à des doutes et au regards des autres. A vous de faire un travail d’introspection pour réaliser ce qui est vraiment important pour vous. Le regards des autres ? Votre définition du succès ? L’enthousiasme créer par la tentative de réalisation de projet “impossible” ?

🎨 Mes impressions

Un livre tellement dense en bons conseils que j’espère le relire souvent pour me remettre en question. Le meilleur livre de “développement personnel” que j’ai pu lire jusqu’à présent.

☘️ Comment le livre m’a changé

Il a fait de moi un lecteur assidu, est à la base d’un changement d’orientation professionnelle, m’a permis de privilégier les choses importantes et d’identifier le superflu.

✍️ Mes meilleures citations

  • Si tout le monde est votre client, personne n’est votre client »
  • Si nous définissons le risque comme « la probabilité d’un résultat négatif irréversible », l’inaction est le plus grand de tous les risques.
  • Voici deux truismes à ne pas oublier : bien faire une chose sans importance ne la rend pas importante ; ce n’est pas parce qu’une tâche exige beaucoup de temps qu’elle est importante.
  • Limiter les tâches à l’important pour réduire le temps de travail (Loi de Pareto ou 80/20) ; réduire le temps de travail pour limiter les tâches à l’important (loi de Parkinson).

📒Résumé + notes

Partir du bon pied

Réduire l’individu à son travail est très réducteur. Cela efface pleins de facettes de la personnalité d’une personne pourtant c’est ce que la plupart des gens utilisent aujourd’hui pour se faire une idée d’une personne.

Le boulot idéal est celui qui prend le moins de temps. Le but est donc de libérer du temps et automatiser les revenus.

La définition de l’entrepreneur de Jean Baptiste Say : celui qui fait le choix de placer son investissement dans les secteurs où les espérances de profit sont les plus importantes.

Notre argent est multiplié par un multiplicateur de liberté. C’est-à-dire que la valeur de notre argent dépend de quand ou l’utilise, ou, avec qui, et avec quoi.

Toutes les règles peuvent être enfreintes ou contournées. Il faut être un négociateur dans l’âme.

Apprends à demander pardon plutôt que de demander la permission

La gestion du temps est morte, vive la suppression des tâches inutiles

Il faut admettre que l’inactivité n’est pas le but. Faire ce qui nous enthousiasme, voilà le but.

Retirer “mode de vie” de votre vocabulaire et utiliser “art de vivre”. Cela nous permettra de nous concentrer davantage sur la manière de laquelle nous vivons. Notes personnelles : C’est du vocabulaire transformatif dont nous parle Tony Robbins dans son livre awaken of the giant within

Étape I : Découvrir les nouvelles règles du jeu

Dans ce chapitre, Tim pose les bases sur l’attitude à avoir sur des choses du quotidien pour atteindre son art de vivre. Par d’habiles flash-back, il nous rappelle qu’il s’est un jour tenu à notre place, qu’il avait les mêmes angoisses et les mêmes difficultés. Il profite de ses anecdotes pour nous prouver que ses réactions marginales sont utiles.

Se jouer des règles

Les activités évoluent quand on ose tuer les vaches sacrées et remettre en question les hypothèses de base. Il ne faut pas faire comme tout le monde si la solution n’est pas satisfaisante même si on est pas spécialiste du domaine il faut tenter d’autres approches voir l’inverse de ce qui se fait. Par exemple, Tim a gagné le championnat de combat de boxe chinois en ayant maigri la veille et en utilisant une règle méconnue. Pas en étant fort dans ce style de combat.

La différence entre nouveaux bienheureux et réémetteur à demain (c’est-à-dire à la retraite)

Différentes formulations :

RD : travailler pour soi
NB : avoir des gens qui travaillent pour vous

RD : travailler pour soi
NB : bannir le travail pour le travail et faire le minimum nécessaire pour un effet maximal

RD : prendre des retraites tôt et jeunes
NB : répartir les périodes de détente et d’aventure tout au long de sa vie a intervalle régulier.

Pour cela il y a 10 règles de différenciation :

  • La retraite est une assurance contre le scénario du pire. Elle n’est pas un but en soi.
  • L’intérêt et l’énergie sont cycliques. Alterner les périodes d’activité et de repos est nécessaire pour s’épanouir et vivre. En travaillant seulement lorsqu’on est efficace, la vie est plus agréable et plus productive.
  • Moins n’est pas paresse. Notre société récompense le sacrifice personnel plutôt que la productivité individuelle La paresse c’est : supporter une expérience de vie non idéale, laisser les circonstances et les autres décider de notre vie pour nous. Essayez d’être productif plutôt qu’occuper
  • ce n’est jamais le bon moment. Tous les voyants ne seront jamais au vert en même temps. Si on veut quelque chose, il faut y aller.
  • Demander pardon pas la permission. Apprenez à être un fauteur de trouble et a vous excusez qu’à vous vous plantez pour de bon.
  • Misez tout sur vos points forts, n’essayez pas de corriger vos points faibles. Concentrez-vous sur l’utilisation optimale de vos armes au lieu de réparer en permanence.
  • il est possible d’avoir trop d’une bonne chose. Ce que vous voulez devient ce que vous ne voulez pas a le faire trop longtemps.
  • L’argent n’est pas la solution. Si seulement j’avais plus d’argent est le meilleur moyen de remettre à plus tard L’intense introspection et la prise de décision nécessaire pour créer une vie de plaisir maintenant et pas plus tard
  • le revenu relatif est plus important que le revenu absolu. L’important est le revenu euros/temps pas euro en une année. Il faut quand même gagner suffisamment pour accomplir ses rêves
  • Mauvais stress, bon stress. Il faut mettre autant d’énergie à supprimer le stress négatif qu’à rechercher le stress positif.

Le pouvoir du pessimisme : définir le cauchemar

Les périodes de dépression sont idéales pour se lancer, car même la voie “classique” peut échouer. On n’a donc rien à perdre en tentant quelque chose hors des sentiers battus. Pour se décider à passer à l’action, on peut se demander : “au pire que peut-il arriver ?”. Le fait de définir le scénario du pire permet de voir qu’on n’a pas tant à perdre, mais tant à gagner ! Ce dont nous avons le plus peur est ce dont nous avons le plus besoin de faire. Il faut prendre la décision de faire chaque jour une chose qu’on redoute. Apprendre à surmonter sa peur d’essuyer un refus est un outil qui nous servira toute notre vie. Il faut même prendre l’habitude d’insister et essuyer plusieurs refus.
Notes personnelles : Par la plasticité cérébrale décrite dans Limitless et Moonwalking with Einstein, essuyez des refus ne sera au bon d’un moment plus un problème.

La plupart des êtres humains préfère l’insatisfaction a l’incertitude et resteront dans l’inaction. Attention à ne pas rester dans l’inaction en transformant sa peur en déni optimiste.
Notes personnelles : Cette peur de l’incertitude est liée à la peur de la douleur qui gouverne notre vie selon Tony Robbins dans Awaken of the giant within

Si vous définissez le risque comme la probabilité d’un résultat négatif irréversible alors l’inaction est le plus grand de tous les risques.

La réussite d’une personne dans la vie se mesure au nombre de conversations délicate et désagréable qu’elle est prête à avoir

Accepter le statu quo et devenir un “gros mec dans la grosse voiture de la crise de la quarantaine ” doit devenir notre plus grande peur. Il faut rester irréaliste.

Réinitialisation du système

99% des gens sont convaincus qu’ils sont incapables de réaliser de grandes choses, donc ils visent le médiocre. Donc il y a plus de compétition pour les objectifs médiocres que pour les objectifs irréalistes. Donc les objectifs irréalistes sont plus faciles à accomplir. Il ne faut pas abandonner sous prétexte qu’on surestime la concurrence. De plus un but irréaliste est une motivation énorme comparer à un but réaliste bien banal.

L’insécurité collective du monde favorise les audacieux

Le bonheur et la tristesse sont les deux faces d’une même pièce. L’un ne peut exister sans l’autre. À vivre en fuyant la tristesse, on vit sans bonheur.

L’enthousiasme est le synonyme le plus complet du bonheur. Dès lors, pour fixer de bons objectifs, il faut se demander : qu’est-ce qui m’enthousiasme ? Il faut définir nos objectifs précisément, car sinon l’objectif n’aura pas de fin. Ce sera une rat race et on continuera à travailler pour se sentir productif.

Fixer des objectifs (rêves) selon Tim Ferris

  • les objectifs doivent être irréalistes
  • les objectifs ne sont plus des souhaits ambigus, mais des étapes précises
  • Le processus se focalise sur les activités qui combleront le vide. Que créera la suppression de notre travail. Vivre comme un millionnaire nécessité de faire des choses intéressantes et pas seulement de posséder.

Étape II : faire le ménage (le temps)

Pour accéder à son « Art de vivre », Tim définit 3 étapes clés. Ces 3 ingrédients de l’art de vivre des nouveaux bienheureux sont :

  • Le temps → être plus efficace
  • Le revenu → trouver une source de revenus automatisée, une muse.
  • La mobilité

Les trois s’acquièrent dans cet ordre si on est entrepreneur. Si on est salarié, il fait acquérir la mobilité puis le temps puis le revenu.

Chapitre 5 : la fin de la gestion du temps

Le bon usage de la productivité

Être efficace c’est faire une tâche qui vous rapproche de vos objectifs. Être performant c’est faire une tâche de la manière la plus économique possible. La performance sans considération de l’efficacité est le mode par défaut de l’univers. Bien faire une chose sans importance ne la rend pas importante. Ce n’est pas parce qu’une tâche prend beaucoup de temps qu’elle est importante. Ce que vous faites est bien plus important que comment vous le faites.

La loi de Pareto :

Elle s’applique à tout et on peut la résumer en : 20% des inputs produisent 80% des outputs

Par exemple, 80% des revenus d’une nation sont produits et possédés par 20% de la population

L’objectif fondamental, c’est un maximum de revenu pour un minimum d’effort. Être débordé est souvent aussi stérile que de ne rien faire. Être sélectif (c’est-à-dire en faire moins) est le chemin le plus productif. Pour éviter les tâches inutiles, il faut se poser la question 3 fois par jour : suis-je productif ou seulement actif ? Il faut toujours penser à ce qu’on peut supprimer de plus dans son business

La loi de Parkinson

Le manque de temps n’est qu’un manque de priorité

Loi de parkinson : une tâche grossira en importance et en complexité (perçue) A la mesure du temps alloué à sa réalisation

La plupart des inputs sont vains et le temps est gaspillé en proportion de sa quantité disponible. Pour augmenter sa productivité, il y a donc 2 approches :

  • limiter les tâches a l’important pour réduire le temps de travail (loi de Pareto)
  • réduire le temps de travail pour limiter les tâches a l’important (loi de parkinson)

Les individus nocifs ne méritent pas notre temps.

Éviter le multitasking. Il ne faut pas fragmenter son attention et se concentrer sur les 2 choses à faire (hillight) absolument dans la journée.

Défi confort : faire des propositions, prendre des décisions et ne plus laisser les gens décider à votre place

Chapitre 6 : diète d’information

Il ne faut pas trop consommer d’information sous peine de réduire sa propre réflexion et le contenu qu’on peut créer. Il ne sert a rien de se tenir informer de ce qui se passe dans le monde. Il suffit de demander à vos amis de vous résumer ça.
Notes personnelles : rajoutez à ça que nos biais cognitifs et les médias ont tendance à ne nous représenter que les mauvaises nouvelles selon Factfullness de Hans Rosling

Il vaut mieux contacter des personnes compétentes que d’ingurgiter des tas d’information et de se perdre dedans.

Vous n’êtes pas obligé de terminer ce que vous avez commencé si cela ne vous apporte pas de valeur ajoutée, si c’est ennuyeux ou improductif

Chapitre 7 : l’art de dire non

Apprenez à être difficile quand c’est important. Dans la vie, avoir la réputation de ne pas vous laisser faire vous aidera à recevoir des traitements de faveur sans avoir à le quémander ou vous battre à chaque fois.

Il y a 3 choses au travail qui nous fait perdre du temps :

  1. les choses inutiles
  2. les choses répétitives
  3. l’assistanat : lorsque vos subordonnés ont besoin de confirmation

Pour régler ces choses :

Devenez ignare

  • Regardez votre boîte mail a 12h et 16h jamais la première chose que vous faites le matin
  • couper les notifications de mail
  • mener sa tâche la plus importante avant 11h. (Hillight)
  • utiliser deux numéros de téléphone. Un de bureau (non urgent) un perso (urgent)
  • faites vous une règles de garder ceux qui vous entourent concentrés sur les objectifs, de faire le moins de réunions possible.

Les urgences en sont rarement. Les gens ont tendance à faire enfler des broutilles pour occuper le temps et se sentir important. Ne tolérez pas les imbéciles ou vous en deviendrez un

Gérer ses emails

Envisager plusieurs possibilités pour vos interlocuteurs dans les emails pour éviter les échanges interminables. Il faut prendre l’habitude de se demander toutes les questions “si” et “alors” qui peuvent être posées dans nos emails pour essayer de donner des solutions avant que ces questions ne soient posées dans un autre email.

Gérer ses réunions (lorsqu’elles existent)

  • Fixez une heure de fin à vos réunions. Faire en sorte qu’elles ne durent pas plus de 30 minutes.
  • Utiliser la technique du “prenez le chiot chez vous” qui est la technique du “juste cette fois” pour initier des changements. Attention à ne pas se faire avoir par la technique en se faisant avoir par son patron et en restant plus tard juste une fois.
  • Le fait de dire “trouvez-vous cela sensé ?” Est difficilement objectivable et donc très utile pour faire passer des propositions.

Le batching

Il faut pratiquer le batching ou groupage, car il y a un temps de “mise en chauffe” incompressible dans toutes les tâches. Pour se convaincre de passer au groupage, on peut calculer son taux horaire et voir ce qu’on économise en argent en faisant ça sans en plus tenir compte de toutes les actions qu’on a pu réaliser sur ces heures libérées.

Aller à l’étranger pour faire des soins médicaux permet de joindre l’utile à l’agréable. On paye moins cher et on prend des vacances. C’est le tourisme médical.

La fin de l’assistanat

Donner du pouvoir de décision à vos salariés pour rendre l’entreprise plus scalable et ne pas limiter celle-ci par un goulot d’étranglement de décision : vous. Ce n’est pas parce que vous faites quelque chose mieux que les autres que vous devez le faire si ça relève du détail.
Note personnelle : c’est une opération sans profondeur selon la définition du Deepwork de Call Newport

Le profit n’est profitable que dans la mesure où on peut l’utiliser et pour cela on a besoin de temps.

Étape III : installer le pilote automatique (Temps et mobilité)

Chapitre 8 : externalisez votre vie

Des services peu chers d’assistant virtuel, notamment Your man in India permettent d’automatiser notre vie :

  • faire des recherches à notre place
  • trouver des bons plans
  • gérer notre paperasse (factures, impôts, mails)
  • coordonner nos différents services
  • retoucher des photos
  • monter des vidéos
  • entretenir un site web
  • recherche d’emploi
  • rédaction lettre de motivation et CV
  • rechercher les meilleurs itinéraires de voyage et faire les réservations nécessaires et envoyer un résumé détaillé
  • faire des recherches sur les méthodes seo qui marche actuellement

Le coût de notre vie peut être nettement diminué en utilisant des services de pays au niveau de vie moins élevé ou en vendant nos produits dans des pays au niveau de vie plus élevés

Il se passe de drôles de choses lorsque vous encaissez des euros, vivez en pesos et payez en roupies, mais ce n’est que le début.

La gestion et la communication à distance sont deux compétences fondamentales pour les nouveaux bien heureux. Avoir une assistante personnelle est un entraînement au monde de l’entrepreneuriat et du management. Devenir un Nouveau Bienheureux n’implique pas seulement de travailler plus intelligemment. Cela exige aussi de bâtir et de mettre en place un système pour vous remplacer.

En partant du principe que quelqu’un devra faire nos tâches et sera payé pour ça, on retire le superflu. L’objectif est de se libérer du temps pour les choses importantes et non les choses superflues.

Les dangers de la délégation

Éliminez avant de déléguer. Ne faites pas brasser du vent inutilement aux gens puisque vous détestez qu’on fasse ça avec vous. N’automatisez jamais une tâche qui peut être éliminée et ne déléguez jamais une tâche qui peut être automatisée ou rationalisée.

  • Règle d’or n° 1 : Toute tâche déléguée doit être gourmande de temps et précisément définie.
  • Règle d’or n°2 : amusez-vous

Site web pour trouver des assistants virtuels ou à distance :

Autre site pour des assistants virtuels

Site français

Standardiste virtuel et serveurs vocaux

L’avantage de prendre un assistant à l’autre bout du monde est qu’il est moins cher et qu’il travaille pendant qu’on dort. Gain de temps et d’argent

Dépendre d’une seule personne est dangereux si par exemple elle tombe malade. Il faut donc mieux privilégier les sociétés aux indépendants.

Recruter de bons assistants virtuels

  • Demander quelqu’un qui a de l’expérience
  • Préciser que la langue parlée doit être parfaite et que des appels téléphoniques sont à prévoir

Gérer ses assistants virtuels

  • Interdisez à vos assistants de sous-traiter à des free-lance sans votre approbation écrite pour éviter la fuite de vos informations personnelles.
  • Créez un identifiant et un mot de passe pour tous les sites que vos assistants devront utiliser.
  • Demander des rapports écrits régulièrement pour contrôler que les tâches se passe bien
  • Leur demander de reformuler avec leur mot la tâche qu’ils doivent accomplir
  • Formuler les demandes dans un langage simple
  • Donner des dates butoirs courtes en séparant soi-même des grands projets en petites briques pour obliger l’assistant a bien faire chaque tâche
  • Assigner un ordre d’importance aux tâches

Défi confort

La critique en sandwich : On félicite la personne, on émet la critique et on refelicite la personne sur un autre sujet pour sortir du sujet sensible.

Trouver votre muse (le revenu)

Étape 1 : Trouver une niche à votre portée

Il existe des centaines de sociétés dont la raison d’être est de se faire passer pour d’autres ou gérer simplement la logistique. Notamment le dropshiping. Fournissant une infrastructure rentable à quiconque sait où les dénicher. Il faut éviter les sociétés de service, car le contact client rend les absences difficiles.

Notre produit cible ne doit pas coûter plus de 500 € à tester, il doit pouvoir se prêter à l’automatisation en 4 semaines et – une fois lancé – il ne doit pas nécessiter plus d’un jour de gestion par semaine.

Il faut d’abord choisir sa distribution. Limiter le nombre de vendeurs pour éviter que le prix du produit et donc la marge ne baisse trop. Lorsque le prix baisse trop, c’est irréversible. Le consommateur est habitué à ce prix pour le produit et vous n’avez plus de marge. Il n’y a plus qu’a trouver un nouveau produit.

Étape 2 : Trouver le produit :

Il est plus facile de trouver un marché déjà existant plutôt que créer un besoin. Trouvez un produit dans une niche que vous connaissez déjà pour cibler les besoins de cette niche.
Notes personnelles : c’est la théorie de la longue traine (long tail) développée par Stan Leloup dans Votre empire dans un sac à dos

Le produit doit pouvoir être fabriqué en 3 à 4 semaines, le mieux étant 1 à 2 semaines. Ce produit devra coûter entre 50 et 200 euros. En effet les prix bas font peu de marge et ne sont que viables à court terme à cause des concurrents qui baisseront encore plus leurs marges. La marge sur le produit doit être de 8 à 10 (c’est-à-dire vendre à 100 euros quelque chose qui a coûté maximum 12 euros à produire).

Marketing

Le principal bénéfice du produit doit pouvoir être exprimé en une phrase. Votre produit ne doit pas forcément apporter de la sympathie, car le choc est un excellent outil marketing, mais il ne doit pas susciter incompréhensible, malentendu ou ambiguïté. Cette phrase devrait être là en réponse à cette question: en quoi est-il différent et pourquoi devrais-je l’acheter ? Cette réponse doit prendre en compte les besoins des clients et non des termes professionnels. Tout ce que le client doit savoir doit être expliqué dans une FAQ

Il faut créer plusieurs publicités différentes composées d’une accroche et de deux phrases. Chaque publicité est liée à certains mots clés sur lesquels faire de la pub en CPC (coût par clic). L’avantage d’avoir plusieurs annonces différentes est que vous verrez ce qui marche ou ne marche pas même si vous ne changer pas grand-chose d’une annonce a l’autre.

La publicité doit être claire pour ne pas attirer les clients sur le site pour rien. On veut des visiteurs qualifiés. Faire de la pub 5 jours (50€ par jour) et analyser les résultats

Avantage de faire du haut de gamme :

Un prix plus élevé signifie qu’on peut vivre avec moins de clients. Cela attire aussi des clients qui exigent moins d’entretien (moins de réclamation, pas besoin de paiement en plusieurs fois ect). Cela permet de faire des marges plus élevées. Cependant, au-delà d’un certain prix (100 euros) les clients n’achèteront pas sans parler au téléphone avec un vendeur. Et ça, on ne le veut pas, on veut un business en automatique. Si on vend des produits chers (+300€), il faut accepter d’être plus en contact avec ses clients, car ils le méritent comme ils ont déboursé une grosse somme d’argent.

3 types de muses :

  • revendre un produit qui existe
  • vendre un produit sous licence
    • Inventez, mettez le produit sous licence et laissez les autres utiliser en partie le produit en leur demandant 10% de leurs ventes.
    • Vendre un produit sous licence en encaissant 90% des bénéfices et en en reversant 10% au détenteur de la licence.
  • créer un produit
    • Prendre un produit générique qui existe déjà et l’appliquer à d’autres domaines (vente sous étiquette)
    • engager des ingénieurs pour façonner un produit qu’on a imaginé
    • créer soit même un produit : éviter les gadgets et objets innovants (trop complexe). Le mieux reste l’information ! Les produits non informationnels ont une espérance de vie de 2 à 4 mois alors que les produits informationnels sont difficilement imitables.

Être perçu comme un expert

Il y a une différence entre “être perçu” comme un expert et être un expert. Le premier est une arme commerciale, le second est l’artisan de la qualité de votre produit. Pour être perçu comme un expert, il fait accumuler les facteurs de crédibilité. Expert est une notion médiatique floue devenue aujourd’hui indéfinissable.

Devenir un expert en 4 semaines :

  • Devenir membre d’organisation professionnelle au nom ronflant
  • lire les 3 livres sur le sujet les plus connus et en faire un résumé de 1 page chacun
  • donner une conférence sur le sujet dans une université puis dans des entreprises gratuitement, mais en enregistrant la conférence.

Présenter la vérité sous ses meilleurs atours, et non l’inventer de toutes pièces, telle est la règle du jeu.

Créer un produit informationnel (3ème type de muse) :

Posez-vous les questions suivantes pour la constitution de votre “guide” ou de votre formation :

  • Comment pourrait-on adapter une compétence générale à une niche ?
  • Quelles compétences souhaitez-vous acquérir moyennant rémunération que vos clients voudraient acquérir aussi ? Devenez un expert en compétence pour vous puis appliquez-le à votre cible.
  • Quel expert interrogeriez-vous ? Enregistrez-le et offrez-lui 10% sur chaque enregistrement vendu.
  • Chercher dans sa propre histoire personnelle une histoire d’échec qui se serait transformée en réussite qui pourrait être transformée en guide pratique
  • Contacter les mentors très connus dans certains domaines pour répondre à vos interrogations que vous n’avez pas pu résoudre.

Les produits “back-end”

On appelle produits « back-end » les produits vendus aux clients une fois que la vente d’un produit principal a été faite. Les étuis pour iPods et les systèmes GPS pour les voitures en sont deux exemples. Ces produits peuvent supporter des marges plus faibles parce qu’il n’y a pas de coûts de publicité pour séduire le client.

Étape 3 : microtestez vos produits

L’expérience et l’intuition sont inutiles dès lors qu’il s’agit de prédire le succès d’un produit ou d’une activité

  • Prendre l’avantage en étudiant la concurrence et en créant un site internet avec de meilleures offres
  • Testez l’offre avec Google AdWords et voyez si vous avez des acheteurs
  • Abandonnez les perdants et investissez sur le produit gagnant

Faire mieux que la concurrence

  • Utiliser Google AdWords keywordtoolexternal ou SEObook keyboard tool pour trouver les bons mots sur lesquels faire de la pub
  • avoir plus de facteurs de crédibilité (témoignage, media, association)
  • Meilleure garantie
  • meilleure sélection
  • livraison moins chère et plus rapide
  • Collectionner les publicités qui marchent pour vous
  • Créer des témoignages en prêtant le produit a des amis.
  • Créer un site en 3 pages. 1) page de vente 2) page de panier 3)page d’achat effectué. Cela permet de voir ou est le problème. La manière de pitcher ou les tarifs ?

Notes personnelles : pour plus d’informations sur “comment faire mieux que la concurrence”, consultez “Votre empire dans un sac à dos”

Étape 4 :Le télé-pdg

Une absence volontaire permet de créer une activité pilotée par les processus plutôt que par son fondateur.

Il faut construire son entreprise autour de l’objectif qu’on souhaite atteindre : créer une entreprise qui nous dérange le moins possible. Au début de l’entreprise, l’entrepreneur fera tout et c’est normal, il en a besoin pour ensuite gérer les sous-traitants. Mais les entrepreneurs ne savent ensuite pas quand se retirer. De ce fait, cela peut se faire en 3 phases :

  • Phase 1 : de 0 a 50 produits expédiés : mettez votre numéros et adresse mail pour voir si vos publicités attirent des clients qualifiés, apporter les modifications nécessaires au produit avec les retours clients et compléter votre page FAQ
  • Phase 2 : Plus de 10 produits expédiés par semaine :
    • Utilisez les pages jaunes ou Kompass.Fr pour trouver des fournisseurs ou sous traitant.
    • Négocier le prix de ces sous-traitants en les comparant entre eux, en faisant jouer la carte “je viens de monter mon entreprise j’ai besoin d’argent pour la pub qui augmentera les expéditions et donc votre travail” .
    • Demander a ces mêmes sous-traitants des références clients que vous contacterez pour demander selon eux quels sont les points faibles de ces sous-traitants.
    • Embaucher des gens pour le service client mail et téléphonique en leur fournissant les réponses préfaites pour chaque situation que vous avez concoctées lors de la première étape. Pour toutes ces délégations, utiliser des adresses mail de votre nom de domaine que vous transférez au sous-traitant concerner. Ainsi même si les sous-traitants discutent entre eux, vous savez de quoi ils discutent.
  • Phase 3 : plus de 20 unités expédiées par semaine : Vous pouvez passez à de plus gros sous-traitants qui demande un quota minimum mensuel. Pour les évaluer (par exemple service client téléphone), appelez-les le matin le midi et le soir sur d’autres produits qu’ils gèrent. Posez-leur des questions pointues pour voir comment ils gèrent ça et soyez vigilant sur le temps d’attente.

L’art de la non-décision : moins d’options = + de revenu

Plus vous offrez d’options au client, plus vous créez de l’indécision et moins vous créez de commande.

  • que 2 options possibles (élémentaire et luxe)
  • un seul type de livraison et pas le 24h (car appel de client angoissé)
  • toutes les commandes en ligne et pas par téléphone
  • pas de livraison vers les pays chers en douane

Le client n’est pas roi

Considérer le client comme un partenaire commercial et non comme un individu en tout point parfait qu’il faut satisfaire à tout prix

Pour ne sélectionner que les bons clients :

  • N’acceptez que de vendre à des revendeurs professionnels
  • sans ristourne en fonction du volume en expliquant que c’est la politique de la maison depuis qu’on a eu à faire à des acheteurs peu scrupuleux.
  • Proposez des produits bon marché pour attirer le client plutôt que gratuit pour ne pas intéresser les clients qui vous feront perdre votre temps.
  • N’acceptez pas de commande de pays faisant de la fraude postale (Nigeria)
  • mettre en place un système qui perd gagne. Ce n’est pas un système classique satisfait ou remboursé. C’est un système dans lequel l’entreprise se met en danger. Ou elle promet au client plus que ce qu’il n’a acheté s’il n’est pas satisfait. Ce genre de tactique est plus efficace que l’obsolète “satisfait ou remboursé”.

Faire paraître sa muse comme une grosse entreprise

La taille perçue compte

  • Ne vous présentez jamais comme le PDG, ça fait start up. Il faut que vous ayez un rôle ou vous n’avez pas le pouvoir de décision,
  • indiquez plusieurs adresses mail pour vous contacter sur le site web “nous contacter”, “ressources humaines”, “presse”, “investisseurs”, “suivi de commande”

Étape IV : Briser ses chaînes (la mobilité)

Devenir un salarié mobile

5 étapes clés :

  • Augmenter l’investissement Demander à l’entreprise qui vous emploi de vous payez des formations. En investissant sur vous, si vous démissionner la douleur de l’entreprise sera plus forte*
  • Montrer qu’on est plus performant chez soi Dire qu’on est malade un mardi et un mercredi et augmenter sa productivité ! Consigner les résultats par écrit et faire en sorte que ça soit remarque par le patron
  • établir un argumentaire des bénéfices pour l’entreprise Il faut mettre en avant que le choix de télétravailler bénéficie avant tout à l’entreprise et non à vous
  • Poser une période d’essais révocable Comme la méthode du petit chiot. Il ne faut pas prendre trop de télétravail d’un coup. Prendre au fur et à mesure pour faire accepter le fait pas ses supérieurs et affiner sa manière de travailler à la maison pour éviter tout scandale
  • Augmenter le temps de télétravail

L’important ce n’est pas la façon de demander quelque chose. C’est le moment ! Il fait demander quelque chose quand on dépend beaucoup de nous.

Sortir du schéma classique

La plupart des gens n’ont pas la chance de se faire virer et meurent à petit feu dans un boulot qui ne leur convient pas.

Être un gagnant c’est ne pas s’enfermer dans des choses qui ne marchent pas par orgueil vous lancer dans un projet ou accepter un emploi sans définir ce qu’il peut vous apporter et pendant combien de temps est aussi bête et dangereux que d’aller au casino sans fixer de limite à votre mise.

Il y a deux types d’erreurs :

  • Les erreurs d’ambition : résultent d’une information incomplète, mais c’est normal, on ne peut jamais avoir toutes les infos au moment de se lancer.
  • Les erreurs de paresse : résultent de la paresse de ne pas faire quelque chose par peur (pour faire évoluer une situation qu’elle soit pro, amoureuse, un apprentissage).

Les conséquences des mauvaises décisions ne se bonifient pas avec le temps

Retraite miniature

Prendre des retraites miniatures c’est répartir tout au long de sa vie une retraite qui dure d’habitude 30 ans après avoir fini le travail. La mini retraite vous permet aussi d’avoir le temps et le recul pour réexaminer votre vie, faire de l’introspection personnelle. Elle permet de “vivre le monde” à un rythme qui permet de laisser les expériences nous changer.

Les excuses pour ne pas partir

La dangerosité de l’”ailleurs”

Ne pas partir du principe que les pays où nous voyageons sont plus dangereux que le pays où nous vivons. Ce n’est généralement pas le cas. Cela est expliqué dans Factfullness de Hans Rosling. C’est le biais de négativité qui nous force a privilégier les mauvaises nouvelles. De ce fait, les médias ne nous tiennent informés que de ce qui va mal à l’étranger et donc on a l’impression que l'”ailleurs” est dangereux.

Les enfants

Les enfants sont un prétexte pour les parents de ne pas voyager pour ne pas sortir de leur zone de confort. Un moyen de discipliner ses enfants est d’utiliser la subordination. Chaque enfant est crédité d’une petite somme d’argent virtuelle, 25 à 50 centimes, pour chaque heure de bon comportement. Le même montant est soustrait de leur compte lorsqu’ils ne respectent pas les règles. Tous les achats plaisir (souvenirs, glaces…) sont financés par leur compte. Pas de crédit, pas de friandises.

Voyager à petit prix

Comment économiser en voyageant :

  • Utiliser la carte de crédit de votre muse. Vous aurez probablement des billets offerts
  • acheter les billets d’avion longtemps à l’avance (plus de 3 mois) ou à la dernière minute en privilégiant les arrivées le mardi et le jeudi.
  • Prendre un vol international puis utiliser les compagnies locales.

Voyager léger, voyager serein

Il faut jeter le matériel superflu. Les choses en trop dans nos vies sont source d’indécision et de distraction. Faire de la place nous permet de gagner en clarté mentale. Il faut voyager léger quitte à acheter une fois sur place par exemple une chemise habillée.

À emporter dans sa valise :

  • un short et un jean
  • un pantalon un peu habillé
  • T-shirts
  • photocopie papiers importants
  • 200 euros (dollars si possible) de cash et une carte bancaire
  • cadenas ou antivol de vélo pour assurer sa valise

Préparer une miniretraite

 

  1. Faire le point sur ses actifs et son argent disponible. Quelles dépenses pouvez-vous supprimer ? Parce qu’elles vous coûtent plus qu’elles ne vous apportent ou parce qu’elles n’ont pas d’utilité.
  2. Définissez ce qui pourrait arriver de pire si vous preniez une mini retraite d’un an dans un endroit de rêve
  3. Choisissez une destination A) Vagabonder jusqu’à tomber amoureux d’un endroit B) Essayer différents endroit sûr de courtes durées avant de partir et sélectionner celui que vous préfèrez. Suggestion de destination par Tim : Argentine (Buenos Aires, Cordoba), Chine (Shanghai, Hong Kong, Taipei), Japon (Tokyo, Osaka), Angleterre (Londres), Irlande (Galway), Thaïlande (Bangkok, Chiang Mai), Allemagne (Berlin, Munich), Norvège (Oslo), Australie (Sydney), Nouvelle-Zélande (Queenstown), Italie (Rome, Milan, Florence), Espagne (Madrid, Valence, Séville), et Hollande (Amsterdam). Pays que Tim ne recommande pas pour des voyageurs débutants : tous les pays d’Afrique, le Moyen-Orient ou l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale (à l’exception du Costa Rica et de l’Argentine).
  4. Éliminer le superficiel. N’emmenez avec vous que l’essentiel et vendez ce qui vous cause du tracas (affaires de valeur). Vérifier ses assurances maladie et rapatriements. Mais vous aurez probablement de meilleures assurances locales.
  5. Passez votre muse en pilote automatique max. Expliquer à vos fournisseurs que vous allez voyager aux quatre coins de la planète pendant un an. Payer quelqu’un pour réceptionner votre courrier (200€ par mois) et faire un compte rendu de ce que vous avez reçu tous les lundis. Vaccinez-vous pour les maladies dans lequel vous partez. Passez votre forfait téléphone dans le moins cher possible et changez votre répondeur pour “je suis en voyage je ne pourrais pas répondre. Contactez-moi par mail”. Mettre en place une réponse automatique par mail expliquant qu’on regarde ses mails uniquement tous les X jours. Utilisez Skypein pour transférer les appels sur votre carte locale si vous êtes salarié.
  6. Réservez un appart ou une auberge de jeunesse pour 4 jours. Vous trouverez un appart pour le long terme une fois sur place.
  7. Définissez un planning pour exécuter vos tâches une fois en retraite. Comme ça vous n’aurez plus de prétexte pour brasser du vent. Lundi matin : email et compte en banque. Premier et 3eme lundi du mois pour vérifier le paiement par carte.
  8. Faites vos bagages et installez-vous chez des amis en ayant déménagé de chez vous. Vous verrez ainsi s’il vous manque des choses.
  9. Mettez voitures, vélos, motos, etc., en gardiennage ou chez des amis. Équipez le réservoir d’un stabilisateur de carburant, débranchez les cosses négatives de la batterie pour éviter qu’elle ne se décharge et mettez le véhicule sur cales pour que les pneus ne s’abîment pas. Résiliez toutes vos assurances automobile, sauf l’assurance contre le vol.
  10. Première journée après votre installation à l’hôtel. Faites un tour de la ville en bus, avec arrêts fréquents, puis promenez-vous à vélo dans les quartiers où vous envisagez de vous installer. Première soirée. Achetez un téléphone mobile débloqué dont la carte SIM peut être rechargée avec des cartes prépayées. Contactez des propriétaires ou des agences immobilières pour visiter des appartements au cours des 2 jours suivants. Deuxième et troisième jours. Trouvez et louez un appartement pour un mois. Ne vous engagez pas pour plus d’un mois avant d’y avoir passé la nuit. Jour de l’emménagement. Installez-vous et souscrivez une assurance santé locale.

Chapitre 15 : combler le vide

Il ne s’agit pas d’obtenir un maximum de temps et d’argent. Il s’agit de mieux vivre et de devenir plus ! Les premières semaines de mini-retraite, vous pourrez faire tout ce que vous remettiez à plus tard. Faites-le sans culpabilité, vous l’avez mérité.

Cependant au bout d’un moment vous aurez fait le tour, vous vous ennuierez et ça sera la panique existentielle. “J’ai toujours voulu ça, pourquoi je m’ennuie maintenant que je l’ai ?!” Savourez le temps au lieu d’avoir en permanence l’impression d’en manquer.

Mini retraite et vie sociale

L’autre facteur problématique est l’isolement social. Vous finirez par vous comparer et vous culpabiliserez :

  • Je fais vraiment ça pour être libre et vivre mieux ou n’est-ce que de la paresse ?
  • J’ai quitté la vie active parce que c’est nul ou parce que j’étais incapable d’y faire face ?
  • Est-ce que j’ai baissé les bras ? Est-ce vraiment si bien que ça ?
  • Je me sentais peut-être mieux avant, quand j’obéissais à des ordres et que je ne savais rien du reste. Au moins, c’était plus facile.
  • Ai-je vraiment réussi ou est-ce que je me leurre ? Ai-je revu mes exigences à la baisse pour réussir quelque chose ?
  • Mes amis, qui gagnent maintenant deux fois plus qu’il y a 3 ans, sont-ils réellement dans la bonne dynamique ?
  • Pourquoi ne suis-je pas heureux ? Je peux faire tout ce que je veux et pourtant je ne suis toujours pas heureux. Est-ce que je le mérite seulement ?

Il faut réussir à oublier le culte de l’argent comme indicateur du mérite.

Le sens de la vie

Trouvez quelque chose qui vous fait entrer dans l’état de flow et pratiquez-le. Cela fera disparaître vos doutes. Essayer de répondre à la question du sens de la vie est une question tellement floue que c’est une perte de temps d’y répondre. En laissant cette question de côté, vous vous libérez.

Il faut passer les questions au crible de deux autres questions avant de prendre le temps d’y répondre :

  • Chaque terme de la question revêt-il pour moi une signification précise ?
  • Si je trouve une réponse à cette question, cela m’aidera-t-il à agir ? Si ces choses ne dépendent pas de nous alors on s’en fiche.

“Ma conviction est que la vie existe pour qu’on la savoure et que la chose la plus importante est de se sentir bien avec soi-même.” Pour certains, la réponse sera de travailler avec des orphelins et pour d’autres, de composer de la musique. J’ai moi aussi une réponse – aimer, être aimé et ne jamais cesser d’apprendre.

Que puis-je faire de mon temps pour profiter de la vie et me sentir bien avec moi-même ? Apprendre et se consacrer aux autres.

Apprendre en voyageant

Vivre c’est apprendre. On peut continuer à apprendre dans notre terre natale, mais le voyage facilite cet apprentissage. Avant d’entreprendre un voyage, il faut définir quelle compétence on souhaite développer ! Allier un objectif mental et un objectif physique.

  • Le sport permet de dépasser la barrière de la langue et le trac et de nouer des amitiés en maintenant sa forme physique
  • Apprendre une nouvelle langue permet de comprendre la culture et d’avoir du recul sur votre façon de penser et d’utiliser votre propre langue. Apprendre une langue étrangère c’est acquérir un regard supplémentaire sur le monde.

Le bénévolat

Définition : Faire quelque chose qui améliore d’autres vies que la vôtre Cela inclut les animaux.

Il ne faut pas tomber dans le piège du “ma cause vaut mieux que la tienne”. C’est toute la planète qui a besoin d’aide, pas un domaine spécifique en priorité.

Faites de votre mieux et si vous améliorez le monde, dites-vous que vous avez fait du bon boulot. Vous ne pourrez pas être sur tous les fronts à la fois.

Trouver sa place dans le monde

Toutes ces activités (sport, apprentissage, bénévolat) sont des carrefours qui vous permettront d’accéder à des expériences dont vous n’auriez jamais eu accès sinon ! Consacrez-vous à une tâche, peu importe laquelle, qui vous paraît importante ou gratifiante.

Pour trouver cette cause, se poser ces questions :

  • Qu’est-ce qui vous révolte le plus en ce bas monde ?
  • De quoi avez-vous le plus peur pour la prochaine génération, que vous ayez ou non des enfants ?
  • Qu’est-ce qui vous rend le plus heureux dans votre vie ?
  • Comment aider les autres à avoir la même chose ?

Des idées de bénévolats à travers le monde sont disponibles dans le magasin transition abroad.

Tenir un journal de ses doutes et états d’âme. C’est souvent l’incertitude du doute qui fait le plus souffrir. En exprimant ces doutes, on allège notre fardeau.

Réévaluez vos chronoreve. Pour cela aidez-vous des questions suivantes :

  • Que savez-vous faire ?
  • Dans quels domaines pouvez-vous progresser ?
  • Qu’est-ce qui vous rend heureux ?
  • Qu’est-ce qui vous enthousiasme ?
  • Qu’est-ce qui vous donne le sentiment de vous réaliser et de vous épanouir ?
  • Qu’êtes-vous le plus fier d’avoir accompli dans votre vie ?
  • Pouvez-vous le répéter ou le développer ?
  • Qu’aimez-vous partager ou vivre avec d’autres ?

Envisagez d’expérimenter une vocation à temps plein ou partiel. Quelque chose que vous avez vraiment envie de faire.

Chapitre 16 : Les erreurs fondamentales des nouveaux bienheureux.

  • Cloisonnez vos environnements – dédiez un espace et un seul au travail – ou vous ne pourrez jamais vous en échappera.
  • Réalisez l’analyse des 80/20 une fois par mois
  • Ne pas essayer d’atteindre la perfection dans la vie pro et perso. Concentrez-vous sur le « très bien » pour un nombre limité de choses et sur le « bien » pour le reste.
  • Ne considérez jamais un produit, un travail ou un projet comme le but ultime de votre existence.Ce que vous faites en ce moment, quoi que ce soit, n’est qu’un tremplin vers la prochaine aventure. Les routines que vous créez, vous pouvez aussi les détruire. Les doutes ne sont rien d’autre qu’un signal pour agir.
  • N’ignorez pas l’aventure humaine. Entourez-vous de gens souriants, positifs, qui n’ont absolument rien à voir avec votre travail. Créez vos muses tout seul si vous le devez, mais ne vivez pas dans la solitude. Ne passez pas à côté du bonheur et de l’amitié.

Chapitre 17 : un courriel que vous devez lire

  • Prendre conscience qu’on peut éteindre le bruit sans que ce soit la fin du monde fait naître un sentiment de libération que beaucoup ne connaîtront jamais.
  • Sans attention, votre temps ne sert à rien. Tout problème découvert dans les mails vous poursuit des jours après. Soyez concentré sur votre travail OU autre chose. Jamais les deux. Vivez intensément ! Soyez obsédé.
    Notes personnelles : Un point de vue partagé par Grant Cardone dans Be obsessed or be average.
  • Même lorsque vous n’êtes pas en voyage, prenez le temps de laisser survenir des petits problèmes. Sinon, vous n’aurez jamais le temps pour les choses qui changent la vie ou votre attention ne sera pas disponible pour apprécier ce temps.

Quelques conseils de Tim

  • Ne jamais accepter des faveurs importantes ou coûteuses de la part d’étrangers. Cette dette karmique reviendra vous hanter. Si vous ne pouvez y échapper, réinstaurez immédiatement la neutralité karmique avec un cadeau de votre choix. Payez-les en retour avant qu’ils ne définissent les règles du jeu à votre place. Exceptions : mentors au succès stratosphérique qui vous ouvrent des portes et ne sont pas à votre botte.
  • Rien ne vous oblige à récupérer vos pertes par là où vous les avez encourues.
  • Une des causes les plus universelles de doute et de dépression : essayer d’impressionner des personnes qu’on n’aime pas. Essayer d’impressionner, pourquoi pas, mais faites-le pour les bonnes personnes – celles que vous voulez imiter.
  • Les repas avec des amis et des êtres chers sont un indicateur direct du bien-être. Privilégier 5 personnes minimum. Deux moments privilégiés : les dîners ou les soirées du jeudi et les brunches du dimanche.
  • L’adversité ne forge pas le caractère, elle le révèle. L’argent ne vous change pas, il révèle qui vous êtes quand vous n’avez plus besoin d’être gentil.
  • Ce qui compte, c’est le nombre de personnes qui comprennent, pas celles qui ne comprennent pas. Si vous avez une opinion bien arrêtée et fondée, ne la gardez pas pour vous. Essayez d’aider les autres et de rendre le monde meilleur.
  • Vous n’êtes jamais aussi mauvais ni aussi bon que les gens le disent. Dans le premier cas, vous tombez dans l’indifférence ; dans l’autre, c’est la léthargie qui vous guette. Conservez votre optimisme intact tout en continuant à avoir faim.
  • Mangez un petit-déjeuner hyperprotéiné dans les 30 minutes qui suivent votre réveil et, après, allez marcher 10 à 20 minutes, dans l’idéal en faisant sauter un ballon de hand ou une balle de tennis. Cette seule habitude vaut mieux qu’une poignée de comprimés de Prozac le matin.
  • J’ai cinquante fois plus horreur de perdre de l’argent que d’en gagner. Même quand on est conscient de ce biais, on y cède plus souvent qu’à son tour.
  • N’investir que sur des valeurs pour lesquelles on peut influer sur le résultat.
    Lire les articles Rethinking Investing – Part I, Rethinking Investing – Part II, sur le blog de Tim.
  • Une bonne question à revisiter chaque fois que vous vous sentez dépassé : êtes-vous en pleine déprime ou en pleine euphorie créatrice ?
  • Il vaut généralement mieux s’en tenir à d’anciennes résolutions qu’en faire de nouvelles. Les opportunités abondent dans les temps difficiles comme dans les périodes fastes. En fait, elles sont même souvent plus grandes quand tout le monde pense que rien ne va plus.
  • Voyagez léger et n’essayez pas de parer à toute éventualité. Vous achèterez sur place.

Quelques outils atypiques pouvant servir:

  • Câble de sécurité Kensington pour ordinateur portable
  • Masque de sommeil et bouchons d’oreilles
  • Cadenas souple

Art de vivre à choix minimal

L’attention, la nouvelle monnaie d’échange

Barry Schwartz écrivain de “pschycology of choice” nous livre deux concepts phares :

  • Plus vous envisagez d’options, plus vous aurez de regrets d’acheteur.
  • Plus les options sont nombreuses, moins votre choix final sera satisfaisant.

Voilà qui soulève une question difficile : est-ce qu’il vaut mieux avoir le meilleur résultat, mais être moins satisfait, ou avoir un résultat acceptable et être satisfait ?

Les revenus sont renouvelables, mais certaines autres ressources – comme l’attention – ne le sont pas. Privilégier donc l’achat de chose que vous ne pouvez pas rendre. L’attention est la nouvelle monnaie d’échange et elle détermine la valeur du temps. Un temps sans attention est dénué de valeur. Comparer plusieurs options coûte de l’attention, qui ne peut alors être consacrée à l’action ou à la conscience de l’état présent. L’attention est indispensable à la productivité, mais aussi à l’évaluation.

D’où :

  • Trop de choix = moins ou pas de productivité
  • Trop de choix = moins ou pas d’évaluation
  • Trop de choix = sentiment d’être dépassé

Pour limiter ces effets négatifs du choix, il faut :

  • Fixez-vous des règles qui vous permettront d’automatiser le plus grand nombre de décisions possible.
  • Ne provoquez pas d’évaluation avant de pouvoir agir. Un exemple simple : ne consultez pas votre boîte de réception le vendredi soir ou pendant le week-end
  • Ne repoussez pas une décision au seul motif d’éviter les conversations difficiles.
  • Apprenez à prendre des décisions réversibles ou remédiables le plus rapidement possible. Fixez des limites de durée (je ne consacre pas plus de 20 minutes à l’étude des options), de nombre d’options (je n’envisage jamais plus de trois options) ou des seuils financiers (exemple : si cela coûte moins de 100 €, je laisse un assistant virtuel prendre la décision). Les décisions rapides préservent l’attention pour ce qui compte.
  • Ne recherchez pas systématiquement la variation – qui augmente le nombre d’options. Les routines favorisent l’innovation là où elle a le plus de valeur. Veillez à bien distinguer les activités « recherche de résultats et routines » des activités « recherche du plaisir et diversité
  • Regretter, c’est prendre des décisions au passé. Supprimez les pensées négatives pour minimiser les regrets. Mettez en pratique le challenge du “21 jours sans se plaindre” de Will Browen. Changer votre bracelet de mains dès qu’un mot négatif sort de votre bouche. Recommencer le challenge à zéro a chaque écart.

Les habitudes à perdre

  1. Ne répondez pas à des appels inconnus. Surprenez les autres, mais ne vous laissez jamais surprendre.
  2. Ne pas envoyer d’email en se couchant ou en se levant.
  3. Refuser les réunions sans ordre du jour ni heure de fin
  4. trop de choses à faire ? Refusez le surmenage en établissant une priorité par jour
  5. ne restez pas branché sur le mobile h24
  6. n’attendez pas que le travail comble un vide de votre vie personnelle. Vos collègues ne devraient pas être vos seuls amis.

Le manifeste de la marge. Comment augmenter sa rentabilité ?

la niche est la nouvelle poule aux œufs d’or

  • Les héros de vos pubs ne sont pas forcément la seule tranche d’âge qui achète vos produits. C’est souvent la tranche de la population à laquelle tout le monde a envie de s’identifier ou d’appartenir. La cible n’est pas le marché.
  • Limitez la distribution pour augmenter les profits. Le but n’est pas d’avoir plus de clients, mais de récolter davantage de profit.
  • Ce n’est pas parce que tout le monde fait certaines offres dans votre domaine que vous devez en faire aussi.
  • Une pub doit marcher du premier coup. Rien ne sert d’attendre la répétition.
  • Sacrifiez la marge le temps du prototypage.
  • Lorsque vous négociez : énoncez votre prix à la fin. Puis laisser le vendeur autonégocier avec lui-même en marquant des silences ou en disant “c’est vraiment la seule offre que vous pouvez me faire ?” Puis coupez la poire en deux en ayant proposé un prix bien inférieur au début.
  • Appliquez la loi de Pareto à votre activité une fois par semaine pour éviter d’être débordé.
  • Le délai est plus important que la perfection. Testez la capacité d’un fournisseur à vous livrer dans des délais serrés avant de l’engager.

Externaliser sa boîte de réception

  1. L’assistant virtuel nettoie la boîte de réception en utilisant des réponses prédéfinies (règles de Tim) pour les courriers qui ont des objets précis qui sont récurrents.
  2. pour les 1% de réponse qui nécessite une réponse personnalisée, appel vocal avec l’assistante de 5 min ou courrier récapitulatif un jour par semaine
  3. avoir une boîte mail privé qu’on ne donne qu’à des gens avec qui on veut réellement échanger.

Vérifier ses courriels est un processus, comme tout le reste. Évaluer et gérer (effacer, archiver, transmettre, répondre) un courriel se ramène à une série de questions que vous vous posez à vous-même, consciemment ou non. Tim Ferris a élaboré un document qu’il appelle « Règles de Tim Ferriss », que ses assistants enrichissent chaque fois qu’il leur envoie un courriel avec « Ajouter aux règles » dans la ligne Objet.

Règles de Tim

  • Traiter tous les mails et ne laisser que ceux auxquels je dois répondre avec une étiquette “TIM” dans Gmail.
  • Lorsque vous notez des rendez-vous dans l’agenda, n’oubliez pas de demander quels sujets la personne souhaite aborder, et inscrivez-les dans la zone de description pour que Tim puisse se préparer. N’oubliez pas non plus de demander un numéro de téléphone de secours au cas où la personne n’arriverait pas à joindre Tim.
  • Inscrivez vos initiales dans la ligne « Sujet » de l’agenda pour que nous sachions qui [quel assistant virtuel] a noté l’événement.

Vivre la semaine de 4 heures : quelques outils complémentaires

Conseil d’un lecteur : Commencez petit, voyez grand. Identifiez ce qui vous passionne et ce qui vous ennuie. Faites le tri et concentrez-vous sur ce qui vous passionne. Quoi que les autres disent, tenez bon et accrochez-vous à ce qui vous passionne. C’est votre vie, vivez-la comme vous savez devoir la vivre. Lisez La Semaine de 4 heures, cela va sans dire.

Outils utiles selon les lecteurs

  • Je recommande chaleureusement www.earthclassmail.com pour la réception et la numérisation du courrier.
  • Pour imprimer de brefs courriers et les envoyer à l’intérieur des États-Unis, j’utilise www.postalmethods.com.
  • Pour prendre des mini-retraites en famille, il y a plein de ressources que nous ne connaissons pas comme Classroom 2.0.

Synchroniser son agenda

BusySync (www.busysync.com). J’ai deux comptes Gmail : un pour moi et un pour mon assistante, où sont envoyés la plupart des courriels. J’utilise BusySync pour synchroniser son Google Agenda avec iCal (agenda Mac) sur mon portable. J’ai également expérimenté SpanningSync (www.spanningsync.com) qui fonctionne très bien. WebEx

Ressources gratuites disponibles en voyage

  • Projet Gutenberg (www.gutenberg.org). Le projet Gutenberg est une bibliothèque en ligne de plus de 15 000 œuvres littéraires entrées dans le domaine public.
  • LibriVox (www.librivox.org). Il s’agit d’une collection de livres audio du domaine public et disponible en téléchargement gratuit.

Enregistrer des séminaires

Licences

Concéder des licences en échange de royalties InventRight (www.inventright.com). Stephen Key est l’inventeur le plus talentueux que je connaisse, il a gagné des millions de dollars en royalties auprès d’entreprises comme Disney, Nestlé et Coca-Cola. Il se spécialise dans la création de produits simples ou l’amélioration de produits existants, pour vendre ensuite, sous la forme de contrats de licence, ses idées à de grandes marques. Il trouve l’idée, dépose un brevet provisoire pour moins de 200 €, laisse l’entreprise faire le reste du travail… et encaisse les chèques. Son site vous dévoile toutes ses ficelles. Ses seules techniques de démarchage téléphonique valent leur pesant d’or. Chaudement recommandé.

Guthy-Renker Corporation (www.guthyrenker.com). GRC est un mammouth du téléachat à l’américaine. La société génère un chiffre d’affaires annuel de 1,3 milliard d’euros. Ne vous attendez pas à plus de 2 à 4 % de royalties, mais les chiffres sont suffisamment colossaux pour que cela vaille de s’y intéresser. Vous pouvez soumettre votre produit en ligne. Chercher des brevets pour transformer des idées inexploitées en produits United States Patent and Trademark Office (www.uspto.gov). www.autm.net. Pour les technologies développées par des universités exploitables sous licences, voir « view all listing » sous l’onglet « Technology Transfer Offices ». www.uiausa.org/Resources/InventorGroups.html. Pour les groupes et les associations d’inventeurs. Contactez-les pour leur demander si des membres ont des produits à proposer sous licence.

SEO

Vérifier le trafic sur les sites concurrents Alexa (www.alexa.com). Compete (www.compete.com) Quantcast (www.quantcast.com)