⛰ De quoi parle ce livre ?

Ce livre parle de comment maîtriser son état émotionnel pour devenir maître de ses décisions et donc a fortiori, prendre le contrôle de sa vie. Ce livre regorge de remarque de bon sens sur les interactions humaines et sur notre comportement qui est parfois illogique et qui joue contre nous même. Ce livre permet une introspection personnelle et pose les bases pour réaliser les projets qui nous tiennent le plus à cœur.

🔍 Comment j’ai découvert ce livre ?

Ce livre était conseillé par de multiples intervenants, notamment Patrick Mouratoglou  ou encore Nicolas Hennion dans le podcast Generation Do It Yourself. L’auteur, Tony Robbins m’avait d’ailleurs été conseillé par des amis. J’ai donc naturellement voulu tenter l’expérience et en anglais pour ne pas avoir affaire à une traduction approximative.

🧠 Pensées personnelles

Un livre très très dense. J’ai mis presque deux mois entiers à le lire en y consacrant beaucoup de temps. Le livre se répète, mais c’est nécessaire pour assimiler toutes les notions avec lesquelles Tony Robbins nous emmène dans son monde de la programmation neurolinguistique. Des conseils à appliquer le plus vite possible et à se rappeler régulièrement. Il est nécessaire de prendre des notes à la lecture de ce livre, car on oublie forcément des éléments au fil de la lecture.

🥰 Qui aimera ce livre ?

Toute personne cherchant à se connaître davantage elle-même et voulant optimiser ses apprentissages et la réalisation de ses objectifs. Il ne faut pas être allergique à l’inconfort pour appliquer à la lettre les conseils de ce livre.

🚀 Le livre en 3 phrases

🎨 Impressions

Un livre qui permet d’avancer en développement personnel, mais dont on a envie de lire autre chose arrive à la fin, car comme je l’ai dit précédemment, il est vraiment dense.

☘️ Comment le livre m’a changé

J’ai changé les mots que j’utilise et je suis encore moins négatif qu’avant. J’ai pris encore plus conscience du phénomène de plasticité cérébrale que j’avais découvert avec Jim Kwick dans Limitless.

✍️ Mes 3 meilleures citations

📒 Résumés et notes

Partie I : Libère ton pouvoir

Chapitre 1 : le rêve de la destinée

Créer des changements qui durent :

  • Élever ses standards
  • Supprimer ses croyances limitantes
  • Changer de stratégie.
  • Appliquer ce qu’on sait.

Se concentrer sur 5 zones :

  • la maîtrise émotionnelle
  • la maîtrise physique
  • la maîtrise des relations
  • la maîtrise financière
  • la maîtrise du temps

Chapitre 2 : les décisions : la passerelle vers le pouvoir

Il faut prévoir aujourd’hui la personne que l’on souhaite être dans 10 ans.

  • Comment vais-je vivre les 10 prochaines années.
  • Comment vais-je vivre aujourd’hui pour créer le demain que je me suis promis d’atteindre ?
  • Qu’est-ce qui est important aujourd’hui et sera important sur le long terme ?

Notre destin est tracé par nos décisions. Il ne dépend pas tant de notre environnement, de nos relations ou de notre famille.

Si on ne prend pas de décision sur la façon de laquelle on va vivre, alors on a pris la décision de vivre une vie qu’on ne contrôle pas.
  • Qu’est-ce que j’aime dans la vie ?
  • Qu’est-ce que je veux être et avoir dans la vie ?

Il ne faut pas juste souhaiter des améliorations dans sa vie. Il faut s’y dédier et ne pas se donner d’excuses liées à des croyances limitantes. En effet, si on ne met pas une base de standards sur ce qu’on acceptera dans la vie , il est facile de dériver vers des comportements et attitudes ou une qualité de vie très en dessous de ce qu’on mérite.

Notre vie change à partir du moment où on prend une décision radicale et qu’on s’y tient. Selon Tony, la décision est à la base de tout que ce soit des problèmes, des joies ou des opportunités. Les décisions rendent l’invisible visible.

Pour qu’aujourd’hui devienne le jour ou notre qualité de vie s’est accordée avec celle de notre âme, nos devons clamer haut et fort :

  • Voilà qui je suis ….
  • Et voilà que je vais accomplir ….
  • Personne ne m’empêchera d’accomplir ma destinée.
  • Je ne renierai pas cette envie et je ne vous laisserai pas me la refuser.

Beaucoup de gens veulent prendre des décisions, mais ils ne sont pas sur que ces décisions changeraient leur vie. Ils sont paralysés par la peur, car il ne savent pas exactement comment tourner leurs rêves en réalité. Et de ce fait, ils finissent par ne pas prendre cette décision qui aurait pu changer leur vie en chef-d’œuvre.

Pour prendre de meilleures décisions, il faut s’entraîner à en prendre davantage et avoir un feed-back sur ce qui a marché ou pas. Entraînez-vous donc au quotidien à prendre toutes les décisions et ne pas laisser les autres décider de vos agissements en répondant un simple “comme tu veux…”.

La répétition est la mère de tous les talents (dont la prise de décision)

La connaissance est indispensable pour prendre de bonnes décisions d’où l’intérêt de lire des livres.

Comme dans This book will make you dangerous il ne faut pas confondre but à réaliser avec les émotions que l’on veut ressentir en réalisant ces buts sous peine d’atteindre nos buts et de ne pas se sentir accompli, car on aura sacrifié des moments riches en ces émotions pour atteindre ces buts.

Les décisions nous permettent de nous rendre compte de ce qui nous caractérise et donc finalement de trouver nos valeurs.

3 décisions nous permettent d’être en contrôle sur notre vie :

  • Sur quoi nous portons notre attention (obsessions)
  • Quelle est l’importance de certaines choses pour nous. Nos valeurs.
  • Que faire pour créer les résultats qu’on désire.

Tant qu’on ne prend pas ces trois décisions, on ne sait pas où on va et on se laisse porter par le courant de la vie c’est-à-dire notre environnement et non nos désirs.

Notre système décisionnel est alors inconscient et se compose de 5 éléments.

  • Nos croyances et règles inconscientes
  • Nos valeurs (inconscientes)
  • Nos références
  • Les questions habituelles qu’on se pose à nous même.
  • Notre état émotionnel.

Ces 5 éléments gouvernent nos actions. Cause nos anticipations du futur, et déterminent notre bonheur. Nous essaierons de toucher peu à peu à ces 5 éléments au cours de ce livre pour atteindre un système de décision maîtrisé.

Prendre de bonnes décisions

On ne peut pas prendre que de bonnes décisions donc il ne faut pas avoir peur d’en prendre des mauvaises. Il faut juste garder à l’esprit que, quelle que soit notre décision, nous devons rester flexibles et tirer des enseignements des conséquences de cette décision.

Note personnelle : Fabien Olicard dans “Votre temps est infini” sait qu’il ne prendra pas que de bonnes décisions, cependant il prend les décisions en pesant le pour et le contre de sorte qu’avec tous les éléments qu’il a à sa disposition sur le moment, la décision qu’il prend est la meilleure avec ce qu’il sait. Il ne pourra pas la regretter plus tard, car il n’aurait pas pu prédire le futur. Il a été rationnel jusqu’au bout

La seule façon d’acquérir l’expérience pour atteindre le succès est de faire beaucoup d’erreurs. Concept partagé dans le livre Black Box Thinking.

Il est également important d’avoir un modèle, un mentor. Quelqu’un qui a fait les erreurs avant nous et qui peut nous permettre d’avancer plus vite en prenant des décisions avec son regard expérimenté. On peut également avoir un modèle par domaine de vie (relation, finance, santé, métier…)

S’entraîner à prendre des décisions

Le temps que tu mets à maîtriser une compétence est inversement proportionnel à la fréquence avec laquelle tu t’entraînes pour ce talent

Lors de l’entraînement, tout ne sera pas parfait, mais il faut s’assurer de tirer des leçons de ce qui n’allait pas pour progresser. Il n’y a pas d’échec dans la vie en raisonnant de cette façon. Pour atteindre le succès, il faut maintenir son focus sur le long terme. Nous avons tendance à ne nous occuper que des problèmes courts termes.
Notes personnelles : c’est a dire les tâches urgentes et non importantes dans le système d’organisation de la matrice d’Eisenhower

Nous sommes pris dans la rivière de la vie et essayons d’éviter les rochers (obstacles à court terme). Mais nous ne voyons pas les chutes d’eau au loin (les conséquences de nos décisions qui privilégient les effets courtermistes.) L’auteur appelle cela le syndrome Chutes du Niagara. Cela peut aussi marcher avec le fait que la plupart des gens ne font pas de plan. Ils se jettent dans la rivière de la vie sans même vérifier si il y a des chutes d’eau au bout. Ce qui paraît impossible sur le court terme peut devenir possible sur le long terme si on persiste.

Une vraie décision est caractérisée par un passage à l’action.

Reste fidèle à tes décisions, mais sois flexible dans ton approche. Si des opportunités qui pourraient permettre de mettre en pratique ta décision, évalue-les par rapport à la manière de faire que tu avais imaginé

Une opportunité peut survenir à n’importe quel moment, que ce soit une personne assise à côté de nous dans les transports ou qu’on bouscule en faisant les courses. En restant focus sur nos buts longs termes , on en parlera plus facilement et on verra plus facilement les opportunités.
Notes personnelles : La même philosophie est reprise dans le livre Be obsessed or be average.

Chapitre 3 : La force qui sculpte ta vie.

le plaisir et la douleur

Les gens sont dominés par le plaisir et la douleur. C’est la cause de tous les comportements. La procrastination c’est ne pas faire quelque chose qu’on sait qu’on doit faire. Pour la plupart des gens, la peur de la perte est plus forte que le désir du gain.

La clé du succès c’est apprendre à utiliser la douleur et le plaisir plutôt que laisser le plaisir et la douleur vous utiliser.

Le seuil émotionnel : c’est le moment où on a expérimenté tellement de douleur qu’on est obligé de prendre une décision radicale pour que notre vie change. Dans ce genre de moment, nous utilisons la douleur pour aller de l’avant.

Ce à quoi on relie la douleur et le plaisir peut forger notre destinée et notre identité.

On créer souvent de mauvaises associations sur les actions qui peuvent nous faire ressentir du plaisir. Par exemple, voire de la bière peut être reliée à “être cool” et donc un sentiment de plaisir à travers notre fierté. Mais pourtant ce n’est pas boire de la bière qui nous rend cool. Si nous associons une douleur aiguë a un comportement (être très malade après une cuite par exemple) nous éviterons de nous infliger ce compor­tement à tout prix. On peut utiliser cette loi et notre douleur pour changer volontairement tous les comportements de notre vie.

Autre exemple : La douleur de l’exercice physique et de la discipline peut être annulée par la satisfaction de la croissance personnelle.

Si nous échouons à paramétrer volontairement nos associations de douleur et de plaisir, alors nous ne vivons pas mieux que des animaux ou des machines, qui ne font que réagir à leur environnement. Lorsqu’on veut changer un comportement, il faut relier notre ancien comportement à la douleur, et le nouveau au plaisir. Il faut volontairement identifier toute la douleur, tout le mal-être que nous apportait ce comportement. Si vous ne changez pas les causes (plaisir et douleur), le comportement et donc le problème finira par refaire surface.

Si vous n’avez pas de plan pour votre vie, quelqu’un d’autre fera ce plan.

À chaque moment émotionnel fort (grande sensation de douleur ou de plaisir) si quelque chose de significatif arrive, cela sera relié neurologiquement à cette émotion. C’est sur cet aspect que jouent les marques pour qu’on relie leur produit à des morceaux de musiques qui nous font nous sentir bien ou a des matchs ou nous avons ressenti des émotions incroyables !
Notes personnelles : C’est le conditionnement évaluatif dont parle Robert-Vicent Joule dans Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens.

Les gens restent dans des situations inconfortables plutôt que de chercher des solutions, car ils croient que le changement les mènera vers l’inconnu et que l’inconnu sera plus douloureux que leur situation actuelle. Nous devons veiller dans nos vies à ne répondre qu’à des choses qui sont réelles. Que nos peurs soient justifiées. On ne peut pas échapper à la douleur réelle, mais on peut échapper à ce qu’on croit qui nous causerait de la douleur.

Si vous êtes stressé par quelque chose d’externe, la douleur ne provient pas de cette chose, mais de votre propre estimation de celle-ci. Vous pouvez alors révoquer cette douleur à tout moment. Marc Aurèle.

Faire des changements maintenant.

Écrivez maintenant 4 actions à faire tout de suite :

Demandez-vous alors :

  • Quelle douleur m’a empêché de réaliser ces actions ?.
  • Quels plaisirs ai-je retiré de ne pas réaliser ces actions ?
  • Qu’est-ce que ça va me coûter si je ne fais pas ces actions ? Dans 5 ans
  • Quels sont les avantages que ces actions me procureront ? Dans 5 ans

Chapitre 4 : Système de croyances : la puissance de créer et de détruire.

Une croyance est un sentiment de certitude à propos de quelque chose. Ce sentiment de certitude se base sur des références qui nous sont propres. Supportée par suffisamment de références, une idée devient une croyance.

Ce ne sont pas les événements qu’on a vécus qui sculptent nos vies, mais les croyances qu’on a sur ce que ces évènements signifient.

Quoi qu’il arrive dans nos vies, nous nous demandons :

  • Est de la douleur ou du plaisir ?
  • Qu’est-ce que je dois faire pour diminuer la douleur ou avoir plus de plaisir ?

La réponse à chacune de ces questions se base sur nos croyances. Et nos croyances se basent sur les généralisations des expériences de souffrance et de plaisir que nous avons déjà vécus. Parfois ces généralisations sursimplifient les situations et on acquiert des croyances limitantes. Les croyances sont si fortes que chez certains schizophrènes, des maladies comme le diabète ou l’hypertension disparaissent selon la personnalité exprimée. Ou alors la croyance d’un patient dans l’efficacité de son traitement joue un rôle déterminant dans sa guérison.

Les croyances globales sont des généralisations géantes sur notre identité, les gens, le travail, le temps, l’argent et la vie en elle – même. Lorsqu’elles sont acceptées, ces croyances deviennent non questionnables. Elles ont le pouvoir d’étendre ou de détruire les possibilités de notre présent et de notre futur. Il faut que nous nous concentrions sur nos croyances qui nous donnent du pouvoir.

L’intensité émotionnelle de nos références (jambes de la table) renforce notre nouvelle croyance. Donc nos expériences personnelles (et non les livres, les films ou les histoires d’autres personnes) créer nos croyances les plus fortes, car elles sont chargées émotionnellement, avec des sensations de plaisir et de douleur. Le plus on a de (pieds pour la table) références, plus forte sera notre croyance.

La plupart des personnes qui accomplissent de grandes choses ont une certitude qu’ils peuvent réussir alors qu’ils n’ont rien accompli. Ils ont créé des références imaginaires qui ont le même poids que des références réelles.

La certitude amène le pouvoir.

Dans la vie, tant que ça ne menace pas notre vie, il faut surestimer nos capacités et la plupart du temps ça fonctionne. Les optimistes ont tendance à apprendre mieux de nouvelles capacités que les dépressifs ou pessimistes et surestiment souvent leur prestation. De ce fait, en vous créant une certitude que des croyances fortes vous permettent d’accomplir des choses impossibles, alors vous accomplirez des choses impossibles.

Les croyances limitantes

Parfois nos croyances nous limitent. Souvent c’est par trois aspects :

  • Lorsque nous voyons les obstacles comme permanents
  • Quand nous pensons que notre problème affecte notre vie entière.
  • Au moment où nous pensons que ce problème est lié à notre personne et que ce n’est pas un simple challenge à surmonter.

Beaucoup de nos croyances sont supportées par des informations que nous avons reçues des autres et que nous n’avons pas questionnées avec le temps.

Comment changer une croyance ?

  • Associer une douleur massive à notre ancienne croyance.
  • Instaurer le doute sur notre ancienne croyance. De nouvelles expériences peuvent entraîner un changement uniquement si elles remettent en question nos croyances. Si vous questionnez tout suffisamment, vous finirez par douter.

Les croyances se divisent en 3 catégories :

  • Une opinion : certitude temporaire sur quelque chose. Facilement modifiable, car supportée par des références faibles qui peuvent être basées sur des impressions.
  • Une croyance : à de nombreuses références qui sont chargées émotionnellement. De nouveaux éléments qui entrent en conflit avec ces croyances sont généralement mal reçus.
  • Une conviction : provoque de la colère si la croyance est remise en question. Les références ne sont pas questionnables. Les personnes avec des convictions passent souvent à l’action pour supporter leur croyance. Pour une conviction on est prêt à prendre des risques et passer pour un idiot. Cependant, si la conviction est erronée, elle n’est jamais remise en question et donc devient dangereuse.

Comment créer une conviction ?

  • commencer avec une croyance
  • Renforcer la croyance avec des références
  • Trouver un évènement ou en créer un concernant cette croyance.
    Par exemple sauter en parachute pour se prouver qu’on est courageux
  • Faire des actions pour cette conviction.

Le problème de la conviction c’est qu’elle repose souvent sur la preuve sociale. C’est-à-dire que les gens crient à quelque chose parce que les autres y croient. La preuve sociale est une des raisons qui limite votre vie. Il ne faut pas toujours se reposer aveuglément sur les experts qui peuvent faire naître en nous des croyances erronées lorsqu’ils s’expriment sur des domaines voisins de leur domaine d’expertise.
Notes personnelles : Idée également partagée dans le livre Factfulness de Hans Rosling

La douleur est l’outil idéal pour changer une croyance.

Pour savoir quelles croyances adopter, il faut adopter celles qui produisent les résultats qu’on veut dans la vie. On prend alors en modèle la vie de ceux qui réussissent actuellement et on leur demande

  • Qu’est ce qui selon toi te rend différent
  • quelles sont les croyances qui te séparent des autres ?

Selon Tony, il est très important de s’inspirer de ces géants.

Parfois, vous devrez aller contre la preuve sociale pour vous défaire de certaines croyances. Tony rappelle que toute vérité passe par 3 étapes dans les croyances communes selon Schopenhauer :

  • Elle est ridiculisée
  • On lui fait une opposition forte,
  • acceptée comme évidente.

Le passage de la phase 2 à la phase 3 nécessite que les gens souffrent suffisamment pour accepter la vérité.

Être un éternel étudiant

Pour réussir et être heureux, il faut constamment améliorer la qualité de notre vie, grandir de manière constante et s’étendre. Cette maxime de vie est appelée “kaizen” en japonais. Cette amélioration doit être réalisée de manière quotidienne. Tony appelle cette aptitude CANI : Constant and Never-ending Improvement. La plupart des gens sont anxieux dans la vie, car ils ont peur de perdre les choses qu’ils possèdent (emploi, femme, argent, santé…).

La seule sécurité que nous ayons dans la vie, c’est celle de savoir que chaque jour nous nous améliorons d’une certaine façon.

On ne se soucie plus de maintenir sa qualité de vie, car tous les jours, on l’améliore. L’intérêt de CANI est d’améliorer des domaines de notre vie qui ne sont pas au niveau pour que le jour où ces domaines de notre vie seront sollicités, ils ne provoquent pas une crise.

Il est plus facile de tuer un monstre lorsqu’il est un bébé.

Se demander à la fin de chaque journée :

  • Qu’ai-je appris ?
  • Qu’est ce que j’ai amélioré ?
  • Qu’est-ce que j’ai aimé

De petites améliorations sont faisables.

La clé du succès réside dans développer un sens de certitude qui vous permet de vous développer en tant que personne et mettre en place les actions nécessaires à l’amélioration de votre vie. Ce qui est bien avec les petites améliorations, c’est qu’on est certain qu’elles sont réalisables. Il faut faire une liste de nos croyances qui nous permettent de nous améliorer et celles qui nous desservent. Sélectionner les 3 qui nous servent le plus.

On ne peut pas se défaire de croyances sans les remplacer par des nouvelles.

Si on ne trouve pas le succès et qu’on veut trouver ses croyances limitantes, il faut se poser ces questions :

  • Qu’est ce que je devrais croire pour réussir ici ?
  • Qu’est ce que cette personne qui réussit pense différemment de moi ?
  • Qu’est ce que je devrai croire pour me sentir comme je le voudrai.

Le leadership et la puissance de la croyance.

Définition du leader : un individu qui vit par des croyances qui lui donnent du pouvoir et qui apprend aux autres à atteindre leur pleine capacité en changeant les croyances qui les limitaient. L’humain se construit dans le challenge.

Chapitre 5 : Est ce que le changement peut arriver en un instant ?

Chapitre 6 : Comment tout changer dans votre vie avec la science du conditionnement neuro-associatif.

Pour réaliser un conditionnement neuro-associatif, il y a 6 étapes à suivre.

1) Décider de ce qu’on veut vraiment et ce qui nous empêche de l’avoir maintenant.

“On a ce sur quoi on se concentre dans la vie”. Si on se concentre sur nos problèmes, nous aurons des problèmes. En décidant de ce que l’on veut, on acquiert une direction vers laquelle se diriger. Plus cette chose est précise, plus on a de la clarté et plus on a du pouvoir.

2) Mettez du levier : associez une douleur massive au fait de ne pas changer maintenant er un plaisir intense au fait de changer maintenant.

Si vous ne changez pas, c’est que le niveau de douleur lié à l’échec du changement n’est pas assez élevé.

“Celui qui a un “pourquoi” suffisamment puissant peut s’occuper de tous les “comment” ” . Nietzsche.

Savoir que vous avez échoué à vivre selon vos propres standards de vie est la douleur ultime. Ce fossé entre qui on veut être et qui on est va diriger notre changement par la douleur. En pointant cette incohérence, on créer un levier de douleur. C’est une pression placée sur soi-même par soi-même.

Pour faire changer quelqu’un, il ne faut pas pointer du doigt les incohérences dans son comportement, mais plutôt lui poser des questions pour qu’il remarque de lui-même ces incohérences.

a) Amplifier la douleur

On amplifie la douleur en se posant des questions : quelle douleur produira le fait de ne pas changer ? Financièrement ? Émotionnellement ? Physiquement ? Mentalement ? Spirituellement ? En faisant cela, on rend la douleur de ne pas changer encore plus intense. Si ça ne suffit pas, réfléchir à ce que ce non-changement induit sur ceux que vous aimez.

b) Amplifier le plaisir.

Se demander comment ce changement pourrait apporter du plaisir dans sa vie. Et qu’est ce que le fait de changer immédiatement apporterait ? Le levier dépend énormément du fait que le changement soit immédiat.

3) Interrompre le processus qui limite le changement.

Beaucoup de personnes veulent un nouveau résultat, mais continuent d’agir de la même façon. Il faut changer son approche du changement si une première tentative a déjà échoué. Ces différentes étapes supplémentaires 3) 4) 5) 6) sont une manière de faire durer le changement plus longtemps.

Si on veut changer un comportement, parce que celui-ci induit de la douleur, ce même comportement peut aussi induire un peu de plaisir. Tant que du plaisir sera présent, nous ne pourrons pas changer et retournerons vite à notre ancien comportement. On peut couper ces gains secondaires en créant une réaction par rapport à notre comportement qui induirait beaucoup de douleur.
Par exemple la honte. Si on mange trop et mal, à chaque fois qu’on mange mal au restaurant, on se lève de notre chaise, on pointe notre chaise et on crie “gros porc”. La honte provoquée sera tellement insupport­able qu’on arrêtera de mal manger.

De plus il faut aller au bout du changement. Si on perd de vue notre envie de changer, il faudra tout recommencer depuis le début.

4) Créer une alternative donnant du pouvoir.

Le cerveau va automatiquement essayer de combler le vide laissé par l’ancien comportement. L’enjeu est donc de remplacer le comportement par un nouveau qu’on aura choisi et qui ne nous sera pas nuisible. En remplaçant l’ancien comportement, on limite les possibilités de retour à cet ancien comportement.

5) Conditionner le nouveau comportement jusqu’à ce qu’il soit bien installé.

Votre cerveau ne peut pas faire la différence entre quelque chose que vous imaginez intensément et quelque chose que vous expérimentez. On peut conditionner tous nos comportements si on le fait avec assez de répétition et d’intensité émotionnelle. Se donner des petites récompenses dès qu’on atteint notre objectif. Séparer cet objectif en plein de petites étapes pour souvent se récompenser et faire en sorte que notre cerveau apprécie le changement. Il faut éduquer notre cerveau comme on éduquerait un animal.

Le renforcement c’est répondre à un comportement juste après qu’il ai eu lieu. Une récompense ou une punition sont donc plus efficaces si elle ressemble à un renforcement, c’est-à-dire si elles sont données très tôt après le comportement. Il faut que ce timing soit le plus court possible pour que la récompense ou la punition ait de l’impact et soit liée au comportement.

C’est un des problèmes de notre justice qui donne la punition trop tard. Les criminels n’associent alors pas leurs actes à suffisamment de douleur. Nous faisons tous du renforcement sur les autres dans la vie de tous les jours. Il faut en être conscient et renforcer ce qu’on veut vraiment renforcer.
Exemple : quelqu’un veut qu’on l’appelle souvent, mais dès qu’on l’appelle il dit “ah tu m’appelles enfin !”. Il associe alors la douleur à la personne qui l’appelle ! Il ferait mieux de l’appeler lui-même plus souvent et de faire en sorte que le moment soit agréable comme ça la personne aura envie de le rappeler.

On peut inviter les gens à changer de 3 manières :

  • punition ou récompense
  • récompense par l’argent, mais l’intérêt est limité car les gens finissent par ne travailler que s’il y a de l’argent en jeu
  • améliorer le développement personnel de la personne qui en trouvant du sens dans ce qu’elle fait aura de la fierté à travailler

L’expérience de la surprise plaisante est une des expériences humaines les plus satisfaisantes. Ces petits renforcements seront d’autant plus plaisants qu’ils seront agréables et inattendus.

La récompense ne doit pas être automatique. Elle doit être donnée aléatoirement une fois de temps en temps après que le bon comportement ai été réalisé. Comme ça elle reste une surprise. C’est pour cette addiction que les gens parient. C’est aussi pour ça que reprendre une mauvaise habitude (fumer, parier) juste une fois renforce en fait cette mauvaise habitude.

Dans le monde de l’entreprise, si les récompenses sont trop nombreuses, l’employé fera le minimum pour les attendus. Si elles sont occasionnelles et imprévisibles, il fera le maximum pour tenter de les décrocher.

Il faut aussi que ces récompenses soient parfois plus grandes qu’espérées. C’est le “jackpot “qui motive le sujet à persévérer dans ses efforts.
Notes personnelles : toutes ces notions de récompense sont abordées dans l’Art de la guerre de Sun Tzu.

6) Mettez en pratique.

Il faut se mettre dans les situations et noter si au lieu de notre ancien comportement on a envie de faire notre nouveau comportement. On peut renforcer cela imaginant des scènes où ce nouveau comportement pourrait être utile et tout le plaisir qu’il nous permettrait d’acquérir.

Chapitre 7 : Qu’est ce que vous voulez vraiment ?

Il faut se demander ce qu’on veut vraiment dans la vie : une belle voiture, une grosse maison, un mariage heureux, un tour du monde. Une fois que c’est fait, il faut trouver quelles émotions on recherche dans ces choses. On peut ressentir ces émotions sans accomplir ces choses en changeant d’état.
Notes personnelles : c’est le message principal du livre This book will make you dangerous.

Changer d’état émotionnel

Nos comportements, c’est-à-dire le fait d’agir de manière brillante ou mauvaise, ne sont pas le résultat de nos capacités, mais de l’état dans lequel nous nous trouvons à un moment. Tony nous compare à une télévision. Pour changer d’état, il faut d’abord se mettre en mouvement : allumer la télé. Ensuite il va falloir trouver dans quel état nous voulons être en changeant de chaîne. Cela passe par modifier ses capacités physiologiques ou son fou.

A) la physiologie : le pouvoir du mouvement.

L’émotion est créée par le mouvement. Nos grimaces ou gestes influencent comment nous nous sentons. Le problème c’est que la plupart des gens se limitent par habitude à une douzaine d’émotions : se sentir stressé, frustré, en colère, en insécurité, seul, ennuyé, misérable, heureux, soulagé, aimé, excité, joyeux.

Pour améliorer sa vie, il faut rire davantage. On peut essayer d’imiter le rire d’une personne qu’on connaît qui rigole beaucoup. Aujourd’hui on sait beaucoup de choses, mais on n’en ressent pas assez.

Il faut identifier la physiologie associée à chaque état pour pouvoir déclencher cet état dès qu’on le souhaite Il faut trouver un ensemble de patterns de mouvement qui créer chez nous de la confiance, un sentiment de force, de flexibilité, de fun.

Vieillir n’est pas une question d’âge, c’est un manque de mouvement, de stimulation de ces patterns.

B) Focus : le pouvoir de la concentration.

On a tendance à se rappeler des moments tristes de notre vie et se sentir déprimer. Mais l’inverse est possible. On peut se rappeler ou imaginer dans le futur des moments où on se sent vraiment bien et par conséquent, on se sent mieux.

Ce sur quoi on porte notre attention devient notre réalité.

Notre regard est comme une caméra. Il peut par son zoom et le point de vue omettre certains détails et en grossir d’autres. Comme en voiture, on va là ou on regarde. Si on a peur du mur et qu’on le regarde, on finira forcément dans le mur. Il faut discipliner notre esprit.

Nous voyons dans les autres ce que nous portons dans notre cœur.

C) Les submodalités

Notre focus n’est pas basé uniquement sur la vision. Il peut être visuel, auditif ou kinesthésique selon les personnes. Lorsque nous nous rappelons des choses , nous pouvons agir sur leur intensité en remodelant nos perceptions. C’est ce qu’on appelle des submodalités. Les gens ont des canaux préférentiels et cela se ressent dans leur langage. Pour se motiver, il faut savoir quel canal utiliser ou les utiliser tous. Notre capacité à changer d’état repose sur notre capacité à changer nos submodalités.

Changer sa perception d’une situation

Arrêter de ressentir des sentiments négatifs sur une situation

Pour arrêter de ressentir des sentiments négatifs à propos d’une situation sans chercher pourquoi on se sent mal, il existe une méthode :

  • revivre la scène dans sa tête
  • Tout transformer en dessin animé
  • Jouer la scène à l’endroit et à l’envers alternativement
  • changer les couleurs de la scène
  • modifier les proportions des personnages pour les cendres plus absurdes
  • Rajouter une musique en arrière-plan.

Nos sentiments sont liés aux images et sons des situations. C’est ce qu’on appelle des submodalités. Si nous les changeons, nous supprimons les sentiments négatifs. En arrêtant de stimuler un souvenir ou une perception induisant des sensations négatifs, le chemin neurologique va de plus en plus se dissiper par plasticité cérébrale.
Notes personnelles : Pour plus d’informations sur la plasticité cérébrale, lire le livre Limitless et Moonwalking with Einstein

Améliorer les submodalités d’une expérience :

Chacun aura des submodalités qui lui sont propres pour améliorer un souvenir. Une fois que vous savez quelles submodalités vous permettent d’améliorer un souvenir, vous pouvez consciemment les utiliser pour changer votre état émotionnel ou votre perception d’un souvenir. C’est la méthode consciente et personnalisée pour changer sa perception d’une situation.

Voici mes propres submodalités pour améliorer un souvenir

Canal Visuel
  • Visualiser l’expérience sous forme de film et non d’image
  • faire en sorte qu’il y ai beaucoup de couleur
  • faire en sorte qu’il y ai beaucoup de lumière.
  • Faire en sorte d’avoir du recul sur l’image
  • vitesse normale ou plus lente.
  • Se mettre à la 3ème personne
  • Utiliser la vision 3D
  • point de vue : part dessus ou de côté
Canal kinésthésique
  • Chaud avec un vent rafraîchissant,
  • pas de sensation de pression.
  • Relax
  • mouvement vers l’avant.
  • respiration profonde en pensant au souvenir
  • Sensation de légèreté
  • Imaginer les choses plus grandes qu’elles ne le sont
  • Nos sentiments sont comme expulsés de notre corps et inondent le monde extérieur
Canal auditif
  • Volume faible avec une musique épique
  • Tempo lent
  • Le son vient vibrer dans la poitrine
  • Des sons longs comme des violons ou violoncelles

Pour diminuer l’intensité d’un souvenir, il suffit de faire l’inverse.

Comprendre les submodalités de quelqu’un d’autre permet d’être un meilleur enseignant, car on saura comment le toucher davantage dans ce qu’on dit en se calant sur le bon canal. Si en plus on peut changer la perception d’une situation de son élève pour l’améliorer, alors on pourra facilement inculquer des choses à cette personne qui aura beaucoup moins de résistances à apprendre.

On connaît désormais plein de façon de changer d’état (focus, physiologie, submodalités). Cela est un art de vivre pour se concentrer sur le meilleur dans la vie. Le problème des gens en général est qu’ils n’ont que quelques moyens de changer d’état : manger, boire, dormir, faire du shopping, fumer, prendre de la drogue. Or on l’a vu, l’état détermine le comportement. S’il y a des choses que vous n’arrivez pas à accomplir par manque de motivation, alors vous n’êtes pas dans le bon état.

Vous devez être capable de changer d’état instantanément, quel que soit l’environnement, quelle que soit votre frustration. Quelqu’un qui accomplit beaucoup de choses, mais ressent de la douleur émotionnelle ou est entouré par des gens dans la douleur tout le temps n’est pas vraiment successful. Avez-vous des moyens de vous rendre heureux sans utiliser la nourriture, la drogue, l’alcool, la cigarette ? Il faut avoir une longue liste de ces moyens.
Notes personnelles : C’est la liste “Feed the beast” dont parle Grant Cardone dans Be obsessed or be average.

Listez donc les choses qui vous permettent d’être heureux. Il faut refaire cet exercice jusqu’à avoir des centaines de façons de faire. Si vous n’avez pas de moyen de ressenti du plaisir, vous aurez de la douleur.

Chapitre 8 : Les questions sont les réponses

La différence entre les gens qui réussissent et les autres se trouvent dans les questions qu’ils se posent. Les questions redirigent notre focus. Si on se pose des questions, le cerveau nous donnera des réponses. À nous de nous poser les bonnes questions pour recevoir les bonnes réponses. Ce ne sont pas seulement les questions qu’on se pose, mais également les questions qu’on échoue à se poser qui façonnent notre destinée.

Dans une relation se demander :
  • qu’est ce que je préfère chez l’autre
  • comment notre vie pourrait être encore mieux grâce à notre relation

Plutôt que de se concentrer en permanence sur ce qui ne va pas dans la relation, car cela n’aide en aucun cas à trouver des solutions.

En business :
  • Comment je peux tirer avantage d’un inconvénient
  • qu’est ce qui pourrait arriver de pire. Pour prévoir au cas où.

Il faut se poser des questions qui nous tirent vers le haut et nous mettent sur le chemin de l’excellence humaine. Les affirmations peuvent permettre de changer d’état. En répétant sans cesse “Je suis heureux” on peut le devenir. Mais se poser les bonnes questions produit un effet décuplé. Si on se demande quels sont nos souvenirs trésors et qu’est ce qui nous rend heureux aujourd’hui ou peut nous rendre heureux plus tard, alors on aura un sentiment de bien être.

Apprendre a se poser des questions inspirantes est un talent précieux dans des moments de crise. Les gens qui sont heureux se posent constamment des questions qui les rendent heureux. Le cerveau humain supprime beaucoup d’information pour ne se concentrer que sur quelques-unes. Si vous êtes triste, c’est que vous avez inconsciemment supprimé les informations liées au bonheur et si vous êtes heureux c’est que vous oubliez les informations liées à la tristesse. Lorsqu’on est en colère il faut se poser la question” comment apprendre de ce problème pour qu’il n’arrive plus jamais”?

On peut manipuler les croyances de quelqu’un en posant des questions qui se basent sur des mensonges. La personne répond à la question et accepte de ce fait cette base qui n’est pas la vérité . Nos ressources ne sont limitées que par les questions qu’on se pose. Ces questions sont influencées par nos croyances.

Résoudre un problème grâce aux questions : Tony utilise 5 questions :

  • Qu’est-ce qui est bien par rapport à ce problème ?
  • Qu’est-ce qui n’est pas encore parfait ?
  • Qu’est-ce que je veux faire pour que ce problème prenne le chemin que je veux ?
  • Qu’est ce que je ne veux plus faire pour. Que ce problème prenne le chemin que je veux ?
  • Comment je peux apprécier le processus tout en faisant le nécessaire pour que le problème prenne le chemin que je veux ?

Notes personnelles : Time Ferris dans la semaine de 4 heures nous fait nous poser ces mêmes questions.

Tony se pose des questions le matin pour se mettre de bonne humeur :

  • Qu’est-ce qui me rend heureux dans ma vie aujourd’hui dans la vie ?
  • Qu’est-ce qui m’excite
  • De qui suis- je fier ?
  • De quoi je suis reconnaissant ?
  • Qu’est-ce que j’apprécie le plus dans ma vie en ce moment ?
  • Dans quoi je suis engagé ?
  • Qui est-ce que j’aime et qui m’aime ?

Le soir Tony se pose aussi d’autres questions additionnelles :

  • Qu’est-ce que j’ai donné aujourd’hui ?
  • Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui ?
  • Comment aujourd’hui à amélioré ma qualité de vie et comment je peux utiliser ce que j’ai fait aujourd’hui pour améliorer ma vie dans le futur ?

En se posant tous les jours ces questions, on accède à un état émotionnel inspirant !

On peut entraîner nos enfants à penser comme ça en leur demandant tous les jours :

  • Qu’as-tu appris aujourd’hui ?
  • Qu’est- ce qui est super par rapport à ça ?
  • Comment peux-tu l’utiliser ?

Cependant il y a un moment ou il faut arrêter de se poser des questions pour faire des progrès. Car les questions posent de l’incertitude et on a besoin d’effectuer des actions assurées.

Chapitre 9 : Le vocabulaire du succès

Les mots que nous employons affectent les autres, mais aussi comment nous communiquons avec nous même et donc affectent notre ressenti sur les choses. Si vous décrivez une expérience incroyable comme étant juste “bien”, sa riche texture sera rendue plate par votre vocabulaire limité. Pourquoi ça marche ? Parce que ce que nous ressentons provient de nos 5 sens. Ceux-ci envoient des signaux au cerveau. Dans tous ces signaux, le cerveau doit faire du tri, il utilise des catégories. Pour réaliser ce tri, une des manières les plus rapides est d’utiliser des labels, c’est-à-dire des mots. Nous pouvons forcer une situation a entrer dans une catégorie spécifique du cerveau en utilisant le champ lexical de cette catégorie pour cette situation. Le cerveau associera alors les sentiments de plaisir et de douleur liée à la catégorie à la situation.

En court, les mots que nous attachons à nos expériences deviennent nos expériences.

Il existe beaucoup de mots pour décrire nos expériences, mais nous en utilisons si peu ! L’anglais est le langage le plus riche en termes de mot avec 750000 mots. Il existe beaucoup plus de mots pour décrire des émotions négatives que des émotions positives. Nous avons toujours les mêmes émotions dans nos vies, car nous utilisons toujours les mêmes mots. En adoptant le langage de quelqu’un (en passant du temps avec cette personne), son volume, son intensité, sa tonalité, on change son pattern émotionnel. Il est donc possible de faire changer des gens en leur parlant suffisamment souvent.

Si on n’a pas les mots pour exprimer une émotion, on peut alors s’empêcher de ressentir cette émotion (par exemple l’ennui). Il faut s’empêcher d’utiliser le mot dépression. Lorsqu’on est déprimé, on voit nos problèmes comme permanents et liés à notre personnalité. Il faut attacher de la douleur au fait d’être déprimé, l’associer au fait que ça soit la chose la plus proche de la mort.

Si certains mots qu’on utilise nous mettent dans des états qui nous font perdre nos moyens, il faut les remplacer par des mots qui nous mettent dans des états qui nous donnent de l’énergie.

A) On peut utiliser le vocabulaire transformatif pour aider les autres.

En changeant le nom du métier des travailleurs dans notre entreprise, on change la vision qu’ils ont d’eux même et on modifie leurs aptitudes. En passant d’ouvrier à artisans, par exemple, ils deviendront plus méticuleux. De la même façon, les malades ont tendance à devenir encore plus malades lorsqu’on leur donne le nom de leur maladie et qu’ils sont ainsi catégorisés.
Notes personnelles : C’est le phénomène d’étiquetage, voir Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens

Commencer à utiliser le vocabulaire transformatif :

  • Choisir 3 mots négatifs qu’on utilise régulièrement et les remplacer par des mots moins négatifs.
    Par exemple : Ne pas dire “je suis affamé “dire “j’ai un petit creux”.
  • Choisir 3 mots qu’on utilise pour décrire son humeur tous les jours et les remplacer par des choses inspirantes.
  • Utiliser 3 amis qui vous reprendront lorsque vous utiliserez vos anciens mots.

Le fait d’utiliser le vocabulaire transformatif nous permet de briser nos patterns qui nous ont mis dans un état qu’on ne voulait pas et permettent aux autres de ne pas se mettre sur la défensive et donc favoriser le dialogue. Lorsqu’on à un problème avec quelqu’un, ne jamais le cibler lui en tant que personne, mais cibler son comportement.

Chapitre 10 : Passer à travers les obstacles. Le pouvoir des métaphores de vie.

Les métaphores sont comme des mots en plus puissantes. Il faut apprendre à se servir des métaphores plutôt que de les éviter. N’avoir qu’une seule métaphore sur un sujet est un risque de limiter grandement sa vie.

La plupart d’entre nous ne sont pas conscients des métaphores que nous utilisons pour voir la vie. Par exemple :

  • la vie est un bateau que les petites fuites font couler
  • la vie est un combat
  • la vie est un jeu
  • la vie est une dance

Nous avons hérité de ces métaphores de la vie par nos parents, enseignants, collègues , amis.

Il faut trouver une métaphore sur soi ou sur la vie que nous donne du pouvoir

  • La vie est un mystère.
  • Une belle métaphore de la vie est : la vie a des saisons. Les passages difficiles sont représentés par l’hiver, mais après eux viennent le printemps ou on s’émerveille des beautés de la nature et on plante de nouvelles graines.

Les pilotes décrivent souvent leur vaisseau comme une belle femme “Elle est belle hein”. Cela les force à en prendre soin.

Il ne faut pas amener ses métaphores du travail à la maison. Par exemple être un contrôleur aérien sans émotion ou une avocate qui gagne toutes ses disputes intimes en utilisant des procédés judiciaires. Il faut également appeler sa compagne par des métaphores qui donnent du pouvoir.

Lorsqu’on donne des surnoms aux gens qu’on côtoie, cela change le rapport qu’on a avec eux. Donnez un surnom doux et fragile aux gens dont vous voulez prendre soin, notamment vos enfants. Se trouver un surnom qui représente ce qu’on veut incarner peut nous aider à changer.

Il faut essayer de libérer les autres de leurs métaphores limitantes en brisant leurs patterns. Par exemple si une personne vous dit “ça me gonfle” à propos de quelque chose, lui répondre “alors, ouvre les valves et laisse l’air s’échapper”. Le fait de faire cette réponse hors contexte va faire changer d’état émotionnel la personne. On peut essayer de transformer le vocabulaire de la personne en lui disant “Je dirais plus que sa te titille.”

Pour améliorer ses métaphores :

  • faire une liste des métaphores de la vie et voir leurs avantages et inconvénients
  • Faire une liste des métaphores des relations et du mariage.
  • Faire une liste des métaphores des domaines de votre vie qui vous importent pour découvrir vos métaphores.
  • Créer de nouvelles métaphores si les actuelles ne vous conviennent pas.
  • Décider de vivre avec ces nouvelles métaphores qui vous donnent du pouvoir. Il vous en faut plusieurs par domaine pour être adaptable.

Chapitre 11 : Les 10 émotions de la puissance

Les gens gèrent leurs émotions de quatre façons :

  • Ils les évitent jusqu’à tenter de les supprimer totalement pour éviter les sentiments négatifs et le fait d’être rejeté.”
  • Ils les dénigrent en se disant que ce n’est pas si grave.
  • Ils les amplifient et entre en compétition avec les autres pour savoir qui ressent ses émotions le plus fort jusqu’a en faire une part de leur identité.
  • Ils apprennent ce que signifient leurs émotions et comment les utiliser

Si on veut chercher quelque chose qui nous a blessés dans notre enfance et qui fait que notre vie est nulle aujourd’hui, notre cerveau trouvera une explication et nous fera ressentir les sentiments négatifs appropriés. Mieux vaut adopter la croyance que” le passé n’équivaut pas le futur”.
Notes personnelles : Ce rejet de la théorie de “l’enfant blessé” est partagé par Grant Cardone dans Be obsessed or be average

Les émotions que nous pensons négatives sont des appels à l’action. Tony les appelle des signaux d’action. Il n’y a pas besoin que certaines conditions soient cochées pour se sentir bien. On peut décider de se sentir bien maintenant juste parce qu’on est en vie, parce qu’on le souhaite.

Les émotions négatives nous informent que nous devons changer notre approche, que la manière dont nous percevons les choses, les procédures que nous utilisons, notre manière de communiquer ou les actions que nous réalisons ne sont pas correctes.

Lorsqu’on est déprimé, c’est un message pour se mettre en action dans un domaine et réaliser que finalement on contrôle sa vie. La dépression est une perception d’absence de contrôle de sa vie.

Les 6 étapes pour devenir maître de ses émotions.

a) Identifier l’émotion qu’on ressent vraiment

Diminuer l’intensité de votre émotion en utilisant le vocabulaire transformatif et être sûr de ne pas la confondre avec une autre émotion.

b) Accepter et apprécier nos émotions en sachant qu’elles nous supportent

Le fait de penser que ses émotions sont fausses est le meilleur moyen de détruire sa relation avec ses émotions et avec les autres. Cultiver le sentiment d’appréciation pour toutes les émotions.

c) Être curieux à propos du message que l’émotion apporte.

  • Qu’avez-vous à faire tout de suite pour améliorer les choses ?
  • Qu’est-ce que vous voulez vraiment ressentir ?
  • Qu’est-ce que vous devez croire pour ressentir les émotions que vous voulez ressentir ?
  • Qu’est ce que vous pouvez apprendre de cet événement ?

d) Soyez confiant.

Rappelez-vous d’un moment ou vous avez ressenti une émotion similaire et que vous avez réussie à la gérer. Essayer de remettre en place ce que vous avez mis en place à l’époque et qui a marché.

e) Soyez certains de pouvoir gérer cette émotion à l’avenir.

Essayez de noter vos manières de gérer une émotion. Le mieux est d’en avoir plusieurs à disposition.

f) soyez excités et passez à l’action. Rappelez vous que résoudre la manière dont vous

Gérer cette émotion aujourd’hui vous permettra de la gérer le reste de votre vie.

Les 10 signaux d’action.

a) L’inconfort :

Intensité faible.

Message : impatience, ennui, anxiété.

L’inconfort peut s’intensifier s’il n’est pas traité.

b) La peur.

Message : anticipation que quelque chose va se produire bientôt.

Solution : Se préparer à l’éventualité dont on a peur pour pouvoir la gérer si cela se produit. Ne pas éviter la peur. Si ça ne suffit pas, il faut avoir foi en notre préparation.

c) La douleur/blessure :

Sentiment de perte.

Solution : vous n’avez probablement rien perdu. C’est juste un problème de perception. Vous supposez par exemple que les gens ne veulent plus vous voir alors qu’il suffit de leur proposer de les visiter. Communiquez votre ressenti aux personnes impliquées et ils vous rassureront. Une communication claire est la clé.
Notes personnelles : Cela revient à avoir la parole impeccable des quatre accords toltèques 

d) colère :

Message : une règle importante ou un de vos standards a été violé par quelqu’un d’autre ou par vous-même.

solution :

  1. Réaliser que les personnes ne connaissent pas forcément vos valeurs.
  2. Vos règles ne sont pas forcément les “bonnes règles”.
  3. Se poser des questions donnant plus de pouvoir comme :sur le long terme, est-ce que cette personne tient à moi ? Qu’est-ce que je peux apprendre. Comment communiquer mes standards à cette personne pour qu’elle ait envie de m’aider et qu’elle ne viole plus mes standards dans le futur ?

e) La frustration :

Lorsqu’on se sent pris au piège ou qu’on fournit des efforts sans récompense.

Message : le cerveau pense que vous pouvez faire mieux que ce que vous faites actuellement. Contrairement à la déception qui est le sentiment qu’on veut quelque chose dans la vie on a l’impression qu’on ne l’aura jamais, la frustration est un message positif.

La solution à votre problème est à portée de main. Vous devez juste changer votre approche. C’est un appel à la flexibilité.

Solution :

  1. Brainstorm sur de nouvelles approches
  2. Trouver des modèles qui ont réussi à résoudre le problème.
  3. Être excité par le fait de pouvoir résoudre le problème sur le long terme.

f) La déception :

Il faut la résoudre rapidement. L’impression que vous allez rater quelque chose toute votre vie.

Message : changer ses attentes d’une situation ou changer d’objectif.

Solution :

  1. Voir ce qu’on peut apprendre de cette situation pour nous aider à l’avenir.
  2. Trouver un nouvel objectif plus inspirant.
  3. Peut-être que vous êtes déçu trop vite et que les résultats arrivent sur le long terme.
  4. Avoir des attentes positives sans tenir compte de ce qui est arrivé par le passé.

g) La culpabilité : regret et remords

Message : vous avez violé l’un de vos plus hauts standards. Il faut que vous fassiez quelque chose maintenant pour être sûr de ne plus le violer. C’est le meilleur levier à utiliser pour changer une habitude.

solution :

  1. Reconnaître que vous avez violé vos standards.
  2. Faire en sorte que la situation ne se reproduise pas. La culpabilité nous sert à avoir des standards plus haut dans le futur et à tenir ces standards.

h) Inadéquation, incohérence :

Message : tu n’as pas le niveau pour cette tâche pour le moment.

solution :

  1. Problème de perception ? Suis-je vraiment inadéquat dans cette situation ?
  2. Si c’est le cas, trouver le moyen d’un peu s’améliorer pour un jour et être adéquat. C’est un encouragement à s’améliorer.
  3. Trouver un modèle pour s’en inspirer.

i) Dépassé, submergé : dépression, sans espoir en pensant que les problèmes sont permanents.

Message : réévaluer ce qui compte le plus pour vous. Vous êtes submergés, car vous essayez de gérer trop de choses à la fois.

solution :

  1. Décider de ce qui est le plus important
  2. Écrire tout ce qui est important pour vous et leur donner une priorité. Cela donnera un sentiment de contrôle.
  3. Prendre la première chose et agir pour la maîtriser.

k) Solitude : déconnecter des autres.

Message : vous avez besoin de vous connecter aux autres.

Solution :

  1. Réaliser qu’il y a des gens qui tiennent à vous partout
  2. Identifier le type de connexion dont vous avez besoin.
  3. Passer à l’action.

Même si on a trouvé la solution à ces 10 émotions négatives, il faut en préférer des émotions positives.

Les 10 émotions de pouvoir

Toutes les communications ne sont que des réponses d’amour ou des appels à l’aide (tiré du livre à courses in miracle).

Amour et chaleur : si on répond aux gens par l’amour et la chaleur on pourra peut-être changer leur état.

Si seulement vous pouvez aimer assez, vous pouvez devenir la meilleure personne au monde. Emmet Fox.

Appréciation et gratitude : ce sont des expressions d’amour caractéristiques de la vie. Vivre dans cet état émotionnel peut améliorer d’un coup votre vie.

Curiosité : la cultiver pour grandir dans sa vie et empêcher l’ennui

Excitement et la passion : permet d’aller de l’avant dans sa vie a une allure jamais égalée. Pour les ressentir, il faut s’immerger en utilisant sa physiologie : parler plus vite, visualiser les images, bouger son corps dans la direction qu’on veut. Penser ne suffit pas !

Détermination : Indispensable si vous voulez créer de la valeur qui dure dans le temps. Agir avec détermination c’est se faire une promesse qu’aucune autre option que celle qu’on a décidée n’est possible. Cependant en agissant de la sorte on peut ne pas voir d’autres possibilités plus faciles. Il faut donc cultiver…

La flexibilité : la capacité de changer son approche. Choisir d’être flexible c’est choisir d’être heureux. Votre capacité à changer vos règles, le sens que vous attachez aux choses et les actions que vous prenez en conséquence détermine votre succès sur le long terme et votre joie personnelle.

La confiance : on peut l’atteindre dans des environnements qu’on n’a jamais rencontrés en ayant foi en nos capacités. Se sentir certains et légitimes des émotions qu’on ressent sur le moment. Lorsque vous êtes confiant, vous voulez expérimenter et vous mettre au défi. Pour la développer, il faut simplement la pratiquer. Le fait de tester des choses plutôt que d’en avoir peur permet de développer la résilience.

La cheerfulness (l’humeur heureuse et optimiste) : il y a une grande différence entre être heureux et le montrer. Montrer votre bonheur boost votre estime personnelle, rend votre vie plus facile et les gens autour de vous plus heureux. On devient cheerfull lorsqu’on comprend que, quelle que soit la situation, elle ne s’améliora pas si on est autrement que cheerful.

Vitalité : toutes les émotions passent par le corps, donc il faut avoir un corps en pleine santé. Selon Tony, il ne faut pas dormir trop (plus de 8h) l’idéal étant entre 6 et 7h de sommeil. Le fait de rester assis ne nous repose pas, car c’est le mouvement qui fournit de l’oxygène à nos muscles.

Contribution : le secret pour vivre, c’est donner. Il ne faut pas donner plus qu’on ne peut en faisant le martyr. Mais si on arrive à donner juste assez pour réaliser que le fait qu’on existe a compté, alors on ressentira une connexion avec les gens.

Chaque ressenti qu’on a, bon ou mauvais, est basé sur notre interprétation que l’on fait des choses

Chapitre 11 : Créer un avenir d’intérêt

A) avoir de grand objectif

Il nous faut de grands objectifs pour avoir de l’énergie et de la volonté. Des objectifs qui nous font nous lever le matin. La plupart des gens ont pour objectif de payer leur facture, de survivre et non pas de désigner leur vie. Se fixer des objectifs permet de tourner l’invisible en visible. C’est la base de tout succès dans la vie. Tout objectif fixé doit immédiatement être suivi par la réalisation d’un plan et par la mise en place d’action pour son accomplissement. Il faut une liste d’objectif mental, émotionnel, spirituel, physique et financier.

Il faut néanmoins garder de la flexibilité. Si on reste fixé sur un objectif alors qu’il y en a pleins de plus intéressants qui apparaissent autour de nous, alors il faut les saisir et ne pas terminer cet objectif à tout prix alors que les conditions ont changées.

Souvent on n’est pas conscients des progrès qu’on a faits. Un petit exercice nous permet de nous en rendre compte :

  • Il faut se noter pour chaque catégorie il y a 5 ans, un score sur 10 et un commentaire.
    • Physiquement
    • mentalement
    • émotionnellement
    • financièrement
    • spirituellement
    • relations
    • social
    • Environnement de vie
    • carrière
  • Écrire ensuite ce qu’on a appris de cette comparaison avec notre nous d’il y a 5 ans
  • Essayer ensuite de faire pareil avec notre nous de dans 5 ans pour se fixer des objectifs.

Se rendre vulnérable

On veut de l’inconfort dans notre vie qu’on peut transformer en action. C’est l’eustress qu’on oppose au distress. Il nous permet de progresser tout au long de notre vie.
Notes personnelles : Le terme d’eustress est également utilisé par Tim Ferris dans la semaine de 4 heures

Le mieux est d’annoncer publiquement ou a ses amis proches les objectifs qui nous tiennent le plus à cœur. Ainsi lorsque les choses ne marchent pas où qu’on ait trop d’incertitude, ce serment nous forcera à continuer.

Privilégier l’expérience au résultat

Ce n’est pas la réalisation seule de l’objectif qui compte, mais la qualité d’expérience de vie qu’on a en le réalisant. Même si on manque nos objectifs, ce n’est pas grave. La direction dans laquelle on se dirige est plus importante que des accomplissements individuels, car elle nous permettra sûrement d’accomplir nos objectifs un jour, mais aussi bien plus ! Ce qui sépare ceux qui vivent une vie de regret et ceux qui vivent une vie de rêve c’est leur capacité à continuer à essayer d’accomplir leur objectif en conservant une bonne qualité de vie. C’est la persistance.

Le RAS (Reticular Activating System) est le système qui nous permet de filtrer tous les stimulus extérieurs pour ne percevoir que ceux que l’on juge importants. Lorsqu’on décide que quelque chose est notre priorité, notre RAS s’aligne dessus et laisse passer les infos qui pourraient nous aider à réaliser cette priorité.

Comme on l’a dit au début, il faut se demander quelles actions spécifiques je peux prendre aujourd’hui qui peuvent me mener aux résultats que je souhaite dans 10 ans. Il faut fixer chacun de ses objectifs maintenant et les décrire avec attention sur les aspects mentaux, physiques, émotionnels, financiers et spirituels. En ayant une idée claire, on peut faire les bons choix au quotidien.

Comment fixer ses objectifs :

On le fait selon 4 catégories (Développement personnel, carrière/business, aventure/jouet, contribution). Pour chacune de ces catégories :

  1. Sur une feuille on fixe tous ces objectifs comme si tout était possible. Le mieux est de se poser des questions du style :
    • Comment je veux que soit mon corps
    • Qu’est-ce que je veux apprendre
    • Qu’est-ce que je veux expérimenter
  2. On donne une deadline à chacun de ces objectifs
  3. On trouve celui qu’on veut le plus réaliser dans l’année
  4. On écrit un paragraphe sur ce que nous apporterait cet objectif, ce qu’on loupe en ne le faisant pas. On boost ainsi son why
  5. On obtient 4 objectifs principaux (le principal de chaque catégorie) qu’on doit réaliser dans l’année. Regarder ces objectifs de manière journalière. L’objectif contribution est peut-être celui qui peut être l’objectif ultime.
    Notes personnelles : en effet, comme le disent Stan Leloup dans votre empire dans un sac à dos et Tripp Lanier dans This book will make you dangerous, la contribution est le dernier besoin humain, celui en haut de la pyramide de Maslow.

Atteindre des objectifs ne nous rendra jamais heureux. C’est la personne qu’on devient en surmontant les obstacles qui peut nous donner le sentiment de satisfaction le plus profond et le plus durable.

Il faut donc se demander quelle personne on veut devenir en accomplissant tous ces objectifs en eux-mêmes

  1. Lister toutes les qualités et talents nécessaires à la réalisation de ses objectifs. Des talents et qualité qu’on obtiendra en cours de route vers l’accomplissement de nos objectifs.
  2. Lorsqu’on note un objectif, agir immédiatement en faisant une action qui va vers la réalisation de celui-ci.
  3. Noter une liste d’actions a mettre en place pour les 10 prochains jours pour ses 4 objectifs phares.
  4. Avant d’atteindre un objectif, en noter un nouveau, mieux encore ! C’est indispensable pour ne pas entrer dans une dépression après avoir atteint son objectif.
  5. S’entourer de gens pouvant nous faire avancer dans nos objectifs

Un avenir radieux n’est pas un accessoire. C’est une nécessité pour trouver l’énergie de se mettre en action.

Chapitre 13 : Le challenge mental des 10 jours

La constance, c’est ce qu’on recherche et c’est la marque des champions. La constance dépend de nos habitudes.

Ce ne sont pas les comportements qui nous ont menés où nous sommes actuellement qui nous mèneront où nous voulons aller.

Le pessimisme est une manière de se protéger de la déception. Il prive de douleur, mais aussi de plaisir. Il ne doit en aucun cas être choisi au contraire de l’optimisme. Les problèmes arriveront toujours dans votre vie. Il vous garde vigoureux et vigilant. Le challenge est le suivant : pendant 10 jours, ne devons avoir aucune pensée négative.

Au cours de ce challenge, on doit :

  1. Se focus uniquement sur les solutions pas sur les problèmes.
  2. Si on a une pensée négative, changer d’état grâce aux questions de résolution de problème. On a le droit à 2 min de pensée négative avant de changer d’état sinon le challenge est rompu.
  3. Tous les matins, utilisez les questions motivantes et tous les soirs.
  4. Pendant ce challenge on choisit aussi de bannir un des comportements qui nous détruit.

Toutes les personnes qui réussissent partagent la capacité de rester calme, centré et clair dans une tempête émotionnelle.

Quelques conseils pour réussir le challenge :

  • Ne jamais consacrer plus de 10% de notre énergie sur un problème et toujours consacrer 90% a la solution.
  • Ne pas s’énerver sur les broutilles et se rappeler que ce sont des broutilles
  • Ne pas appeler des problèmes problèmes. Les appeller challenges. Chercher comment convertir ce challenge en opportunité.

Qu’est-ce qui fait que nous continuons à avoir des comportements nuisibles à notre santé mentale ? La paresse. La peur, car bien trop souvent la sécurité d’un présent médiocre est plus confortable que l’aventure d’essayer d’être mieux dans le futur. Et la force des habitudes. Le succès est un processus. C’est une série de petites disciplines qui mènent au comportement du succès qui ne requiert alors plus de volonté ou d’effort constant.

Partie II : Prendre le contrôle : le système principal

Chapitre 14 : l’influence ultime : votre système principal.

Le système principal ce sont les 5 composants qui déterminent comment vous évaluer ce qui arrive dans votre vie.

  1. Votre état émotionnel
  2. Les questions que vous vous posez
  3. Votre hiérarchie de valeur
  4. Vos croyances. Elles nous donnent le sentiment de certitude sur ce qu’on doit ressentir, ce qu’on doit attendre des gens et de la vie
  5. Vos expériences de référence. C’est ce qui forge nos croyances et qui guide nos décisions en faisant des comparaisons avec ce qu’on a connu.

Comprendre le système principal des autres vous permet de comprendre immédiatement l’essence de la personne. Cela permet de comprendre ce qui motive les personnes importantes à nos yeux. Cela permet de reconnecter avec la personne qu’ils sont vraiment après une dispute. Vous ne pouvez pas juger les gens sur un évènement. Les gens ne sont pas leur comportement. Nous avons tous un système que nous utilisons pour déterminer ce que les choses veulent dire pour nous et ce que nous devons faire pour absolument tout dans la vie. Ce système est différent pour toutes les personnes.

Nous avons tendance a généraliser nos comportements. Cela peut nous limiter. Par exemple si on échoue a quelque chose on se dit qu’on échouera toujours a cette chose. Puis on se dit qu’on échouera a toute chose qu’on apprend…ect.

Une évaluation supérieure créée des vies supérieures. La richesse est le résultat d’une évaluation bien réalisée.

Si des gens sont meilleurs que nous dans certains domaines, c’est simplement parce qu’ils ont une meilleure manière d’évaluer les choses dans ce domaine, ce qu’elles veulent dire et ce qu’ils doivent faire.

2 types de changement

On peut faire des changements superficiels (changer son état émotionnel, les questions qu’on se pose) ou changer profondément (changer tellement que nos problèmes n’en seront plus). Parfois le fait d’évaluer trop de détails peut nous faire nous sentir dépassés. Un remède est de faire croire à son cerveau que toutes ces étapes n’en sont qu’une seule géante.
Notes personnelles : C’est l’inverse du Small Single Step de Limitless

Chapitre 15 : Vos valeurs de vie : votre compas personnel

Les gens qui connaissent leurs valeurs et qui s’y tiennent sont rares. Ce sont des leaders. Une fois que l’on connaît ses valeurs, ses décisions sont faciles à prendre. La seule manière d’expérimenter le bonheur sur le long terme est de vivre selon son idéal, selon ses valeurs. Les gens (parents, instructeurs, héros ) nous ont inculqué leurs valeurs en nous récompensant lorsque nous allions dans le sens de leurs valeurs et en nous punissant où nous ignorant lorsque nous n’y allions pas. Nous enseignons donc la vie a un enfant correctement uniquement si on connaît ses propres valeurs.

Beaucoup de gens savent ce qu’ils veulent, mais ne savent pas qui ils veulent être. Des évènements émotionnellement importants peuvent provoquer un shift des valeurs chez les individus.

Quelles sont vos vraies valeurs

Nous souhaitons tous atteindre des états émotionnels agréables :

  • Liberté
  • Aventure
  • Passion
  • Succès
  • Santé
  • Amour
  • Pouvoir
  • Sécurité
  • Confort
  • Intimité

Ce sont les états émotionnels les plus souvent cités et chaque être humain a son ordre précis dans lequel il priorise ces différents sentiments. Certaines valeurs sont assez incompatibles et si elles sont classées trop près en priorité, elles peuvent rendre la vie difficile. Il faut en être conscient ou revoir la priorité de ses valeurs. Il faut atteindre ses valeurs tous les jours pour ne pas ressentir le sentiment de vide et de tristesse.

On peut être tiré par des valeurs, mais celles-ci peuvent aussi être contrecarrées par des valeurs de douleur qu’on évite comme la confrontation. Il faut donc se demander quelles émotions on essaie le plus d’éviter et de les classer :

  • Humiliation
  • Frustration
  • Dépression
  • Solitude
  • L’échec
  • Rejet
  • Colère
  • La culpabilité

Ces valeurs d’évitement déterminent notre réaction dans la plupart des environnements. Nos valeurs d’évitements et nos “bonnes valeurs” peuvent entrer en conflit entraînant chez nous un autosabotage. Les gens font en sorte d’éviter la douleur plus que d’avoir du plaisir. Il nous faut comparer nos valeurs d’évitement avec nos autres valeurs et choisir les valeurs qu’on veut pour aller où on le souhaite dans notre vie.
Notes personnelles : L’autosabotage est abordé par Matthew Syed dans Black Box Thinking.

Découvrir ses valeurs

Qu’est qui est le plus important pour toi dans la vie ?

Changer ses valeurs pour changer sa vie

Il faut ensuite choisir un nouvel ordre pour ses valeurs. Pas comme on les a actuellement, mais comme il faudrait qu’elles soient pour améliorer notre vie. Le fait de rechercher toujours la liberté nous prive paradoxalement d’elle. Il peut être intéressant de retirer cette valeur. Il nous faut éviter l’état émotionnel d’être inquiet, car il nous prive de nos ressources. Pour cela on peut créer une liste de choses desquelles il faut se tenir à l’écart qui nous provoque de l’anxiété.

Chapitre 16 : Les règles : si vous n’êtes pas heureux, voilà pourquoi

Les règles c’est :

  • ce qu’on considère comme bien ou mal
  • ce qu’on devrait faire
  • ce qu’on doit faire

Les règles sont liées à une de nos valeurs et ce sont les conditions à remplir pour que cette valeur soit considérée comme atteinte. Donc si c’est bien ou mal et donc si on a le droit de ressentir du plaisir ou pas.
Notes personnelles : C’est l’équivalent de notre juge intérieur dans les quatre accords toltèques.

La question à se poser ou a poser aux gens pour découvrir leurs règles est : “Qu’est-ce qui a besoin d’arriver pour que vous sentiez que vous avez réussi ?”

Nos règles et les autres

On attend tous des autres qu’il connaissent nos règles sans qu’on ait à leur dire alors que c’est impossible.
Notes personnelles : C’est pour cela qu’il ne faut jamais faire de suppositions. Un des quatre accords toltèques.

N’espérez pas que les autres vivront avec vos règles si vous ne les énoncez pas clairement et si vous n’êtes pas prêt à faire des compromis pour les règles des autres. Les gens deviennent très en colère lorsque les autres changent les règles à leur profit en mettant des exceptions. Les exceptions font naître un sentiment d’injustice. Pour faire face à ça, il faut se rappeler que chaque règle dépend d’un individu et n’est pas réelle.
Des remarques comme “je t’aime sauf quand tu ne remets pas le bouchon du dentifrice” peuvent paraître insignifiantes, mais peuvent aussi être très dommageables, car ce sont des exceptions.

Il faut toujours se demander : qu’est-ce qui est le plus important, mes règles ou ma relation ? Chacun a des règles différentes, mais la question n’est pas si nos règles sont bonnes ou pas, mais si elles nous profitent où nous emprisonnent.

Comme sait-on si une règle nous aide où nous enferme ?

  1. Si elle est impossible à accomplir, elle nous enferme
  2. Si elle dépend de quelque chose qu’on ne contrôle pas pour être accomplie, elle nous enferme
  3. Si elle n’a qu’un moyen de se sentir bien et plein de moyens de se sentir mal, alors elle nous enferme.

La plupart des gens ont plein de manières de se sentir mal, mais une seule pour se sentir bien ce qui fait qu’elles se sentent souvent mal. Elles ont plein de chemin neuraux qui les conduisent vers ce qu’elles veulent éviter le plus : la douleur. Si nos règles sont trop strictes, on peut être en train de gagner, mais on a l’impression de perdre et c’est notre entourage qui en pâtit. Si on est dur avec soi-même, on est dur avec les autres aussi.

Exemple de règles ingagnables :

  • Avant d’être confiant dans un domaine, il faut avoir répété la chose plusieurs fois. Cette règle nous ralentit grandement.
  • Pour se sentir en contrôle, il faut savoir à l’avance tout ce qui va arriver. C’est un manque crucial de flexibilité et on a de l’anxiété pour rien.

On doit avoir des règles qui, en essayant de les atteindre, nous apportent plus de ce qu’on veut dans la vie. Par exemple la règle de santé “manger des fruits ” nous mène vers notre idéale et est facile à accomplir. Pour les règles pour les “bonnes valeurs” il faut utiliser des “dès que”. Ainsi on fixe plein de moyens d’être heureux plutôt que d’avoir un seul moyen d’être heureux. Il faut trouver des tonnes de règles qu’on peut facilement remplir.

Par exemple :

  • Dès que je mange des fruits, je me sens bien, car ça va valide ma valeur pour la santé
  • Dès que je fais du sport aussi
  • Dès que je sors dehors que ça soit pour me promener ou voir des amis
  • Etc.

Différents types de règles

Nous avons des hiérarchies de règles comme nous avons des hiérarchies de valeur. Brisées, celle qui ont une top priorité nous donnerons une douleur immense. Ce sont les règles seuil, inviolables. Ensuite on a des règles qu’on n’aime pas briser. Ce sont des standards personnels.

Pour voir si on a des règles pas trop strictes, il faut répondre à ces 4 questions :

  • Comment je me sens plein de succès
  • Comment je me sens aimé
  • Comment je me sens confiant
  • Comment je me sens excellent

Est-ce que ces règles me font me sentir difficilement bien et facilement pas bien ? Si c’est le cas, il faut les changer de façon à être en contrôle.

Changer ses règles

Pour supprimer une règle qui nous gêne, il faut lui mettre de la douleur. On s’est parfois fixé certaines règles dans notre enfance qui nous ont sauvé comme par exemple “ne pas montrer ses émotions”, mais qui nous desservent aujourd’hui. Il faut donc se demander si nos règles n’ont pas besoin d’être changées.

Si nous avons trop de règles seuil à atteindre, on est submergé, on perd notre enthousiasme et notre zeste de vie. On a plus de contrôle et on est déprimé. Et plus on a des règles inviolables, moins on a de contrôle.

Chapitre 17 : Les références : la fabrique de la vie.

Les références influencent nos comportements et nos valeurs. En effet, le fait que quelque chose soit bon ou mauvais dépend d’à quoi on le compare. Certaines d’entre elles sont à la base de nos croyances. Mais ce ne sont pas nos références, mais leur interprétation et la manière de laquelle on les organise qui déterminent nos croyances. Une même référence peut être interprétée de plusieurs façons différentes. On peut écouter deux fois un même cours et en tirer des choses complètement différentes, car nous avons nous-mêmes changé. Nos références ont une importance capitale dans notre processus de décision. Elles façonnent ce qu’on fait, comment on se sent, ce qu’on devient.

Différents types de références

Les références qui ont le plus de place dans notre vie sont celles qui ont le plus été renforcées par la récompense, par nos parents. Ou celles qui sont liées à une intensité émotionnelle. Certaines références sont conscientes, d’autres inconscientes. Toutes vos références sont un peu distordues, généralisées à partir du moment où nous les apprenons. On a des références issues de notre passé et des références imaginaires. En lisant, on acquiert des références de gens connus. Des références qui sont souvent extrêmement puissantes. Toutes les références ont de la puissance et on ne sait jamais laquelle peut changer totalement notre vie.

L’utilisation de nos références

Les références qu’on va utiliser dépendent de notre état émotionnel. Plus le nombre et la qualité de nos références sont importants, plus notre potentiel de niveau de choix est élevé. Il faut étendre au maximum le nombre de références qui sont disponibles dans notre vie. Il faut rechercher les expériences qui augmentent notre sens des possibilités et d’identité et les organiser d’une façon inspirante.

Une mesure importante de l’intelligence d’une personne est la manière de laquelle elle utilise son stock de références.

Nos références nous permettent de relativiser, de mettre notre vie en perspective. Quel que soit le point auquel on se sent mal dans la vie, il faut toujours se rappeler que quelqu’un vit quelque chose de pire. De la même manière, aussi beau soit la vie, quelqu’un vivra toujours quelque chose de mieux, mais cela est bien, car ça nous force à nous dépasser. Utiliser des références qui se contrastent avec les unes les autres est une des meilleures façons de changer sa perception et ses sentiments. En ayant les mêmes références que les gens, on peut les comprendras.

Créer ses références

Notre imagination est 10 fois plus puissante que notre volonté. Elle peut apporter des références fictives pour supporter une croyance. Une imagination libérée permet un sens de certitude et une vision qui va bien plus loin que les références que peut fournir notre passé. On veut apprendre du passé, pas y vivre. Il faut se concentrer sur les choses de notre passé qui nous inspire. Nos expériences même mauvaises peuvent nous apporter des références enrichissantes. Il est possible que le pire jour de notre vie soit en fait le meilleur en termes de leçon apprise.

Les mauvaises références

Il faut également limiter l’entrée de mauvaises références telles que les médias traditionnels dans notre système.

GIGO : garbage in garbage out. Pour aider nos enfants à grandir, on doit les guider dans des expériences qui produiront chez eux des références positives pour leur futur. Des références qui les aideront à savoir qu’ils sont capables de gérer n’importe quoi.

Chapitre 18 : l’identité : La clé de l’expansion

Il est important de réaliser qu’on se défini par qui on est, mais aussi par qui on est pas ! L’identité c’est ce qui nous rend uniques par rapport aux autres individus. Mais avoir une identité nous pose aussi des limites virtuelles sur ce qu’on considère qu’on est capable de faire. La phrase “je suis comme ça j’y peux rien” est une tueuse de rêves. La personne a intégré à son identité l’incapacité de faire une chose et ne songe même pas a la changer.

Comment notre identité est formée

Nous déterminons notre identité en jugeant nos propres actions. Il est facile de changer l’identité de quelqu’un en lui faisant faire de petites choses. Par consistance cette personne voudra bien faire des choses plus importantes qui vont dans le même sens.
Notes personnelles : C’est la magie de l’engagement. Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens.

Nous n’avons pas choisi notre identité actuelle. C’est le résultat de ce que les autres nous ont dit, d’événements qui nous sont arrivés… La plupart des choses que nous n’avons pas décidées. Notre identité est limitée par l’interprétation des expériences que nous avons vécues. Elle est les labels qu’on se met à soi-même. Et la manière de laquelle on définit notre identité définit notre vie.

Changer son identité : quelque chose empêché par le besoin de constance

Dans nos vies nous attachons beaucoup d’importance à la constance (solide, loyal, fiable) et punissons l’inconstance (lunatique, sournois, bipolaire). De ce fait tous les moyens sont bons pour paraître constants en public quitte à aller contre ses valeurs et rester en sécurité. Nous préférons ne pas changer même si nous ne sommes pas bien (addicte a la drogue par exemple) pour être constants et parce que nous avons peur de changer. Il nous faut une nouvelle identité, un nouveau but si on veut changer. Si on se définit par rapport à notre ancienne identité alors on y retournera par besoin de constance.

La douleur ultime : les graines de la crise identitaire

Si vous agissez de manière inconsistante par rapport à la personne que vous pensez être, vous subirez une crise existentielle. La plupart des gens en crise de quarantaine le sont parce qu’ils associent leur identité a quelqu’un de jeune, mais leur entourage leur fait remarquer qu’ils ont vieilli : cheveux blancs, perte de la capacité sportive… Pour rester consistants avec leur identité de jeune, ils vont acheter des voitures sportives, changer de coiffure, divorcer, changer de job. Avoir une identité liée à notre âge ou à notre apparence nous préconditionne à la douleur, car cela changera un jour ou l’autre. On n’est pas résilient.

Découvrir sa véritable identité

Il faut être dans de bonnes conditions : relaxé, pas pressé et se demander simplement : qui je suis ? On peut se définir par :

  • Nos émotions (je suis un amant, calme, Je suis intense)
  • Notre profession
  • Notre titre si on s’identifie a une organisation
  • Nos revenus (je suis millionnaire)
  • Notre rôle (mère, cadet)
  • Notre comportement (je suis un parieur)
  • Nos possessions (je suis un possesseur de Ferrari)
  • Nos métaphores : je veux le monde
  • Nos feed-back : je suis spécial
  • Nos croyances spirituelles : je suis juif
  • Notre apparence : je suis beau
  • Nos accomplissements : j’ai monté une boîte
  • Notre passé : j’ai été violé
  • et même ce qu’on n’est pas : je suis un déserteur, j’abandonne tout ce que je fais

Notes personnelles : tous ces facteurs sont des critères d’appartenance à une tribu et des signaux pour montrer un certain statut. Le besoin d’appartenance constitue le troisième étage de la pyramide de Maslow. Votre empire dans un sac à dos

On peut définir plus précisément son identité en imaginant son nom marqué dans le dictionnaire et ce qu’il y aurait marqué en dessous ou alors une carte d’identité et ce qui figurerait dessus pour qu’une personne apprenne vraiment à nous connaître.

Mettre en place le changement d’identité

  • Faire une liste des choses qu’on veut changer et essayer de trouver des modèles qui mettent en pratique ces qualités.
  • Décider de changer.
  • Comment se comporterait-on si on avait cette nouvelle identité ?
  • Essayer de mettre un plan d’action pour vérifier si on applique cette nouvelle identité. Faire attention aux gens qu’on fréquente. Nous aide-t-il à acquérir cette nouvelle identité ?
  • Se décrire pour soi-même et devant les autres par sa nouvelle identité. À force de le faire, nous deviendrons ce qu’on dit qu’on est.

Il faut surtout utiliser les choses qu’on pense ne pas pouvoir faire et utiliser ces actions en les faisant comme références pour se donner un sens de certitude qu’on est plus que ce qu’on pense.

Aider quelqu’un d’autre à changer son identité

Si on pose la question directement à des gens sans les mettre en condition, ils ne répondent pas ou donnent une réponse superficielle. Pour que les gens répondent correctement, il faut d’abord qu’ils nous aient donné 2 réponses sur eux même.
Notes personnelles : C’est la technique du pied dans la porte. Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens.

Tony pense que nous changeons d’identité quand nous changeons notre regard sur nous même. Cela passe par un changement du regard des autres sur nous.

L’identité est autant quelque chose d’externe que d’interne

Partie III : Les 7 jours pour redesigner votre vie

Jour 1 : La destinée émotionnelle : Le vrai succès

Résultat : prenez le contrôle de vos émotions et commencer délibérément a réformer votre quotidien. Pour changer notre état émotionnel, nous avons maintenant pleins d’outils :

  • La physiologie
  • Le focus
  • Les questions
  • Les submodalités
  • Le vocabulaire transformatif
  • Les métaphores
  • Le conditionnement neuro-associatif (NAC)
  • Les croyances
  • La possibilité d’un avenir radieux
  • Les valeurs
  • Les règles
  • Les références
  • L’identité

Vos devoirs de la journée : Noter toutes les émotions que vous ressentez au cours de la semaine. Lister les situations où événements que vous utilisez pour cibler ces émotions. Utiliser vos outils pour corriger les émotions négatives (qui sont des signaux d’action).

Jour 2 : Destinée physique : la prison de douleur ou le palais des plaisirs

Il y a une différence entre être en bonne santé et être physiquement bon en sport ( fitness).

  • La fitness c’est l’habileté physique a réaliser une performance athlétique
  • La santé c’est lorsque tous nos systèmes physiologiques fonctionnent de manière optimale

La plupart des gens pensent que les deux sont la même chose ou que la fitness implique la santé. C’est important d’avoir les deux, mais il faut rechercher en priorité la santé pour avoir le plus de bénéfices dans sa vie. Le meilleur équilibre entre fitness et santé est d’entraîner son métabolisme.La plus grosse différence entre santé et fitness est la distinction entre exercice aérobique (endurance) et anaérobique (puissance).

Les exercices aérobiques (la santé)

Les exercices aérobiques vous feront travailler à intensité modérée sur de longues périodes de temps. Le carburant brûlé est en priorité le gras. La meilleure durée d’un workout aérobie est entre 35 et 45 minutes. Le fait de pratiquer l’exercice aérobique pourrait nous aider à nous lever le matin (moins de fatigue), moins manger (car on a pas consommé le sucre du sang).

Les exercices anaérobiques (la fitness)

Un exercice au cours duquel vous ne pouvez pas parler peut être considéré comme anaérobique. Les exercices anaérobique concerne les exercices qui demandent de courts efforts intenses de puissance. Cela brûle du glycogène et donc le corps stocke du gras pour garantir une transformation en glycogène. Lorsque vous êtes en état anaérobique trop intense, pour amener le sang oxygéné à vos muscles, le corps shunt le foie et les reins. La génétique peut parfois aider et certains ont un système anaérobique excellent qui fait qu’ils ne prennent pas de gras.

Réussir à lier fitness et santé

La solution ? Commencer par des exercices aérobiques (course, vélo, natation) 3 à 8 mois avant de se mettre à un sport aérobique (basket, tennis) 2 à 3 fois par semaine. Développer ainsi son système aérobique fera de nous un meilleur athlète, améliorera les défenses immunitaires et notre énergie. Bien penser à se faire une phase d’échauffement même pour le footing. L’échauffement permet de mobiliser les acides gras du corps plutôt que le sucre du sang et d’éviter les crampes. À la fin de l’exercice, faire entre 12 et 15 min de faible effort pour éviter que le sang ne stagne dans nos muscles.

Il faut arrêter de penser en mode “no pain no gain” et réfléchir pour maximiser ses résultats en diminuant ses efforts. La solution pour brûler le gras est de s’entraîner en mode aérobique, pas de diminuer la quantité de gras manger car notre corps passe alors en mode survie et emmagasine le plus de gras qu’il peut. Tony conseille que le gras de dépasse pas 30% de nos apports caloriques, mais ce nombre dépends de comment chaque individu métabolise le gras.

La fontaine de jouvence

Les hormones des croissances (HGF) sont sécrétées massivement dans notre corps entre notre naissance et nos 30 ans. Après, elles commencent à diminuer. Elles sont sécrétées la nuit et lors d’exercice intense ou de blessure, car elles ont une fonction de réparation et de gain de muscle. Sa libération peut être stimulée par la pratique d’exercice explosif (30 a 45 secondes d’exercice).

Le challenge est donc :

  • Apprendre à faire la distinction entre santé et fitness
  • Décider de faire de la santé une priorité dans sa vie
  • Essayer de jauger où on en est (aérobie ou anaérobie, exercice depuis longtemps ou pas)
  • Acheter un moniteur de cœur
  • Commencer un programme de 10 jours pour conditionner son corps à l’effort aérobic
  • lire le chapitre Energy dans le livre Unlimited power
  • Décider que l’exercice fasse partie de votre identité

Jour 3 : la destiné des relations : la place du partage et de l’attention portée aux autres

Le succès n’a aucune valeur si on n’a personne avec qui le partager.

Quelques règles pour avoir de bonnes relations :

  1. Si vous ne connaissez pas les règles et les valeurs des gens que vous côtoyez, préparez-vous à souffrir.
  2. Une relation est la pour donner pas pour prendre quelque chose à l’autre.
  3. Faire attention aux signaux qu’une relation s’empire. La résistance conduit au ressentiment qui conduit au rejet puis à la répression. Tout ça parce qu’on n’est pas transparent sur ses sentiments et qu’on supprime de notre côté l’intimité qu’on a avec une personne en réponse à l’un de ses comportements. Il faut savoir dire “je préfère que tu fasses ça a la place” plutôt que “ne fais pas ça”. Il faut utiliser le vocabulaire transformatif. Sinon on risque de finir colocataires plutôt qu’amoureux.
  4. Faire des relations une priorité dans votre vie. Sinon les relations passeront au second plan au profit des urgences de la vie.
  5. Se concentrer sur ce qui peut rendre la relation chaque jour meilleure plutôt que sur ce qui arrivera si la relation se termine. Si vous voulez que la relation dure, il ne faut jamais menacer que cette relation se termine. Car cela créera une possibilité que la relation se termine de la part des deux amants. On veut se concentrer comme le pilote de formule 1 sur où on veut aller pas sur ce dont on a peur.
  6. Réassocier ce qu’on aime de la personne à cette personne chaque jour . Renforcer votre sentiment de connexion, d’intimité et d’attraction pour cette personne en se demandant chaque jour “qu’est-ce que je suis chanceux de t’avoir dans ma vie”.
  7. Essayer de toujours trouver des dizaines de façons de surprendre l’autre. Cela permet d’éviter l’habitude et de tenir l’autre pour acquis.

La mission du Jour :

  1. Discuter avec sa partenaire et trouver ce qu’il y a de plus important dans la relation. Quelles sont vos plus hautes valeurs dans une relation ? Et qu’est-ce qui il y a besoin de se produire pour que ces valeurs soient atteintes ?
  2. Décider que c’est plus important pour nous d’être amoureux que d’avoir raison. Si vous réalisez que vous voulez avoir raison, brisez le pattern et revenez sur le sujet plus tard.
  3. Décider d’un pattern d’interruption à mettre en place lorsque les choses chauffent trop. Utiliser un pattern le plus bizarre possible qui nous permettrait même de devenir une private joke.
  4. Quand on ressent de la résistance, communiquer avec humour. “Je sais que c’est parce que je suis un idiot fini, mais lorsque tu fais ça… Je deviens encore plus bête”
  5. Planifier une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines des nuits ou vous faites des choses romantiques ou des surprises !
  6. il faut 180 secondes de bisous par jour

Jour 4 : la destinée financière. Des petites étapes pour une grande fortune

L’argent est une commodité que nous avons créée ensemble afin de nous permettre la liberté de nous spécialiser dans le travail de notre vie sans avoir à nous soucier de savoir si les autres trouveront notre travail digne d’être échangé.

Il faut arrêter de penser que nous sommes dans un monde aux ressources limitées. Aujourd’hui la valeur de toute chose est dépendante de la technologie. Elle permet de réaliser “l’alchimie économique” qui consiste à transformer quelque chose de faible valeur en quelque chose a forte valeur. “Toute richesse commence dans l’esprit”.

Les 5 conseils fondamentaux pour construire une richesse qui dure :

1) Créer de la richesse.

Cela passe par ajouter de la valeur dans la vie des gens. Pour ajouter de la valeur, il faut étendre ses connaissances, ses talents et son aptitude à donner plus et vouloir plus. Les gens qui ne construise pas de sécurité financière sont ceux qui ont des croyances limitantes, mais également qui veulent obtenir sans rien donner en retour. Par exemple une entreprise qui donne des augmentations sans s’assurer que ses employés apportent de la valeur court a sa perte. Il n’y a pas de meilleur investissement qu’une compagnie puisse faire que dans le développement et l’éducation de ses salariés, car cela leur permettra d’apporter de la valeur à l’entreprise. Il faut se poser la question : comment puis-je apporter de la valeur dans tous les environnements dans lesquels j’évolue. De plus, de vraies contributions rendent la vie plus riche donc n’apportent pas que de l’argent.

2) Maintenir sa richesse.

Dépensez moins que ce que vous gagnez et investissez la différence. Il faut déterminer un pourcentage dans votre salaire que vous investirez quoi qu’il arrive. Minimum 10%.

3) Augmenter sa richesse

Réinvestir les intérêts de ses investissements. C’est le principe des intérêts cumulés. Il ne faut pas dépenser ses investissements tant qu’on a pas atteint la masse critique c’est-à-dire le point où on atteint l’indépendance financière. Pour savoir dans quoi investir, il faut savoir quel est notre but et donc quels genres de risque on veut prendre.

Certains investisseurs ne réussissent pas financièrement, car ils :

  1. Ne se fixent pas d’objectif
  2. Courent après les investissements à la mode
  3. S’appuient sur les rapports de la presse financière
  4. Prennent aveuglément les conseils des courtiers ou des planificateurs financiers
  5. Font des erreurs émotionnelles, et ainsi de suite.

4) Protéger votre richesse

Souscrivez à une assurance

5) Profitez de votre richesse

Découvrir des moyens de contribuer proportionnels à vos revenus vous procurera une joie immense. La magie de donner, c’est qu’on apprend à notre cerveau qu’on a assez. La vraie richesse c’est un sens absolu de l’abondance. Nous sommes déjà riches de notre héritage : la musique, la connaissance pour laquelle nous n’avons pas contribué, mais de laquelle nous pouvons profiter.

Vos devoirs du jour :

  1. Regarder si nos croyances vont dans le sens de ces conseils et les modifier avec NAC pour qu’elles y aillent.
  2. Mettre en place un système pour améliorer la valeur qu’on délivre dans son entreprise.
  3. Investir 10% de son salaire.
  4. Prendre un coach financier.
  5. Souscrivez à une assurance.
  6. Créer un jackpot pour se récompenser lorsqu’on atteint certains objectifs et associer un sentiment de plaisir à créer de l’argent.

Jour 5 : être impeccable : votre code de conduite

  1. Faire une liste des états qu’on veut expérimenter chaque jour. Il faut que la liste soit assez longue pour avoir une vie riche, mais pas trop pour l’expérimenter tous les jours.
  2. Écrire une phrase par état qui montre qui valide qu’on est en train de réaliser cet état.
  3. Penser à son code de conduite régulièrement en le notant quelque part de visible.

Jour 6 : Maîtriser son temps et sa vie

Notre perception du temps dépend du nombre de fois où le consulte. Moins on le consulte, plus le temps passe vite. De même notre perception du temps est subjective, car elle dépend de ce qu’on pense de notre utilisation du temps. On le dépense, on le gaspille, on le tue.

“Tuer le temps n’est pas un meurtre, c’est un suicide”.

Explication de la matrice d’Einsenhower et du FOMO et du Time blocking.

Pour compresser le temps, il faut se servir de l’expérience d’autres personnes. En ne progressant que par essais et erreur, on perd trop d’énergie (ce qui s’oppose à la manière de penser de Black box thinking). Il suffit d’imiter les gens qui ont obtenu ce que vous vouliez et c’est pour ça qu’il faut lire !

  1. Apprenez à changer d’échelle de temps pour vous concentrer sur vos objectifs longs termes et pas seulement ce qui est urgent.
  2. Essayer de faire en même temps des tâches qui vont bien ensemble (podcast et vaisselle).
  3. Avoir une to do de ce qui est important, pas urgent

Jour 7 : Se reposer et jouer. Même dieu a prit un jour de congé

Planifier quelque chose de fun et l’apprécier.

Partie IV : une leçon de destinée

Ultime challenge : ce qu’une personne peut faire

Le fait de penser qu’on ne peut pas avoir d’impact sur le monde nous donne un sens de perte de contrôle et nous rend nihilistes : pourquoi essayer de rendre le monde meilleur par son comportement puisque celui-ci n’a aucun impact ? Ce sont nos petites actions quotidiennes qui façonnent notre futur et celui des gens qui nous entourent. Il y a des actions que chacun peut prendre dans son couple, son business, sa communauté qui entraîneront une chaîne de conséquences positives.

Il faut s’identifier comme un héros pour agir comme un héros. Aujourd’hui nous ne voulons pas être des héros et en plus nous détruisons les existants en scrutant leurs vies privées et en les humiliant dès que l’occasion se présente. Les rois et les présidents de haute volée tels que Kennedy n’aurait jamais eu un tel prestige avec la mentalité que l’on a aujourd’hui. Un héros est une personne qui a le courage de contribuer même dans les pires circonstances. Un héros est altruiste et en demande plus a lui-même que ce que les autres demandent de lui. Un héros fait ce qu’il pense être juste. Il n’est pas parfait.

La perfection n’est pas l’héroïsme. L’humanité l’est.

Le problème des sans-abri : il fait changer nos mentalités sur ces personnes et surtout il faut leur permettre de changer leur perception d’eux-mêmes, leur identité, pour qu’ils aient envie de retrouver une façon de vivre plus classique. Passer de “sans abris” à “citoyen qui contribue”. Rien que devenir ami avec un sans-abri peut lui permettre de changer ses références et donc ses croyances et ses règles et donc ses valeurs puis son identité. Il ne se contentera plus d’être “libre” dans la rue, mais associera ça à de la douleur et voudra s’en sortir.

Pour les prisonniers c’est pareil. Leurs références ne leur permettent pas de vivre en société. La prison leur apporte stabilité et sécurité c’est pour ça qu’il y a tant de récidives. En supprimant les contacts sociaux de la prison, en restant incertain sur la durée de la peine, en ne donnant aucune distraction possible, la prison peut apporter suffisamment de douleur au détenu pour qu’il ait envie de s’intégrer dehors. Pour permettre aux détenus qui veulent changer, un changement, il leur faut quelqu’un qui croit en eux. Et rendre visite à un détenu et l’inspirer à se mettre au sport, à la lecture, au développement personnel peut sauver sa vie et créer une relation incroyable entre vous et lui.

Tout comportement peut être changé par des changements de croyances, règles, valeurs, identité. Tony fait l’apologie du régime végétarien en disant que ça sauve l’environnement, l’eau, et permettrait de résoudre la faim dans le monde. Ce qu’il faut retenir c’est que des petites actions quotidiennes peuvent changer le monde. Il faut utiliser notre pouvoir d’achat pour empêcher les patterns destructifs de se produire en choisissant consciemment ce qu’on consomme.

Bien éduquer ses enfants avec les bons exemples.

La plupart des gens arrêtent d’apprendre dès qu’ils ont leur diplôme parce qu’ils ont été dégoûtés de l’école. Pour que l’éducation s’améliore, il faut que les enseignants soient au courant des outils de neuro-association qu’ils ont à leur disposition. Assurez-vous que l’enseignant connaissent des techniques comme :

De plus il faut inculquer à ses enfants la conséquence de leurs actions. Il ne faut pas les laisser tomber dans le piège que leur action ne font aucune différence. Pour leur prouver ça, il faut être leur exemple. De ce fait, nos actions quotidiennes peuvent contribuer à forger la vie de nos enfants en agissant comme un modèle.

Contribuer

Une des meilleures façons de contribuer est d’apprendre les soins de premiers secours, dont le massage cardiaque. On peut contribuer en aidant les gens autour de nous à s’améliorer. En leur donnant du support, des encouragements et en leur rappelant qui ils sont vraiment.

Rien que sourire à des étrangers peut entraîner une réaction en chaîne d’autres actions positives. Rendre visite à des malades ou personnes âgées fait aussi de vous un héros. Nous n’avons pas que des besoins psychologiques. Nous avons aussi des besoins moraux et la contribution est la meilleure façon de remplir ces besoins.

Dans le monde idéal de Tony, chaque personne donne 3h de temps de la semaine pour contribuer à la société. En contribuant 2-3h par semaine, on se rendra compte qu’on est ce “genre de personne” qui se soucie des autres, car on fera des actions qui vont dans ce sens. On se rendra aussi compte qu’on n’a pas de problème dans notre business, car on aura vu les vrais problèmes.

Donner à juste mesure

Il faut voir la nuance et l’équilibre. La vie ne se résume pas aux volontaires qui n’ont pas de vie ou aux gens qui sont 100% matérialistes et égocentriques. Voyez les nuances de gris. La vie est un équilibre entre donner et recevoir. Faites un petit peu en sachant que cela peut valoir beaucoup.

La signification des évènements nous est inconnue. Les bons et mauvais événements sont des perceptions humaines. Il ne faut pas se laisser abattre par de mauvais événements, c’est le test ultime de notre foi. Chaque événement est un moyen d’apprendre. L’adage “quand l’élève est prêt, l’enseignant apparaîtra” en est une manière de s’en rappeler. En prenant le temps de structurer notre master système, on rend le jeu de la vie gagnable.

Laissez votre humanité, votre capacité à prendre soin de vous et des autres, guider votre vie. Mais ne traitez pas la vie si sérieusement que vous en perdez votre spontanéité, votre petit grain de folie, votre capacité d’être un enfant.

Il ne sert à rien d’économiser son énergie pour qu’elle dure plus longtemps au court de notre vie. Il faut croquer la vie à pleine dent, la vivre intensément. Si on veut vivre comme un géant parmi les autres, il faut agir comme tel maintenant !

Notre vie peut changer avec si peu… Une conversation, un livre, une vidéo, un problème à régler. Nous progressons sans cesse au fur et à mesure de notre vie.